Essai smart fortwo turbo dct la malicieuse

Authentique citadin, j'ai été propriétaire d'une ancienne génération de Smart ForTwo. Les premières années, c'était une belle histoire d'amour automobile. Ma " titine ", en véritable lilliputienne à quatre roues, me permettait de me garer dans des bribes de places de parking, alors que les autres conducteurs nous regardaient jalousement. Un atout qui la rendait vraiment sexy à mes yeux.
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Mais au bout de 6 années de vie commune, ses petits défauts avaient pris de l’embonpoint. Fatigué par les barres de fer ayant petit à petit succédé aux suspensions, sa boîte de vitesses d’une lenteur exaspérante et ses prestations dynamiques d’un autre âge, j’ai dû rompre avec mon excentrique automobile pour rentrer dans le rang en la remplaçant par une banale berline compacte sans âme, mais bien plus harmonieuse.

Lorsque Smart me contacta pour essayer sa dernière génération de ForTwo, équipée d’une boîte automatique à double embrayage et propulsée par un petit moteur essence à turbocompresseur, j’ai eu comme un nœud dans le ventre. Aurait-elle compris ses maladresses ? Pourrais-je retomber sous son charme ?

Les flèches de Cupidon...

Une Smart c’est avant toute chose un look ultra décalé qui ne laisse personne indifférent. Cette génération reprend allégrement les rondeurs qui ont fait son succès. Tout apprêtée, elle s’avance avec ses yeux aguicheurs surlignés par des LED. Sa calandre, toute peinturlurée, prend la forme d’un joli sourire rieur. Son arrière-train dégage plus de détermination avec des traits horizontaux et des feux plus expressifs. De profil, la cellule de sécurité tridion bicolore met en valeur ses hanches. Aux pieds, elle porte de nouveaux souliers de 15 pouces, bien plus dans la tendance.

Devenue mature, elle abandonne ses plastiques « Fisher Price » dans l’habitacle. Les plastiques, le dessin, la configuration et l’équipement sont aujourd’hui au niveau d’une bonne citadine made in France. Pour autant, elle réussit à conserver un cockpit rafraîchissant à l’esprit décalé. Son système multimédia intégré répond aux exigences d’une working girl moderne. Il permet, entre autres, de connecter via l’écran tactile son smartphone, d’utiliser le MirrorLink ou de se servir du GPS pour retrouver le chemin de sa boutique préférée.

Première étreinte…

Je m’installe facilement dans ses sièges imitant des baquets. Je tourne la clé. Le petit 3 cylindres de 900 cm3 turbo se met à ronronner. Issu de la banque d’organes de Renault, je le connais déjà bien. Ses 90 chevaux et 135 Nm de couple devraient rapidement propulser notre jouvencelle ne pesant que 940 kg. Comme les grandes berlines teutonnes, elle est même aujourd’hui associée à une boîte automatique à double embrayage.

J’enclenche tout d’abord le mode Sport. Au démarrage de chaque feu, j’enfonce la pédale de droite. Ma puce avale presque tout ce qui bouge sur les 50 premiers mètres. La boîte répond parfaitement, en enchaînant rapidement ses rapports. Les palettes, juste derrière le volant, me permettent de gérer à ma convenance les vitesses. Elle devient carrément jubilatoire, au feu rouge, lorsque nous faisons la nique à chaque scooter positionné à côté de nous.

Et après…

Passé l’excitation des premières accélérations tonitruantes, je lève le pied. Comment ne pas remarquer les énormes progrès de la suspension qui, d’un coup de gomme magique, fait oublier le tangage rude et le train avant inerte de sa devancière ? Elle avale même les pavés sans pour autant vous obliger à courir chez l’ostéopathe. Tournant dans un mouchoir de poche, avec un rayon de braquage de moins de sept mètres, elle vous pousserait presque à vous de se tromper de chemin, rien que pour le plaisir de faire demi-tour sur place.

Sur route, elle s’affranchira sans grande peine de la petite centaine de kilomètres que je lui ai demandé de réaliser. Tombé sous le charme, il me faut rester raisonnable. Car sur autoroute, si l’envie de dépasser la limite légale de vitesse vous vient, la jeune fille capricieuse se mettra à faire de petits pas chassés au gré du vent. Notre Smart est plutôt une adepte des talons aiguilles que de running !

Haute couture...

Attention, cette jeune fille n’est pas si facilement accessible. Ce n’est pas parce qu’elle ne fait que 2,69 mètres de long qu’il faut la dénigrer. Si ses tarifs commencent à 9 990 €, notre belle, équipée de la finition « proxy » et de la boîte automatique à double embrayage, demande un chèque de 18 300 €. N’est pas fille de Mercedes qui veut !
Note : 14/20

Bien vu :
- Un look à croquer
- Moteur et boîte auto
- Rayon de braquage
- L’arrivée de vraies suspensions

À revoir :
- Des tarifs haut perchés
- Prise au vent à haute vitesse

Photos : Julien Fautrat

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