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La Renault Clio, c’est un des modèles emblématiques de la marque au losange, aux côtés du Modus, de l’Espace, ou encore de la Megane. Arrivée à sa 5e génération et après avoir été écoulée à 16 millions d’exemplaires, la génération actuelle s’est vu reprocher un design un peu trop sage et trop proche de la précédente génération.
La marque a bien écouté les critiques, tandis que ce restyling marque les premiers pas visibles sur un modèle de série de Gilles Vidal, dernièrement débauché de chez Peugeot après 10 années passées à la tête du design.
Si, au même titre que pour le Renault Rafale, certains verront sur ce restyling une part de l’ADN Peugeot, il n’en est rien, et je vous renvoie ainsi poliment à mon analyse sur ce sujet.
Comme dit précédemment, la Clio 5 revue arbore une face avant qui évolue grandement. Finie la signature lumineuse en forme de C et encore vue sur les Renault Austral et Espace. Place à une calandre élargie rappelant, certes, la gamme Peugeot, mais mettant en avant des motifs faisant écho au losange de la marque.
Si en présentation statique, la Clio 5 restylée en imposait déjà, cette impression se confirme dans la rue durant cet essai. La finition « esprit alpine » ajoute des nuances de gris ainsi que des badges et des jantes de 17 pouces spécifiques.
À l’arrière, les modifications sont plus légères, et c’est surtout le masque des feux qui adopte un côté « crystal clear », rappelant les Lexus d’antan et détonnant avec le style de l’avant. Autre particularité : l’emplacement de la caméra de recul, toujours aussi visible au milieu du losange sur le hayon, qui enlève un côté haut de gamme.
Bon point pour la Clio 5 : la palette des couleurs est variée et la marque offre de série l’Orange Valencia, tandis que les coloris plus traditionnels/ternes deviennent des options à 600 €. À l’intérieur, la marque n’a pas souhaité procéder à de profonds changements.
En même temps, l’intérieur de la Clio 5 ne souffre pas la critique, tant au niveau de la bonne qualité des matériaux que de sa disposition. La Clio 5 bénéficie toujours de compteurs digitaux (de série sur toutes les finitions) ainsi que d’une grande tablette tactile verticale de 9,3 pouces (sur cette « esprit alpine ») toujours aussi réactive et lisible.
Au final, seule une nouvelle sellerie mixte TEP/tissu fait son apparition ainsi que de nouvelles textures pour la planche de bord. Concernant la finition « esprit alpine », elle introduit des sièges plus enveloppants ainsi que des seuils de porte spécifiques et un drapeau français sur la planche de bord (ironie du sort, la Clio 5 n’est pas produite en France).
Les sièges avant se montrent toujours aussi confortables et offrent un bon maintien, mais se révèlent un peu courts au niveau de l’assise, avec un espace entre les cuisses et le bord du siège que l’on ressent. À l’arrière, les places restent correctes, avec une assise bien creusée et pouvant dépanner pour un long trajet à plusieurs.
Du fait de la motorisation hybride, le volume de coffre descend à 254 l (-63 l par rapport aux versions thermiques), bien en retrait par rapport à une Peugeot 208 (certes, proposée uniquement en thermique ou microhybride) et ses 311 l. Même une Toyota Yaris Hybride fait mieux avec 286 l. À noter : si vous optez également pour la roue de secours, en option à 200 €, vous réduirez encore un peu ce volume…
Les motorisations de la Clio 5 restylée n’évoluent pas, en dehors du 1.3 TCe de 140 chevaux quittant le catalogue et un léger gain de puissance de 140 à 145 chevaux pour cette version hybride à l’essai. Au même titre qu’une Toyota Yaris, le système associe motorisations thermique et électrique avec une petite batterie rechargée durant la conduite.
Une fois lancée, la Clio 5 évolue en environnement urbain en toute simplicité. Le système hybride, prévu pour fonctionner environ 80 % du temps en tout électrique, m’emmène en douceur dans les rues de la région de Belgique : autant dire que la teinte bleue de notre modèle d’essai égaye sans difficulté le paysage morne.
Silencieuse et douce, la citadine ne rechigne pas non plus à se bouger avec vivacité lorsque le besoin se fait sentir. De ce fait, malgré son gabarit de citadine, la Clio 5, forte de ses 145 chevaux, ne rechigne pas à aller enchaîner les kilomètres sur autoroute avec de bonnes relances à la clé (et un 0 à 100 km/h abattu en 9,3 secondes).
Lors de francs départs, la bascule entre le moteur thermique et l’électrique fonctionne de manière transparente et sans à-coups. Seule la sonorité un peu braillarde du moteur thermique (moindre par rapport à celui d’une Yaris Hybride) viendra perturber l’habitacle, mais pas de quoi vous forcer à hausser la voix pour vous faire entendre.
