Essai skoda 4x4 4 roues valent mieux que 2

Si Skoda est largement reconnue pour son rapport prix/prestations, il n’en demeure pas moins qu’elle dispose d’une gamme complète de véhicules à quatre roues motrices. Toutes sobrement nommées : « 4x4 ». Une discrétion marketing qui n’enlève pas son intérêt. Je suis parti en Autriche, là où les températures hivernales existent toujours, pour en découvrir les secrets.

Les modèles Skoda 4x4 dans la gamme…

Avec un total de 6 modèles à transmission intégrale, la gamme Skoda 4x4 se décline au choix avec des TDI ou des moteurs essence, comme dans le reste du groupe VW d’ailleurs. Une preuve, s’il y en avait besoin, que le 4x4 a la cote ! Du côté du tout chemin compact, nous comptons le Skoda Yeti. Le porte-drapeau : la nouvelle Superb et sa variante Superb Combi sont disponibles à la commande en version 4x4. Le cœur de gamme, l’Octavia, en proposant une interprétation Scout et une sportive RS, est également de la partie.

La suite avec le Skoda Kodiak

À l’instar des marques premium allemandes, Skoda va se lancer sur le segment des grands SUV courant 2016. Les rumeurs parlent d’un Skoda Kodiak. Si le nom reste encore incertain, l’on sait que ce nouveau SUV sera basé sur la plateforme MQB et qu’il sera capable de recevoir jusqu’à 7 personnes. Avant de voir la version définitive de cette nouvelle Skoda Kodiak à Paris, le constructeur nous dévoilera son étude de style au salon de Genève qui aura lieu du 3 au 13 mars.



Technologie Haldex !

Le système Haldex, grâce à son architecture légère qui utilise un embrayage à 4 disques géré électroniquement par pression d’huile, est capable d’entraîner les roues arrière en condition précaire. Le reste du temps, le système laisse les roues avant s’occuper de la traction. De quoi économiser de précieuses gouttes de carburant ! L’Haldex fait également office de différentiel. Il peut répartir le couple entre les deux roues d’un même essieu pour obtenir la meilleure adhérence possible.

Un petit tour, pour en savoir plus.

Les premiers tours de roue se feront en Yeti. Le parcours mélange la ville et les routes longilignes des autoroutes autrichiennes. Pas de quoi mettre en avant la transmission intégrale. Ce n’est qu’au bout d’une centaine de kilomètres que l’aventure commence. Les gens de Skoda nous ont préparé une piste de quinze minutes à travers une forêt enneigée. Et c’est ici que mon Yeti fera des merveilles. Avec ses pneus neige et son système 4x4, le Yeti avale chaque pente sans difficulté. Au bout du chemin, une piste de glace fait son apparition avec une ribambelle de nouvelles Superb 4x4.

Là, les ingénieurs me demanderont de prendre les clés de la Superb et de tester l’efficacité du système 4x4 en conditions extrêmes. Après une reconnaissance avec un pilote, me voici en train de rouler sur cette piste de glace. Les pneus neige, de grande série, font a priori bien leur boulot. Mais tour après tour, j’augmente la cadence. C’est dans ces conditions que la Superb 4x4 va le plus me bluffer. Alors que j’ai du mal à tenir debout avec mes chaussures à crampons, elle se permet de passer les virages avec facilité. Les quatre roues motrices récupèrent chaque petite glisse, pour garder l’auto dans sa ligne. Il faudra des vitesses hors de propos, conjuguées à une exagération des mouvements du volant, pour avoir enfin droit à une grande glisse.

Démonstration est faite.

La marque tchèque dispose d’un excellent système 4x4. Largement de quoi rouler en toute sécurité. Nous concernant, je vous donne rendez-vous d’ici trois à quatre semaines pour découvrir notre essai Skoda Octavia RS et les lignes de la nouvelle Skoda Kodiak.