Bentley Continental GT Cabriolet : on est monte a bord notre avis

Pour son centenaire, bravant toutes les conditions météorologiques, Bentley a décidé d'enlever le haut et laisser apparaître ses formes et autres atouts les plus séduisants. Quand le pilote du vol Air France numéro 1622 nous a annoncé "un épisode neigeux", on était loin de s'imaginer que nous nous retrouverions à  apercevoir la ville de Munich sous un épais manteau blanc ! La vue du paysage, à  bord de l'avion, suscite des réminiscences du film 2012 notamment cette étrange scène avec cette Bentley qui s'échappe de l'avion.
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Bentley Continental GTC : que du lourd, rien de relou !

La navette nous transporte dans les méandres de Munich et après avoir perdu tous nos repères, nous finissions enfin par pénétrer dans une zone industrielle. Même le chauffeur semble perdu, dans ce nouveau quartier en pleine reconstruction connu sous le nom de Werksviertel.

Mélange de bâtiments à l’abandon, dont l’architecture se compose essentiellement de blocs de béton imposants, certains aux hublots foisonnants, il faut le reconnaître l’ambiance est des plus mystérieuse, pour ne pas dire glauque !

Ce qui achèvera de nous convaincre que nous sommes arrivés à bon port, ce sont ces Bentley alignées en épi devant cette immense fresque graffiti représentant une jungle avec ces singe et hippopotame, cygne et dinosaure qui semblent se déhancher.

Mettez une Bentley dans n’importe quel lieu, aussi effrayant ou étrange qu’il puisse être, elle saura toujours lui conférer une ambiance classe et prestigieuse.

En effet, mitoyenne à cette vaste peinture, se trouve la salle de concert Teknikum, un lieu des plus kitsch où défilent les noms des prochains artistes qui vont se produire.

Ce soir, c’est le DJ Maceo Plex qui est attendu dans le hangar désaffecté où nous nous apprêtons à faire connaissance avec la nouvelle Bentley Continental GT Convertible — plus connu sous le nom de Cabriolet, en français !

L’ambiance est des plus surréaliste ; parmi les convives se trouvent des journalistes, des clients Bentley, des VIP, tous sont harmonieusement bien confondus et difficilement perceptibles dans leur catégorie socioprofessionnelle. « L’idée est de placer la nouvelle Continental GTC dans une zone des plus moderne où on ne l’attend pas… C’est un peu ça, le contre-pied Bentley » explique Anthony Hayek, en charge du marketing et de la communication Europe de l’ouest du constructeur anglais. Dans une volonté de « s’affranchir de la clientèle traditionnelle, masculine allant de 50 à 80 ans, qu’on aura toujours, analyse-t-il, Bentley s’est mis en conquête d’une clientèle plus jeune, venue grâce au Bentayga. » Ces derniers sont majoritairement des entrepreneurs, notamment des femmes, des VIP, des branchés, mais surtout des Rich Kids.

Ces derniers sont tous réunis dans un décor à l’ambiance beach club paradisiaque, avec trois voiliers et des planches de surf, dont l’atmosphère est délicatement parfumée grâce à des bougies Bentley. Les panneaux de signalisation peuvent nous donner un indice d’où se situe ce petit coin de paradis :
« Londres 910 km — L.A. 9 629 km — Sydney 16 269 km — Shanghai 8 802 km — Dubai 4 575 km » des destinations variées et cosmopolites qui font rêver, mais qui reflètent aussi les contrées où les Bentley sont notoires.
Le dernier panneau en dessous confirme bien que nous sommes presque sur une autre planète, le #WorldOfBentley

Les lumières s’éteignent et un court métrage des plus romantique se projette sur la toile située au centre du hangar. Le film et l’intrigue ont tout d’une réalisation cinématographique à la Claude Lelouch : un homme, une femme, tirent à pile ou face avec une pièce de 2 euros pour savoir qui va embarquer au volant de la nouvelle Bentley Continental GT Cabriolet.

Le hasard a désigné Monsieur pour augurer la conduite de la nouvelle GTC. Et tous deux partent en amoureux, longeant la côte de Théoule-sur-Mer, loin des soucis, loin de la ville, loin de tout ! Ah l’amour…

Les lumières se rallument et le rideau tombe. Les voici, les voilà enfin. À gauche Bentley Continental GT Convertible couleur « Ice » et à droite dans sa couleur « Extreme Silver ». Entre les deux, Peter Bosch, membre du directoire chez Bentley Motors s’enthousiaste de nous présenter la nouvelle version Cabriolet de la Continental GT prévue pour printemps 2019.

