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Pour utiliser ces autoroutes toutes neuves mais désertées par la population, le « Führer » souhaite que chaque foyer possède un véhicule, pratique et à bas prix. Il lance donc le grand projet d’une « Voiture du Peuple », Volk (peuple) et Wagen (voiture) en Allemand, créant le nom de la marque par la même occasion. Un appel d’offres est lancé et le choix se porte d’abord sur la NSU (fabricant de motos et autos allemandes fondée en 1893). Mais cette dernière ne correspond pas totalement aux critères du nouveau Chancelier.
C’est Jacob Werlin, distributeur de voitures Daimler-Benz et officier SS qui conseille à Hitler de contacter Ferdinand Porsche, dont les affaires en tant que consultant automobile marchent au mieux et dont le Führer a déjà entendu parler. Adolph Hitler a des critères stricts pour cette voiture. Elle doit être économique ; ne pas dépasser un prix de vente de 1000 Marks, ne pas consommer plus de 7l au 100km, posséder 4 vraies places, un moteur de 1000cm3 et doit être capable de rouler à 100km/h.
Dès 1934, Ferdinand Porsche travaille sur le projet. Ingénieur de génie autodidacte il était d’abord destiné à devenir ferblantier (fabricant d’ustensiles en fer blanc), comme son père. Un soir où son père rentra du travail et vit sa maison entièrement illuminé grâce au générateur électrique créé par son fils, il décida que son avenir était ailleurs. Choix judicieux qui permit aux marques Volkswagen, puis Porsche de voir le jour plus tard.
Ferdinand Porsche part aux Etats-Unis, observe la façon de travailler des usines Ford et Général Motors, s’en inspire, fasciné par la productivité à grande échelle. Le 12 Octobre 1936 il présente au Führer 3 prototypes, refusés. Un 4e sera proposé en 1938 puis validé par le Chef du IIIe Reich.
Une usine est construite à Wolfsburg, inaugurée en grande pompe avec la présence d’Hitler, et des officiers SS. On y voit le drapeau du « Deutsches Arbeiter Front » (le Front du Travailleur Allemand) : un cercle en roue dentée au centre duquel flotte une croix gammée. C’est la même roue dentée qui sera utilisée comme premier logo Volkswagen, comme pour rappeler que la future coccinelle est bien fabriquée sous l’égide du Front nazi.
La voiture est un succès phénoménal en Allemagne, abordable et pratique elle se vend bien et sera exportée par la suite. C’est en France qu’on lui donnera le surnom de « coccinelle » dans les années 50 en raison de sa forme.
1937 : Ferdinand Porsche adhère au parti nazi, il en recevra d’ailleurs la plus haute distinction des mains d’Adolph Hitler lui-même. Il faut souligner qu’à cette époque et pour des raisons économiques, beaucoup d’industriels et grands patrons adhéraient au parti.
Concernant le logo Volkswagen : 2 versions subsistent. La première raconte qu’un Autrichien : Nikolai Borg aurait créé le V surmontant le W à la demande du ministère du travail allemand, ce qui est démenti par la marque. La seconde version dit que c’est un ingénieur de chez Volkswagen : Francis Xavier Reimspiess qui a croqué en 1937 le célèbre logo, sans qu’on lui en fasse la demande. Ferdinand Porsche aurait décidé d’adopter ce logo après l’avoir vu traîner sur le bureau de l’ingénieur, en lui remettant 100 Marks pour le féliciter.
Le logo n’a pratiquement pas évolué hormis la suppression de la roue dentée après la seconde guerre mondiale. A cette époque, le fondateur de Volkswagen : Ferdinand Porsche est directement associé au nazisme, il est même accusé par la France d’avoir contribué directement à la déportation de 8 responsables de l’usine Peugeot de Sochaux, pour faits de résistance. L’un d’entre eux : Auguste Bonal a d’ailleurs été abattu par la Wehrmacht le 23 Avril 1945. Exténué par le comportement rebelle des cadres français, le fondateur de Volkswagen aurait directement demandé à Hitler de faire déporter ces hommes.
Au sortir de la guerre, le gouvernement français prétexte une visite des usines Renault, et demande à Ferdinand Porsche, son fils Ferry (fondateur de la marque Porsche) et Anton Piëch (fondateur associé de Porsche) de donner leur avis sur la toute nouvelle 4cv. Une fois sur le sol français, les trois hommes sont arrêtés pour crimes de guerre, et travail forcé de français déportés. Ferdinand Porsche reste enfermé dans une prison de Dijon durant 20 mois et sera libéré contre une prime de 1 million de francs. Les 3 hommes rentrent en Allemagne.
Ferry gère alors la société et lance la Porsche 356, fer de lance de la marque éponyme qui prend naissance. 78 000 exemplaires seront vendus en 15 ans. L’histoire raconte que Ferdinand Porsche aurait été terrassé par une attaque cardiaque en voyant toutes les sportives gravées de son nom en face de son usine, en 1951.
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