Les chiffres de l’Astra break
Opel profite de la sortie officielle de son break Astra, pour nous faire découvrir la dernière génération de son 4-cylindres diesel de 1,6 litre. Gavé d’air par un turbocompresseur à double étage, il développe maintenant 160 chevaux et 350 Nm de couple dès 1 500 tr/min. Ainsi pourvu, l’Astra Sports Tourer ne réclame que 8,1 secondes pour passer de 80 à 120 km/h sur le 5e rapport. En consommation normée, il ne demanderait que 4,2 litres de gazole aux 100 kilomètres (112 grammes de CO2 par kilomètre).
Une performance énergétique rendue possible par une cure d’amaigrissement concoctée par les ingénieurs. Alors que la dernière génération de l’Astra Sports Tourer affiche pratiquement les mêmes dimensions que son prédécesseur – soit une longueur de 4,70 m, une largeur de 1,87 m et une hauteur de 1,50 m –, sa nouvelle architecture profondément allégée lui permet d’annoncer entre 100 et 190 kg de moins que le modèle précédent.
Dans la vie de tous les jours, le break est bien amorti. Le Sports Tourer offre un compromis qui devrait satisfaire la majorité des conducteurs, car il efface efficacement les irrégularités du terrain. En haussant le ton, le moteur dévoile ses vertus et son couple. Jamais pris à défaut, le châssis s’inscrit en entrée de courbe avec vivacité. Il permet à l’Astra de virevolter de virage en virage.
Dans la soute
Le coffre, enjeu important pour le segment, a fait l’objet de moult attentions. Si sa capacité de chargement de 540 litres, voire 1 630 litres banquettes rabattues, n’est pas révolutionnaire, les ingénieurs lui ont apporté une praticité bien venue.
La porte du coffre peut désormais s’ouvrir sans les mains. Pour cela, il suffit de passer le pied sous le pare-choc. Un second mouvement du pied et le hayon se referme. Bien commode lorsqu’on a les bras encombrés ! Naturellement, le hayon peut aussi être libéré par la télécommande ou un bouton situé à l’avant, côté conducteur. Dans la soute, des rails et des filets permettent d’arrimer le chargement en toute sécurité.
À la chasse aux boutons !
Le tableau de bord de l’ancienne génération comptait, sans aucune exagération de ma part, au moins une centaine de boutons. Le nouvel opus, grâce à son écran tactile et à une gestion appropriée des commandes, rentre dans le rang en minimisant le nombre de ces verrues. Le système est également compatible avec l’Apple CarPlay et l’Android Auto. Une bonne chose ! Mais Opel essaiera toujours de vous vendre son abonnement « OnStar » qui permet d’appeler un service de conciergerie à même de vous aider dans vos recherches. L’intérêt d’un tel service ? MMMMmmm ?ùVendre un abonnement aux clients.
Bilan
Pas de surprise ! En reprenant la base de la berline compacte, le break se révèle comme nous l’attendions, c’est-à-dire un break familial, sérieux et bien conçu. Son nouveau moteur s’acquitte parfaitement du boulot et s’avère un compagnon de voyage agréable et économique avec une moyenne de 6,7 litres aux 100 km.
Note : 14/20
Bien vu :
- Le volume
- Conduite sereine
- Sans gros reproche
À revoir :
- Manque de peps au volant
- L’abonnement OnStar
Photos : Julien Fautrat
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