Ferrari des v8 turbo et des v12 hybrides

Avec la California T et la toute récente 488 GTB, Ferrari a pris le virage du turbo, signalant au monde sa conversion à la suralimentation et l'abandon progressif des motorisations atmosphériques. En tout cas pour ses modèles dotés d'un V8, ce qui permet de diminuer le cubage et la consommation, sans limiter la puissance. Comme les autres, la marque au cheval cabré pratique donc le downsizing pour rentrer dans les clous des normes européennes en matière de CO2.

Mais quand on s'appelle Ferrari et qu'on produit aussi des supercars dotées d'un V12, cela n'est pas suffisant. Il faut faire quelque chose également sur ce type de motorisation mais là, pas question d'y greffer un turbo. C'est ce qu'explique une source proche de la marque à nos confrères britanniques d'Autocar.

De l'hybridation pour les V12
En fait, comme les V8, les V12 de Maranello vont eux aussi entrer dans une ère moderne, mais pas de la même manière. Ils se passeront donc de suralimentation mais seront aidés par un système électrique pour former des systèmes hybrides, exactement comme cela se présente sous le capot de LaFerrari.

Ce qui signifie que les remplaçantes de la FF et de la F12berlinetta seront hybrides, mais pas forcément de la même manière que leur aînée. Ferrari étudie en fait la possibilité d'adjoindre au V12 un système de batteries 48 volts. Une hybridation légère qui vient en complément de la traditionnelle batterie 12 volts afin d'alimenter une sorte d'alterno-démarreur dédié à la récupération d'énergie. Mais un système de type KERS est aussi envisagé.

On fait de toute manière confiance aux ingénieurs du cheval cabré pour trouver des solutions qui ne nuisent pas à la performance de leurs modèles, bien au contraire.