S’il est possible de forcer l’utilisation du moteur électrique, il est également possible de forcer la régénération de la batterie sans toutefois préciser le pourcentage minimum à atteindre, comme sur une hybride rechargeable. Après plusieurs kilomètres, je serais de bien mauvaise foi de dire que cette citadine n’est pas plaisante à conduire.
En réalité, la Clio 5 cumule les points positifs, à commencer par un très bon niveau de confort préservant ses occupants, y compris sur les routes pavées. La monte de 17 pouces équipant notre finition « esprit alpine » y contribue quelque peu, mais ce sont surtout les efforts de la marque en la matière qui sont perceptibles.
En réalité, c’est son châssis qui m’a le plus impressionné, avec une auto vive sur la route comme dans les virages. La direction est douce mais remonte bien les informations tandis que le châssis s’inscrit bien en courbe.
Seule la boîte automatique à crabots s’est montrée passable par moments, avec quelques bruits générés et un certain manque de réactivité lors de kick-down sur voie rapide. Enfin, lors des manœuvres, la disposition du levier fait que l’on a un temps d’hésitation avant de comprendre sur quelle position celui-ci est positionné, pouvant générer des marches avant comme arrière non désirées.
Sachez également que si la lisibilité des informations sur les compteurs est correcte, la cinématique d’hybridation m’a donné l’impression d’être en léger décalage avec la réalité (et promis, c’était avant les 10 cocktails que j’ai fait cette constatation).
Si la voiture en elle-même s’avère être une excellente surprise, la consommation n’est pas en reste sur cette motorisation hybride. À force de jouer avec cette Clio 5 sur différents types de routes, les consommations moyennes se sont avérées séduisantes, oscillant entre 5,2 l en la sollicitant, et un magnifique 4,1 l/100 en adoptant une conduite normale.
Il aurait été tentant de pouvoir la confronter à la Peugeot 208 II comme à la nouvelle Toyota Yaris, mais les essais presse n’ayant pas encore eu lieu, je vous renvoie en attendant à leur présentation.
Je tue le suspense d’emblée : la Clio 5 restylée avance des tarifs plutôt attractifs. Ceux-ci démarrent à 18 500 € et vont jusqu’à 27 400 € pour cette version d’essai équipée du moteur E-Tech 145 chevaux ainsi que de la finition « esprit alpine ».
La marque offre un large panel de motorisations qui sont le GPL (TCe 100 GPL), un diesel (DCi 100), 2 essences (SCe 65, TCe 90) et une full hybrid 145 chevaux, mais fait l’impasse sur une version 100 % électrique. Attention toutefois, la marque fait le forcing sur certaines motorisations.
Ainsi, sur les milieu et haut de gamme, seuls les TCe 90 chevaux et full hybrid 145 chevaux sont disponibles. Les autres motorisations sont uniquement disponibles sur la version d’entrée de gamme. Sur les 3 niveaux de finitions, la version intermédiaire « techno » à 20 900 € se veut déjà bien équipée pour un usage quotidien, en incluant de série la climatisation automatique, la caméra de recul, ou encore la reconnaissance des panneaux ainsi que le maintien dans la file.
Pour un surcoût de 2 500 €, la finition « esprit alpine » peut convenir à ceux qui souhaitent ajouter des éléments de design et avoir des compteurs digitaux de 10 pouces ainsi que le système Easy Link de 9,3 pouces. Sur les finitions « techno » et « esprit alpine »
Face à la Clio 5, la Peugeot 208 fraîchement restylée n’a pas encore annoncé ses tarifs, mais la marque sochalienne a pour habitude de les revoir à l’augmentation. En se basant sur les tarifs de la version avant restyling, ceux-ci sont déjà supérieurs à ceux de la Clio 5 restylée et vont de 19 200 € à 30 020 € (pour un simple PureTech 130), voire 40 000 € pour la version 100 % électrique.
La marque fait ainsi l’impasse sur le diesel et sur une offre full hybrid, préférant miser avec ce restyling sur des versions hybrides 48 V de 100 chevaux et 136 chevaux, ainsi que sur une version 100 % électrique de 156 chevaux.
Mais il ne faut pas oublier pour autant la Toyota Yaris (qui plus est, est made in France, elle). Ainsi, ses tarifs vont de 18 200 € à 27 450 € avec seulement 3 motorisations essence et hybride, que sont les 72 chevaux et 120 chevaux ainsi qu’une version full hybrid de 116 chevaux.
À noter qu’une version full hybrid de 130 chevaux a été annoncée récemment, apportant un peu plus de peps (couple, puissance et 0 à 100 km/h), mais point de prix donné pour le moment.
Face à une Clio 5 « techno », la Yaris actuelle est tout aussi bien équipée pour un tarif quasi identique. La « nouvelle » version met toutefois à jour ses équipements de conduite avec l’arrivée d’une instrumentation numérique et en a profité pour peaufiner ses assistances électroniques.
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