En Europe, en dehors des réglementations ahurissantes de nos gouvernements successifs, les automobilistes délaissent petit à petit les anciennes silhouettes de voitures, pour se pencher sur les SUV de toutes tailles.
Après les SUV de grande et moyenne taille, les constructeurs proposent dorénavant des SUV de segment B. C’est-à-dire, les SUV urbains. Notre Hyundai Kona arrive donc dans un segment en plein boom et qui n’a de cesse de prendre des parts de marché.
Pour vous faire une idée plus claire de ce que l’on trouve dans le segment des SUV urbains, sachez que les stars sont les : Peugeot 2008, Renault Captur, Citroën C3 Aircross, Seat Arona, Opel Crossland X et autres Kia Stonic.
Ce Hyundai Kona vient donc jouer des coudes avec une multitude de motorisations essence et diesel, pour se faire une place au soleil. Mais ce n’est pas tout. Puisqu’aujourd’hui, Hyundai est capable de nous vendre un Kona propulsé par une motorisation électrique.
Les insoutenables et incessantes attaques sur votre mobilité vous inquiètent. La solution à court terme est d’opter pour une voiture électrique. Mais l’offre est plus que restreinte. Il y a bien sûr la star Renault ZOE, la très chère BMW i3, le sportif SUV électrique Jaguar i-Pace et la joviale Citroën e-Méhari, mais tout cela ne vous correspond pas. Eh bien, il semblerait que Hyundai ait entendu et compris ce besoin en proposant cette Kona electric qui offre le choix entre deux variantes.
La version d’accès s’équipe d’un moteur électrique développant 136 ch pour 395 Nm de couple, et affiche des performances déjà appréciables avec un 0 à 100 km/h couvert en 9,7 secondes pour une vitesse max de 155 km/h. Sa batterie de 39,2 kWh et sa consommation de 13,9 kWh/100 km offrent une autonomie théorique de 312 km.
La seconde version est bien plus pétillante avec une puissance en hausse qui atteint 204 canassons et conserve son couple de 395 Nm. Pour fournir assez de jus à cette cavalerie, la batterie passe à 64 kWh. Pour les chiffres, cette Kona electric 64 kWh, expédie le 0 à 100 km/h en 7,6 secondes alors que l’aiguille du compteur de vitesse n’ira pas plus loin que 167 km/h. Son autonomie gagne des kilomètres avec une moyenne normée de 482 km. Voilà de quoi rassurer les conducteurs effrayés à l’idée de tomber à court de courant…
Il est impossible de parler de voiture électrique sans écrire sur le temps de recharge. Si vous ne voulez utiliser que le réseau domestique et ses 220 volts, sachez qu’il vous faudra 14 h 30 et même 23 h 45 pour la version à plus de 200 ch.
En installant une WallBox de 7,2 kW ce temps passe à 6 heures pour la « petite » et 9 h 35 pour la plus puissante.
Hyundai précise néanmoins que ses deux Kona électriques acceptent la recharge rapide, de 100 kW, délivrée par les bornes qui commencent à s’imposer un peu partout. Elles peuvent alors, toutes les deux, récupérer 80 % de leur autonomie en 54 minutes.
Prenons d’abord place derrière le volant. Pour ma part, le constructeur m’a offert pour ce premier galop d’essai, sa version la plus puissante.
Comme toute voiture électrique qui se respecte, elle impressionne par son couple instantané qui arrache le macadam à la moindre pression de la pédale de droite. Hyundai a véritablement bien travaillé son châssis. La Kona, et cela malgré les 1 600 kg sur la balance, est agile, se faufile aisément dans la circulation et ne manque pas d’allant. Se jouer du trafic de la capitale est un jeu d’enfant et tout cela dans le plus grand silence.
Une fois sur les petites routes de campagne, cette Kona m’intrigue, car elle est plutôt amusante à piloter. La masse des batteries placées tout en bas lui offre une assise qui est difficile à mettre en défaut et ses canassons électriques sont carrément sportifs. Ils offrent des accélérations et des reprises à estomaquer quelques turbo diesel. Du côté des suspensions, il faut avouer que la petite secoue l’équipage un peu plus que de raison. Rien de dramatique toutefois…
Je reprends raison et j’actionne mon mode « conduite pépère ». Le silence est bien présent et je scrute les informations sur les compteurs digitaux permettant d’afficher les informations propres à la propulsion électrique. Ainsi, je régule au maximum, le niveau de charge de la batterie et le flux d’énergie. Pour maximiser son autonomie, je joue avec le système de freinage régénératif. Il se règle via les palettes de commande derrière le volant.
Côté style, la Kona électrique se démarque franchement des versions thermiques. Principalement par la face avant et la calandre fermée. À ceci se rajoutent des jantes pleines et des bas de caisse argentés.
Dans le cockpit, le dessin est plus classique. Trop d’ailleurs ! Les plastiques sont d’une qualité quelconque, tout comme les ajustements. Au moins, l’ergonomie est correcte. Il faut dire que le système multimédia est naturellement accessible depuis une tablette tactile de 7 pouces posée sur la planche de bord. Le dispositif comprend l’Apple CarPlay et Android Auto. Pour information, le coffre diminue légèrement, de 361 à 332 litres.
Si la Hyundai Kona à propulsion essence est vendue sous la barre de 18 000 €, en version électrique, elle, fait grimper son tarif à 38 400 € et même 44 900 € avec la Kona electric 64 kWh Executive.
La réponse à cette question n’est pas si simple, surtout si l’on
prend en compte la réalité écologique d’une voiture électrique. Car bien
au contraire de ce que l’administration dit, la voiture électrique
d’aujourd’hui est une gabegie pour la planète. Si elle n’émet pas de CO2
au pot d’échappement, elle a tout simplement déplacé la pollution.
En effet, les coûts écologiques d’extraction du Lithium-Ion
pour les batteries, l’électricité pour la faire avancer et le
retraitement de cette batterie (qui sera hors services après 1 200
recharges tout comme votre Smartphone) sont, selon plusieurs études,
plus néfastes que nos moteurs carburant au diesel, équipés de filtres
stockant les particules et d’AdBlue.
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