La dégringolade du marché
Commençons par le premier acte de notre drame : la chute vertigineuse du marché automobile. En 2022, il a reculé de 10 % par rapport à l'année faste de 2021. Une descente aux enfers causée par des pénuries de composants aussi fréquentes que les embouteillages du périphérique parisien, des retards d'approvisionnement dignes des quêtes interminables d'un
RPG, et l'impact continu de la pandémie. C'est comme si le marché automobile avait pris un virage serré et avait perdu le contrôle de sa trajectoire.
La situation ne s'est pas améliorée au début de 2023, même si le marché du neuf tente de retrouver son équilibre. Malheureusement, l'offre reste aussi maigre qu'un régime post-fêtes, avec une durée moyenne des contrats
LLD qui a grimpé de 38,1 mois en 2021 à 40,7 mois en 2022. Autrement dit, les voitures sont devenues des locataires à long terme, un peu comme des squatteurs professionnels. Cela signifie également que les résiliations ont baissé de 24 %. Le marché de la
LLD semble donc se réorienter vers les véhicules d'occasion, un peu comme si l'on cherchait des trésors cachés dans des greniers oubliés.
En outre, le paysage réglementaire s'est transformé pour embrasser la
Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), les
Zones à Faibles Émissions (ZFE-m), et une fiscalité plus lourde sur les véhicules polluants. L'électrique est en passe de devenir la nouvelle norme, avec plus d'un véhicule sur cinq en
LLD qui est désormais électrique ou hybride rechargeable. C'est comme si la mobilité se décidait à passer au vert, un peu comme si le marché avait enfilé un gilet fluorescent.
Les clients à la recherche de l'équilibre budgétaire
Les clients, qu'ils soient professionnels ou particuliers, sont à la recherche de stabilité financière dans cet océan de bouleversements. La maîtrise du budget est la préoccupation majeure, comme si l'on tentait de jongler avec des factures en équilibre sur une roue de vélo. Les loueurs doivent se montrer agiles, en proposant une visibilité sur les coûts, des contrats flexibles, et une transparence inégalée sur l'état du marché. Les clients veulent être rassurés, choyés, comme s'ils étaient des enfants perdus dans un grand magasin.
Malgré une légère augmentation moyenne de 5,6 % des contrats LLD par rapport à 2021, la
LLD apparaît toujours comme une option budgétaire attrayante. C'est un peu comme si, malgré l'inflation, le coût moyen des contrats
LLD n'avait augmenté que de façon anecdotique. C'est presque trop beau pour être vrai.
De plus, les clients, qu'ils soient professionnels ou particuliers, réclament de la souplesse en fin de contrat. Ils veulent avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. Les loueurs doivent jongler avec les demandes variées de leur clientèle, en proposant des véhicules d'occasion pour les particuliers et des modèles plus modestes pour les professionnels. Bref, c'est un peu comme si les loueurs devaient être à la fois des magiciens et des équilibristes.
Se démarquer dans l'arène de la LLD
Pour se distinguer dans cette arène de la LLD, il faut plus que des acrobaties basiques. Il faut être un véritable funambule de la mobilité. La relation client est devenue le Graal, un Graal qui, il faut bien l'admettre, pèse lourd sur les épaules des professionnels. Les clients réclament de la proximité, de la compréhension et des solutions sur mesure. En somme, ils veulent qu'on leur tienne la main dans ce labyrinthe automobile.
Certaines sociétés, comme Arval, se sont transformées en oracles de la mobilité, anticipant les tendances du marché comme s'ils consultaient les astres. Ils se positionnent comme de véritables partenaires du client en matière de mobilité élargie, comme si le loueur était devenu le mentor du client dans le monde complexe des transports. Il y a même un observatoire pour guetter les signes du marché, comme si les loueurs étaient devenus des chasseurs de trésors du XXIe siècle.
Les données, cette quête du Graal
Dans cette quête sans fin du
Graal de la location longue durée, les données jouent un rôle crucial. Elles permettent la maintenance prédictive, la gestion des coûts et l'analyse des habitudes des conducteurs pour leur offrir des tarifs d'assurance plus avantageux. C'est un peu comme si les données étaient devenues la baguette magique des loueurs, capable de résoudre tous les problèmes.
Cependant, l'autorisation du conducteur est essentielle, car on ne peut pas jouer avec les données de quelqu'un sans son consentement, c'est comme si les données étaient devenues les secrets d'un magicien, et il faudrait une clé spéciale pour y accéder. Mais la demande de données est en constante croissance, notamment chez les loueurs et les gestionnaires de flottes. C'est comme si les données étaient devenues le Saint-Graal, convoité par tous.
La vague verte : le virage écologique
L'environnement est devenu le nouveau cheval de bataille de la location longue durée. Les incitations fiscales poussent les acteurs du marché à verdir leur flotte, comme si la chlorophylle était devenue la nouvelle star. Les véhicules diesel sont en déclin, tombant de 34,3 % des immatriculations
LLD à 27,1 %, tandis que les
électriques et les
hybrides rechargeables grimpent à 19,9 %. Le marché s'est converti au vert, un peu comme si les voitures avaient été touchées par la grâce.
Mais ce virage vers l'écologie ne se limite pas à la motorisation. Il englobe aussi l'intégration des véhicules d'occasion dans les offres de
LLD, la mise en place de solutions de partage de véhicules, les formations à l'écoconduite, et surtout, l'arrivée de la multimodalité en
LLD. C'est comme si la location longue durée s'était transformée en un écosystème complet de mobilité durable.
Un avenir optimiste, malgré tout
Après les montagnes russes des dernières années, une lueur d'optimisme apparaît à l'horizon. Même si le volume de véhicules immatriculés en 2022 est inférieur de 30,9 % par rapport à 2019, la
LLD maintient sa part de marché à 27,3 % des immatriculations globales. Une performance qui ressemble à une remontée héroïque après une période difficile.
La diversification vers les mobilités douces et la multiplication des technologies (numérique, données, intelligence artificielle, etc.) sont perçues comme de véritables opportunités de croissance. Les loueurs anticipent un retour aux niveaux de 2019 au cours de l'année 2024, comme si le marché se préparait à un nouveau départ.