Presentation du dakar 2015

Depuis six années " Le Dakar " c'est l'Amérique. Entendons-nous bien, Amaury Sport Organisation dans son souci de partage et d'aventure a exploré durant cette période avec sa caravane sportive, les terrains exceptionnels qui offriront encore en 2015 un tracé sélectif et fabuleux au plan des paysages dans les trois pays ravis d'accueillir ces fous de l'extrême, à savoir, l' Argentine, le Chili et la Bolivie.

Une course toujours plus exigeante

Du 4 au 17 janvier 2015, 414 véhicules répartis dans les catégories : motos, quads, autos et camions s’affronteront sur un parcours en boucle au départ et retour à Buenos Aires.

On connaît l’engouement des publics de ces pays lointains pour fêter ces pilotes accrocs aux difficultés les plus folles dans le sable inhospitalier ou les pistes infernales. Nous avons pu juger, lors de la grand-messe de présentation de l’épreuve à Paris, combien les pilotes étaient heureux de se retrouver et surtout, pressés de découvrir le parcours, qui devrait se montrer particulièrement sélectif avec des passages époustouflants à plusieurs reprises dans la Cordillère des Andes ainsi que dans le désert d’Atacama. La longueur du parcours (4587 kilomètres) et la généralisation pour tous les types de véhicules d’une étape marathon sans aucune assistance extérieure devraient encore durcir la course, comme s’il en était encore besoin !

En tout cas la recette semble séduire toujours plus de concurrents et il faut bien avouer que les retombées médiatiques sont telles que l’édition 2015 ne manquera pas « d’énergie ». En effet, à regarder les tenues colorées des champions, celles des vainqueurs potentiels en tout cas, on constate que Monster et Red Bull ont jeté leur dévolu sur cette course construite avec de l’adrénaline, de la sueur et le dépassement de soi.

Un plateau de choix

Si en moto, il est difficile d’envisager autre chose qu’une victoire de KTM et sans doute de Marc Coma, les Yamaha ou Honda ne partiront pas battues d’avance. 

En auto, il faut s’attendre à une empoignade plus que sévère entre les Mini et les 2008 DKR Peugeot. Certains esprits chagrins annoncent que les lionnes sont en retard dans leur préparation et prédisent qu’elles ne pourront pas tenir très longtemps la dragée haute à l’armada des Mini. En tout cas, d’autres concurrents expérimentés tenteront bien entendu de contredire les pronostics qui allaient bon train dans les allées du Pavillon Gabriel. Nous pensons  notamment aux : Gache et son buggy SMG, Gordon sur son Hummer, Lavielle sur son Toyota Hilux, De Villiers sur Toyota ou encore Sousa sur Mitsubishi. 

L’immense champion Stéphane Peterhansel, expert s’il en est de ce genre d’épreuve avec 11 victoires au compteur (6 en moto, 5 en auto), a bien voulu répondre à nos questions.

Stéphane, après avoir gagné avec autant de marques différentes cela t’inspire quoi de repartir de zéro avec Peugeot sur le Dakar ? 

« C’est déjà un grand honneur. Pour moi Vatanen qui traversait le Ténéré à 200 km/h c’est une image qui m’est restée dans la tête pour ma première participation au Dakar, et c’était … en 1988 ! Aujourd’hui rejoindre Peugeot pour ce défi, ce grand challenge de retour au Dakar et d’essayer de gagner, m’honore énormément et je crois que cela va être également le dernier challenge de ma carrière. J’aimerais bien être le pilote qui va amener la victoire à Peugeot. »

Avec toute l’équipe tu as effectué de nombreux essais, quelles sont tes impressions de pilotage avec cette nouvelle « bête » ?

« En auto j’ai toujours piloté des quatre roues motrices, là on passe à une deux roues. Cela exige beaucoup de finesse de pilotage, il faut glisser mais juste un petit peu. Si on est trop agressif, on n’avance plus ! Mais on a une bonne sensation, un vrai plaisir à piloter. Après, je suis impressionné par une deux roues motrices dans les terrains comme dunes et sable. Je pensais que les deux roues allaient être un handicap, en fait avec les gros diamètres de roues, grosses suspensions, le système de dégonflage  des pneus, ça fait qu’on passe super bien dans les dunes. Pour l’instant  que du positif avec en plus, beaucoup moins d’impact pour la nuque, le corps en général aussi grâce aux grands débattements des suspensions. »

Peterhansel se montre donc optimiste quant aux performances et déclare tout de même que Peugeot n’a pas l’immense expérience d’une certaine concurrence qu’il connaît bien et indique que Peugeot multiplie les essais pour rattraper le temps perdu.

Avec réalisme le pilote conclut en disant : « C’est une première année, il faut bien lancer le programme, mais chez Peugeot Sport il y a une vraie passion de la compétition et de vraies compétences, si bien que nous devrions rapidement arriver à gagner même si sur ce Dakar nous ne sommes pas à l’abri d’un pépin technique. »

On le voit, le terrain de jeu favori de ces fous d’immensité attire et fascine toujours autant les concurrents (665) avec 53 nationalités représentées au départ.

Nous terminerons par un clin d’œil en direction du très éclectique Romain Dumas qui passera de la Porsche officielle d’endurance à un buggy engagé par MD Rallye Sport et portera les couleurs du mécénat de la chirurgie cardiaque.

Crédit photographique: Gilles Vitry, La Revue Automobile

 

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