Tout commence à l’aéroport de Porto. Ici, les gens du marketing d’Audi ont envoyé par camion les premières nouvelles A6 sorties des usines. Toutes garées et alignées à la perfection.
Premier constat : il n’est pas si facile de la distinguer de l’ancienne génération. Bien sûr, les lignes sont plus vives, la calandre nettement plus large, les jupes latérales prennent du volume tout comme le bouclier avant et le pare-chocs arrière qui laisse croire à de belles sorties d’échappement. Mais en y regardant de plus près ils sont « fake ». La signature lumineuse évolue grandement avec l’adoption de feux matriciels à LED devenus dynamiques à l’avant tout comme à l’arrière. Pour parfaire le style, chacune des roues bénéficie de grosses jantes en aluminium.
La huitième génération d’A6 est évidemment plus grande, plus large et moins haute que sa devancière. Pour les passagers à l’arrière, bonne nouvelle : il y a plus de place pour les jambes que dans la BMW Série 5 et la Mercedes Classe E. D’ailleurs, ses passagers pourront brancher leur Smartphone sur l’une des deux prises USB disponibles et même régler leur propre climatisation bizone.
À l’avant, deux grands écrans dominent la console centrale. La technologie est reprise de la limousine A8 et de son pendant sportif l’A7 Sportback. Ici, on contrôle le système d’infodivertissement sur l’écran supérieur et les fonctions de confort sur l’écran tactile du bas. Pour ne pas quitter la route des yeux, le système MMI Touch Response peut être commandé par la voix. La navigation est également dotée d’une fonction d’autoapprentissage : en fonction de vos préférences d’itinéraire, elle ajuste ses suggestions. Bref… de quoi rester des heures avec le manuel d’utilisation en main !
Sous le grand capot moteur de cette grande berline, se cache une toute nouvelle génération de moteurs équipés d’un système hybride léger. Kézako ?
Sous ce terme, se cache en fait un système électrique évolué combinant une batterie de 48 volts et un alternodémarreur. En plus de fournir de la haute tension et du jus pour les équipements électriques, le moteur peut très rapidement passer en « roue libre ». Les ingénieurs annoncent pour l’A6 des économies de carburant d’environ 0,7 l/100 km.
Le premier est un moteur diesel de trois litres de 286 ch avec 620 Nm de couple. Il accélère à 100 km/h en cinq secondes et est limité électroniquement à 250 km/h. Audi revendique une consommation moyenne de 5,5 l/100 km et des émissions de CO2 de 142 g/km. Un peu plus tard, vers la rentrée, la gamme de turbo diesel s’enrichira des 40 TDI avec ses 204 chevaux et du 45 TDI offrant 231 chevaux.
En haut de la gamme, l’A6 propose un six cylindres en ligne de trois litres. Lui, il carbure à l’essence et développe 340 chevaux pour un couple gargantuesque de 500 Nm. Le 0 à 100 km/h est expédié seulement en 5,1 secondes. Il est également limité à 250 km/h. Sa consommation moyenne mixte est donnée à 6,7 l/100 km et ses émissions de CO2 sont de 151 g/km. Soit un malus de CO2 contenu à 2 453 €. Une excellente performance d’autant qu’elle dispose de la transmission quattro et de la boîte automatique.
Avec Étienne, nous avions donc le choix entre l’A6 grise et son coupleux 50 TDI et une Audi A6 55 TFSI blanche immaculée en finition S Line. La tendance étant sur l’essence et les autoroutes portugaises offrant des virolos à gogo, nous n’avons pas pu résister à la 55 TFSI.
Le style de notre nouvelle A6 est véritablement dynamique. Sa calandre noire, qui fait oublier les deux radars entourant le logo, fait son effet. Mais ne confondons pas tout. Une Audi, et surtout une A6, reste une arme dédiée aux voyages. Sa stabilité en ligne droite est donc excellente et il suffit d’une pichenette sur la pédale de droite pour la transformer en une véritable locomotive !
Dans les grandes courbes, pas de gros soucis sauf si l’on fait fi des limites de vitesse. À très haute allure, le train avant aura tendance à allonger sa courbe. Le train arrière est quant à lui imperturbable avec ses roues arrière directrices qui ne rechignent pas à suivre la cadence.
Si l’autoroute est clairement son cheval de bataille, nous avions également droit aux virages serrés de l’arrière-pays. Avec sa carrure, la chose se complique naturellement. Si les suspensions pneumatiques offrent un confort de roulement digne d’une Rolls, le poids de l’engin poussera les occupants sur l’extérieur du virage. Un clic sur le « drive select » pour positionner la berline A6 sur « dynamic » arrangera largement l’affaire.
Les épingles auraient dû dévoiler les limites sportives de la berline, sauf lorsqu’il s’agit de ressortir de ceci, le système quattro se révèle impeccable avec une motricité imperturbable.
En véritable spécialiste des aides à la conduite, Audi ne pouvait faire l’impasse sur ses dernières technologies pour sa nouvelle A6. Il faut dire que les ingénieurs n’ont pas fait dans la demi-mesure avec pas moins de 23 capteurs utilisant des radars, des lasers et des caméras.
Avec cet attirail, cette A6 est presque autonome sur autoroute. Le régulateur de vitesse adaptatif s’occupe de garder la vitesse et les distances avec la voiture de devant alors que l’auto reste bien au milieu des lignes grâce à l’aide de maintien dans les voies. En gros, vous activez toutes les aides, posez les mains sur les genoux et vous vous laissez porter par la belle. Du moins pendant 8 secondes, car la réglementation oblige le conducteur à reprendre le contrôle.
Notons également l’arrivée des fonctions parking pilot et garage pilot qui permettent à la berline de se garer, de quitter une place de stationnement, d’entrer dans un parking ou d’en sortir de façon autonome. Le conducteur peut sortir de la voiture avant d’activer et de surveiller le processus à l’aide de l’application myAudi sur son smartphone ; pour cela, il doit appuyer en continu sur la touche de la commande correspondante.
L’ombre sur le tableau reste son appétit. Si en consommation normée le constructeur est capable d’afficher 7 litres, dans les faits, comptez le double en conduite vigoureuse et au moins 12 litres en écoconduite. Question tarifs, il nous est impossible de vous en dire plus. À ce jour, ils ne sont pas encore communiqués, mais attendez-vous à une légère augmentation versus sa devancière. De quoi placer notre modèle aux alentours de 70 000 €.
Bien vu :
- Confort somptueux des suspensions pneumatique
- Prise de roulis à très très haute vitesse
- Rayon de braquage digne d’une citadine
- La technologie embarquée
À revoir :
- Train avant légèrement mollasson
- La consommation réelle loin des normes
- Les deux radars au milieu de la calandre sont disgracieux
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