Retromobile a la cote

Durant 5 jours, les amateurs de véhicules anciens ont pu vibrer au Parc des expositions de la porte de Versailles. Et nombreux furent-ils, puisque plus de 110 000 visiteurs ont participé à l'événement oùquelque 800 Invités avaient apporté leurs plus beaux bijoux pour notre plus grand plaisir.

Bien entendu, La Revue Automobile était présente à ce 42e opus‚!! Nous avons pris le temps de nous replonger dans les 70 dernières années de Ferrari, de retrouver le spectaculaire groupe B des véhicules de Rallye ou encore d'assister à la très prisée vente aux enchères ArtCurial qui a, cette année encore, marqué les esprits avec quelques 32 millions d'euros de vente !
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Ferrari, 70 bougies

Les organisateurs du salon ont souhaité rendre un hommage particulier à Ferrari, qui fête cette année son soixante-dixième anniversaire. Pour l’occasion, quelques modèles mythiques de la marque de Modène étaient exposés. Un bref aperçu...

Bijou de légende, une magnifique 166 mille miglia, remportant la première course des 24 h du Mans, en 1948 avec à son volant, les pilotes Luigi Chinetti et Lord Selsdon. Elle remporta également la Targa Florio la même année, avec notamment un pilote français à son volant, Igor Troubetzkoy. Et le palmarès ne s’arrêta pas là : Coupe de Spa, championnat du monde de F1, course de vitesse de Goodwood...

Une autre star, une monoplace 500 F2 remportant en 1952 et 1953 les 24 h du Mans... Tout simplement ! L’étoile, celle qui brille parmi les stars, la très élégante 250, présentée au salon en version SWB, elle est la dernière version des 250, remplacées en 1964 par la 275 GT. C’est un V12 de 3 L qui anime la belle à la hauteur de 280 ch à 7 000 tr/min. Un chef d’œuvre ! Voilà un très joli clin d’œil à la Scuderia, mais également à l’homme qui, en 1929 créa la Scuderia et qui, en 1947, lança la marque Ferrari : Enzo Ferrari, décédé en 1988. Depuis, un modèle portant son nom est sorti en 2002.

Groupe B, no limit !

Une période exceptionnelle pour les constructeurs puisque cette catégorie, créée en 1982, autorisait tous les excès et surtout les 4 roues motrices. Autant dire que la cavalerie était lâchée ! Seule contrainte pour pouvoir participer aux rallyes dans cette catégorie, 200 modèles devaient voir le jour an chaque année. Des puissances phénoménales. La belle 205 T16 avec son 1,8 L turbo en position centrale arrière a connu 2 évolutions, puisque, débutant avec quelque 365 ch, elle est passée à 530 ch et a été travaillée pour atteindre 650 ch pour la spectaculaire course de Pikes Peak. L’ensemble sur base du moteur 1,7 L ou XU8T pour les intimes. Elle fut sacrée Championne du monde de rallye en 1985 et 1986 avec notamment Jean Todt à la direction technique et Ari Vatanen et Bruno Saby à son volant.

Audi riposta avec la Quattro Sport, en 1985, qui disposait de 400 ch. Gros travail aérodynamique plus une augmentation de la puissance de 550 ch, elle fut le véhicule le plus puissant engagé dans la compétition. Cependant, Audi dut se contenter d’une seule victoire en 1985 pour la S1. Il serait possible d’aborder les Visa groupe B et autres BX 4TC ou encore les Lancia rallye 037 de Cesare Fiorio préparées juste avant les Lancia Delta S4 et leur 1,8 de 460 ch. Toutes n’étaient pas présentes, mais ont marqué l’histoire du Rallye. Un excellent moment passé devant ces perles de la compétition automobile ! Quel passionné n’a pas eu un regard béat devant la vidéo d’Ari Vatanen à Pikes Peak ?



La vente aux enchères automobile la plus renommée d’Europe

De son côté, la vente aux enchères ArtCurial a encore établi un record cette année. Sur les 154 lots proposés, les trois quarts ont été vendus pour un total de 32 millions d’euros. C’est néanmoins sans compter la vente exceptionnelle de la Ferrari 355 S Spider Scaglietti à 32,1 millions réalisée lors de la même vente, en 2016, qu’ArtCurial a estimé cette évolution du chiffre d’affaires.

La maison, détenue par la famille Dassault, acquiert une très bonne réputation en Europe, puisque cette vente est désormais considérée par les amateurs comme la plus renommée en Europe. Il faut dire que les trois commissaires-priseurs, Hervé Poulain, Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff, ont mené cette vente de près de 8 h de bon train !

Le record de la plus grosse vente pour 2017 est ainsi détenu par une Ferrari Dino 206 P Berlinetta, dessiné par Pininfarina et vendue à 4,4 millions d’euros. Pas si mal ! Vous pouviez vous offrir une Lamborghini Muira, également proposée à la vente ce vendredi, ou bien une magnifique Mercedes 300 SL vendue à 1,1 million d’euros. Bien plus « français », une Citroën DS 19 cabriolet de 1965 a changé de propriétaire contre 101 000 € ! Une bagatelle… Même Johnny Hallyday s’est jeté dans la mêlée… comme vendeur ! En effet, une Harley Davidson Softail Springer 1340 cm3 de 1989 a quitté son garage contre 280 000 €. L’argent sera reversé à une association pour la construction d’orphelinats au Vietnam. Félicitations à Laetitia pour le travail de conviction et bien sûr, merci Johnny !

Pour finir, Sébastien Loeb a de son côté vendu une 911 Carrera pour la somme de 220 000 euros. Frustré, il trouvait que la DS4 marchait bien mieux ! (CQFD… !) Cette année encore, une réussite pour le salon Rétromobile, vivement la suivante…  E. FERRARI : « Je n’ai jamais été un grand constructeur, je n’ai jamais rêvé de l’être. Je reste un artisan provincial. »

Qui l’eût cru ! Merci Enzo !
Bonne route ! #drivesafe

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