On ne présente plus la Volkswagen Coccinelle, qu’il s’agisse du modèle original ou de son interprétation moderne. Pour améliorer son attractivité auprès d’un public nostalgique, le constructeur multiplie les versions : le nouveau millésime répond à tous les goûts, avec notamment une version Couture haut de gamme, une déclinaison Dune surélevée et la Denim, un revival de la Jeans.
Sous le signe du jean :
La Beetle évolue par de très petites touches pour ce nouveau millésime, avec des blocs optiques redessinés et des boucliers retouchés. Toutefois, les habitués du modèle profiteront de plus grandes possibilités de personnalisation avec de nouveaux stickers, de nouvelles jantes allant de 17 à 20 pouces et un habitacle personnalisable.
La Volkswagen Coccinelle Denim se distingue par une présentation spécifique. Les jantes au style rétro de 17 pouces s’accompagnent de la nouvelle teinte Stonewashed Blue, de marquages Denim et de quelques habillages propres à cette version. La sellerie en tissus Denim singe la célèbre toile bleue connue en confection. Le constructeur pousse même le thème en posant des poches latérales sur les sièges et une étiquette Beetle. Une ambiance pop qui colle parfaitement à l’image de la nouvelle Coccinelle de Volkswagen.
À la cool :
Au milieu des motorisations proposées, nous avons opté pour le 1,4 litre TSI de 150 ch et 250 Nm de couple. Un choix très cohérent, à nos yeux, pour ce type de voiture. La mécanique se montre particulièrement souple et volontaire, malgré un léger temps de réponse entre la pression sur la pédale d’accélérateur et la transmission au sol, via les roues avant. Un agrément accru avec la boîte DSG7 à double embrayage, même si cette unité qui fait référence n’est pas exonérée de reproches dans sa gestion.
Les petites roues permettent de préserver le confort du cabriolet. L’amortissement est doux, avec des mouvements de caisse suffisamment maîtrisés lorsque le rythme s’accélère et une bonne filtration des irrégularités de la chaussée, en nombre sur les routes défoncées de l’Île de Beauté. L’agilité est au rendez-vous, avec un train arrière parfois joueur sur certains gros freinages à l’approche d’une courbe, mais un rythme sportif ne convient pas forcément à la Coccinelle Cabriolet : le train avant avoue vite ses limites d’adhérence et la direction, très (trop ?) légère ne permet pas de lire suffisamment la route.
Le prix du mythe :
La Beetle se déguste à un train de sénateur, en n’oubliant pas de replier la capote en toile Denim (une opération qui s’effectue en seulement 10 secondes et jusqu’à 50 km/h), en profitant des paysages de la Corse et de l’habitacle très accueillant. Les plus geek regretteront peut-être le manque d’équipement ou le petit écran du GPS, qui a de plus tendance à prendre des raccourcis impraticables.
Comme son illustre ancêtre, la Volkswagen Coccinelle Cabriolet est le symbole de la coolitude. Avec son caractère, le 1,4 litre TSI est le choix idéal pour profiter des beaux jours, le coude, haut perché, sur la portière. Toutefois, pour les plus pointus, la Coccinelle repose sur un châssis qui, s’il n’est pas dénué de bonnes qualités en matière de comportement, accuse le poids des années.
La nouvelle Coccinelle Cabriolet est disponible à partir de 26 290 euros. Un prix qui grimpe à 32 140 euros dans le cas de notre modèle d’essai Denim équipé de la boîte DSG7.
Note : 13/20
Bien vu :
- Plaisir de conduite
- Élasticité du moteur
- Capote très rapide
À revoir :
- Coffre de 225 litres
- Direction muette
- Prix
2023 12031 km Manuelle Essence
2024 14059 km Manuelle Essence