Une sulfureuse de 2,4 t sur un châssis Porsche Panamera qui cache en son sein un moteur W12 de 6 l développant 635 ch pour 900 nm de couple. Les chiffres sont plus que vertigineux : le 0 à 100 km/h en 3,8 secondes, un bolide capable d’atteindre la vitesse maximale de 333 km/h. De quoi réjouir tous les fournisseurs de Pirelli P-Zero, livrée de série en 21 pouces, les plus extravagants oseront le 22 pouces en option !

Ne vous y méprenez pas, « au-delà d’une voiture de luxe, la Bentley ne se cantonne pas qu’au titre de supercar, il s’agit ici d’une supercar de luxe » insiste Peter Bosch. Autrement dit, vous n’êtes plus dans la cour des grands, mais dans la cour de la haute noblesse automobile !

Daniel en pleine réflexion à bord de la nouvelle Bentley Continental GTC

Bentley Continental GTC : beauté intérieure, mais également extérieure

On notera l’omniprésence du logo « B », — y compris dans le capot sur le bouchon du réservoir d’huile ou en chrome dans la trappe à essence — qui, après une retouche esthétique, rappelle ce chiffre « 8 » porte bonheur, qui évoque la fortune et les jeux de casinos, notamment la roulette ou tout autre jeu de hasard.

Et pourtant à l’intérieur, comme à l’extérieur, rien ne relève du hasard. En effet, les matériaux nobles, « la passion du détail et du fait main » souligne M. Peter Bosch, de ce bijou dessiné et fabriqué à Crewe en Angleterre contribuent à renforcer cette sensation Gran Touring. Un concept que le directeur théorise ainsi : « le Gran Touring, que vous soyez à Paris ou à Berlin, vous voulez partir à la montagne, sans efforts, et vous y arriverez avec une Bentley qui peut aussitôt repartir sans cesse ».

Un objet du désir qui attire de nombreuses femmes, séduites par le scintillement des feux avant façon cristal, de ces commodos qui brillent comme des diamants ou encore des boutons et ouvertures de portes dont le chrome reluit intensément.
Il n’y a pas de doute, la Bentley plaît vraiment aux femmes, probablement parce qu’elle n’hésite pas à se parer d’élégants intérieurs rouge glamour.

Autre détail qui a fini par amuser l’audience, c’est le fameux écran central rotatif. Il suffit d’appuyer sur les boutons : « Screen – Phone – Nav – Car – Media – Source ». Un gadget certes, mais qui rappelle encore une fois les bandits manchots du casino et permet de masquer l’écran digital avec un écran composé d’un thermomètre extérieur, boussole et chronomètre.

Mais l’élément qui étonne le plus c’est son toit ouvrant. Au-delà de sa triple épaisseur, « il s’ouvre très vite » s’exclame Nicolas Pohler, pilote Lamborghini Junior.

Lisa, étudiante en psychologie reste plus pragmatique : « la capote, c’est pas la panacée » confesse-t-elle préférant dorénavant « se sentir plus en sécurité avec un toit en dur ». Au quotidien, elle a « la chance de conduire une Porsche Targa », mais se lamente de l’enfer que peut se révéler d’avoir un cabriolet : « un pigeon a chié sur ma voiture et depuis la tâche ne part toujours pas, à chaque fois que je la vois ça m’exaspère ». Voilà un détail peut-être trivial, mais qui a toute son importance.

Enfin, Bentley c’est aussi un état d’esprit, comme une sorte de gentleman's club, où la générosité égale l’ambition et le raffinement des finitions. Le piège dans ces soirées où vous ne savez pas qui est déjà propriétaire d’une Bentley ou qui est le prochain acquéreur, vous devez savoir vous tenir et ne pas trop tomber dans l’affect au regard de cette sulfureuse GT. Et c’est ainsi qu’en examinant la boîte à gants, je suis tombé sur la fiche plastifiée des tarifs et listings des options. Ayant à peine eu le temps de constater une somme hors taxes à 6 chiffres, une styliste chez un très haut couturier, prénommée Alina, prit place côté passager, me contraignant à ranger la feuille déplaisante où le triangle et la trousse de premiers secours sont facturés à 110 euros !

Son regard me fit immédiatement comprendre qu’au jeu de « qui a une Bentley ? » j’avais déjà perdu ! En effet, le vrai propriétaire d’une Bentley n’a que faire des sommes à six chiffres, qu’ils soient hors taxes ou toutes taxes comprises, qu’il considère comme détail… Bienveillante, mais non moins espiègle, elle me fit un grand sourire tout en réglant son siège, je lui lançai :
— Où devons-nous mettre le cap ?
— À Paris, répliqua aussitôt Alina qui précisa tout naturellement, Place Vendôme. Ensuite, nous explorerons la nature, jusqu’en Italie, en passant par les collines d’Autriche...

C’est sûrement ça, la symbolique de l’infini qu’incarne le « 8 » du logo Bentley.

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