Car, il faut l’avouer, le nom de Maserati ne revient guère spontanément dans les esprits, sauf de certains spécialistes et autres fins connaisseurs automobiles. Certes, les automobiles Maserati sont rares dans les rues – fort heureusement pour leurs possesseurs – ce qui augmente le prestige de la marque italienne et crée a fortiori un emballement, attisant la curiosité, à chaque apparition de ses modèles sur les routes.
Croiser une Maserati, qu’elle soit d’antan ou contemporaine laisse difficilement de marbre. Une Italienne discrète dont chaque apparition ne passe pas inaperçue. Élégante, sans tomber dans le bling-bling, elle affiche des performances sulfureuses avec son moteur V6 de 350 chevaux développé en partenariat avec Ferrari.
La prodigieuse Italienne, parée de sa plus belle tenue couleur bleu noble, Blue nobile, avec ces reflets étoiles qui scintillent, aux traits incisifs à l’avant et aux courbes somptueuses à l’arrière, reconnaissable avec son trident emblématique au centre de la calandre béante, fascine toujours autant.
Levante, n’est ni une Maserati qu’on aurait surélevée ni, et encore moins, un simple SUV. En effet, ce dernier est capable d’affronter toutes les situations. Il s’agit d’une question beaucoup plus complexe à laquelle on peine à trouver une réponse. Car quand on est à bord de la Levante, l’on se sent dans l’univers Maserati. Le gabarit de l’auto épouse parfaitement la route et ses trajectoires, que ce soit dans les rues étroites de Paris ou en périphérie de la ville où Sa Majesté ne craint ni les automobilistes du dimanche ni les autres types de véhicules qui spontanément s’écartent. Ainsi, ce qui paraît un mastodonte s’impose tout naturellement dans le flot d’automobiles pour s’en échapper sans encombre, telle une caresse dans le vent.
Une perception exceptionnelle qui vient corroborer le nom de la belle Italienne. Car Levante vient du mot « levant » qui fait référence au vent d’Est doux et très humide soufflant en méditerranée.
Quand vous prenez place à bord de la Maserati Levante, le démarrage se fait au bouton ! Et aussitôt, vous réveillez toute une écurie. Sitôt l’écurie de chevaux italiens réveillés, vous poussez le plaisir encore plus loin en enclenchant le mode « Sport ». Désormais, la symphonie devient plus rauque et menaçante, une présence animale imperceptible se fait sentir. Le son du pot d’échappement, qui vient d’ouvrir ses clapets, change de ton et l’on passe sur un chant de ténor.
Même si la Levante est équipée d’enceintes Bower Wilkins avec des réglages audio des plus fins et que l’on a la playlist musicale la plus élaborée, l’on n’a qu’une seule envie la plus spontanée : éteindre la radio, conduire dans le silence et jouer des palettes au volant !
En effet, l’échappement ici a toute son importance, car il est le chef d’orchestre qui, de sa voix rauque, chantonne, rythme les accélérations et la conduite puis finira définitivement de vous convaincre de baisser les fenêtres, fermer toute source de musique extérieure pour ne vous focaliser que sur la mélodie roulante.
Chaque vrombissement crée une petite jouissance interne. Il faut l’avouer, on en redemande !
En ville, sa vision méduse et l’on n’hésite pas à tomber le rapport inférieur pour faire rugir le moteur qui se laisse aller à un concert de pétarade des plus jouissif, tant pour les passagers que pour les passants.
Péage franchi, nous voilà allégés de la rançon ; pour la peine, ça sera démarrage canon.
On remarquera sur le pare-soleil la griffe Ermenegildo Zegna qui a soigneusement habillé l’intérieur des Maserati en finition Gran Lusso avec des inserts chromes, bordés de cuirs, des matériaux de soie, pour un intérieur des plus raffinés.
Des vrais cuirs que l’on ne se lasse pas de caresser. Un habitacle où l’on plonge dans le règne du sophistiqué, le luxe sans tomber dans le superficiel et encore moins bling-bling. Une chose est sûre, nous sommes dans l’éloge et le règne du beau.
Parce que les Italiens, en matière de goût vestimentaire, de raffinement et d’apparat n’ont rien à envier à leurs voisins. Leur grandeur et générosité s’illustre notamment dans le souci du détail, ici dans la sulfureuse Levante, il se note à travers tous les recoins de la voiture, jusqu’à l’étui carte grise, les poignées de maintien en alcantara, mais jusque dans le coffre où les parapluies sont griffés à l’effigie du fameux trident de Bologne.
La classe a l’italienne, c’est dans doute cela. L’esprit Moderato cantabile, dans un SUV capable d’affronter des situations off road sévères, mais aussi avoir un étui de carte grise, des grattoirs à givre ou encore deux parapluies Maserati à portée de mains, pour, dans n’importe quelle condition ou saison, avoir la classe là où les autres ne l’auront pas !
On apprécie :
La classe italienne, le souci du détail.
On regrette :
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