Essai mazda2 2015 dynamique et technologique

Après les réussites Mazda6 (berline) et Mazda3 (compacte), la marque japonaise Mazda poursuit le renouvellement de sa gamme avec la citadine Mazda2, dévoilée récemment et qui sera commercialisée à partir d'avril 2015. Nous avons cependant pu l'essayer en avant-première dans les rues de Barcelone. Dynamique par son design et ses motorisations pouvant dépasser les 100 chevaux aussi bien en essence qu'en Diesel, elle se place en haut de son segment aussi bien par sa taille que par ses prestations. Assez pour sortir du relatif anonymat oùvivotèrent les générations précédentes en France ?
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Une ligne réussie

La quatrième génération de Mazda2 est aussi le quatrième modèle de la gamme Mazda à devoir son design au langage maison « Kodo », qui signifie « l’âme du mouvement ». Il s’agit d’un langage stylistique ayant plutôt vocation à s’étirer, hors il convient parfaitement aux dimensions contractées de cette citadine (4,06 mètres de long). C’est l’aspect ramassé du mouvement qui, au contraire, lui donne son dynamisme : on l’imagine prête à bondir, à l’assaut de la route.

En fait, la nouvelle Mazda2 2015 possède un vrai physique d’athlète, avec d’un côté le dynamisme de ses lignes, on l’a dit, et de son capot plongeant, mais aussi de l’autre côté une présence marquée et l’affirmation d’une certaine personnalité offerte par cette calandre verticale dont les contours chromés finissent en forme d’ailettes vers les projecteurs. C’est ce que Mazda appelle les « Signature Wings ». Cela ne vous rappelle rien ? Regardez la face avant de la DS 6WR ou du nouvel Audi Q3 pour vous rafraîchir la mémoire… Signalons enfin que ce modèle ne sera proposé, à l’image de la Renault Clio 4, qu’en version 5 portes.

A bord de la nouvelle Mazda2

Moderne, l’habitacle de la nouvelle Mazda2 est accueillant, même à l’arrière. Un adulte de plus de 1,80 mètre tient sur la banquette sans avoir à rentrer sa tête, ses coudes ni ses genoux. Il faut dire qu’en gagnant 14 centimètres en longueur par rapport à la génération précédente, la citadine a pu bénéficier d’un espace intérieur agrandi. Très joli, le cuir ornemental « Off White » de notre version d’essai n’est qu’optionnel (750 euros) et laisse sinon la place, sur les sièges confortables mais pas très enveloppants, à divers tissus plus ou moins stylé, selon le niveau de finition. Pour les voyages, le coffre de 280 litres, comme sur la Volkswagen Polo, sera peut-être un peu petit. Heureusement, les sièges arrière se rabattent (60/40 à partir du deuxième niveau de finition), mais cependant sans former un plancher plat.

La planche de bord de la Mazda2 2015 est certes encore recouverte de plastique dur même en finition haute, mais elle se montre très plaisante à l’œil, affichant même un côté sportif (merci les ornementations carbone et le compte-tours central). L’écran tactile du système multimédia et du GPS –ce dernier n’étant cependant de série que sur la plus haute finition– ne se pilote au doigt qu’à l’arrêt. Sinon, il faut passer par une molette crantée agréable à utiliser. L’équipement est digne d’un véhicule du segment supérieur car il peut intégrer l’affichage tête haute, les feux LED à passage automatique feux de route/feux de croisement, l’entrée et le démarrage sans clé, l’aide au freinage d’urgence, etc.

On active le SkyActiv-G

Les rues de Barcelone et ses alentours (la colline de Montjuic par exemple) ont servi de cadre à la partie routière de notre essai. Nous avons pu tester la nouvelle Mazda2 2015 avec deux motorisations : 1.5 Diesel 105 chevaux et 1.5 essence 90 chevaux. Ces deux blocs de génération SkyActiv (SkyActiv-D et SkyActiv-G) se veulent sobre et dynamiques à la fois.

Bien qu’assez rond et faisant preuve d’une belle souplesse à bas régime, le bloc Diesel 105 chevaux semble un peu trop dimensionné pour une telle citadine. Il alourdit le train avant et s’accompagne d’une boite manuelle aux rapports allongés, afin d’arriver à des rejets minimalistes de 89 grammes de CO2/km. Pas mal pour l’environnement, mais nous avons été plus séduit par le bloc essence 90 chevaux, qui permet de réaliser une économie non négligeable de 2 000 euros à l’achat. A 105 grammes de CO2/km (112 en boite auto) et 4,5 litres/100 en cycle mixte, il mérite l’intérêt, d’autant qu’il fait preuve d’une belle discrétion mais aussi d’un certain allant quand on presse la pédale d’accélérateur. Sans doute le meilleur choix de la gamme entre le petit 75 chevaux et le 115 chevaux… qui ne propose pas plus de couple (148 Nm à 4 000 tours/min).

Les sensations au volant s’avèrent agréables, grâce à une direction précise idéale pour la ville et un poids contenu sous les 1 000 kilos. L’amortissement est certes un peu dur, mais les aspérités de la route nous ont semblées bien filtrées. Dans tous les cas, les jantes 15 pouces se montreront meilleures sur ce plan que les 16 pouces.

Un peu chère mais très bien équipée

Même s’ils sont susceptibles d’ajustement d’ici avril prochain, on connaît déjà les tarifs de la Mazda2 2015. Se voulant plutôt haut de gamme, elle débute en finition Harmonie à partir de 14 450 euros. Mais la dotation comprend d’entrée les rétroviseurs et poignées de porte couleur carrosserie, la climatisation, le volant réglable en hauteur et en profondeur, le démarrage sans clé et le Stop & Start.

Le Bluetooth, l’aide au stationnement arrière, les sièges avant chauffants, le régulateur de vitesse et l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces apparaissent avec la finition Élégance (16 350 euros en 1.5 essence 90 ch ; 18 350 euros en 1.5 Diesel 105 ch) alors que la finition Dynamique ajoute l’écran multimédia 7 pouces, l’avertisseur de franchissement de ligne, les jantes alliage et le lecteur CD (17 400 euros en 1.5 essence 90 ch ; 19 400 euros en 1.5 Diesel 105 ch).

Enfin, le haut de gamme Sélection avec tous les équipements technologiques cités plus haut plus les jantes 16 pouces diamantées et la sortie d’échappement chromée se paye entre 18 800 et 20 800 euros selon la motorisation. Manque tout de même dans toute cette liste la caméra de recul…

 

Note : 14/20

 

Bien vu

- Le design dynamique

- L’équipement digne du segment supérieur

- L’agrément des motorisations essayées

 

A revoir

- Le GPS indisponible sur certaines finitions

- L’amortissement un peu ferme

- Les tarifs un peu élevés

 

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