Peugeot 3008 3008 BlueHDi 180ch S&S EAT8
2019 109719 km Automatique Diesel
Tout cela est forcément alimenté par la frustration de deux grands champions qui ne retrouvent pas leur splendeur passée. Alonso chez Ferrari, tout en attaquant toujours comme un beau diable irait bien voir ailleurs, pourquoi pas chez Red Bull, où Vettel se morfond d’être dépassé par Ricciardo. Celui-ci refuserait-il de rejoindre la grosse équipe allemande Mercedes quand Hamilton, lassé d’être devenu malgré lui le faire valoir de Rosberg dans ce team, n’aurait rien contre le fait de revenir sur ses terres anglaises, c'est-à-dire chez McLaren.
Un circuit tourniquet
Mais ne nous égarons pas, même si tout cela existe bien en toile de fond de la vie souterraine du paddock, c’est pour la course en Hongrie sur le circuit du Hungaroring, non loin de Budapest, que nous sommes mobilisés. Le tracé assez sinueux et une piste moins large que celles habituellement pratiquées, lui vaut le surnom de tourniquet malgré ses 4,381 kms de développement. Ceci incline à regarder avec attention la grille de départ puisque l’on sait les dépassements plus que difficiles, à la régulière.
Pour une fois, Vettel (Red Bull) en première ligne aux côtés de l’indomptable Rosberg (Mercedes, sixième fois pôle man cette saison), doit échafauder des plans de retour vers la victoire dont il n’a plus goûté la saveur depuis bien longtemps. Les jeunots Bottas (Williams) et Ricciardo (Red Bull) ne peuvent sans doute pas penser autrement ce qui nous vaut d’entrée de jeu malgré la piste très humide un départ viril surtout de la part de Vettel (Red Bull) et Bottas mais aussi du rusé Alonso (Ferrari).
Une course mouvementée, toute en stratégie et en anticipation
Par contre, parti des stands Hamilton a beau croiser les doigts pour pouvoir slalomer au mieux, afin d’oublier la mésaventure d’une fuite d’essence ayant mis le feu à sa monoplace lors de la première partie des qualifications, il se rate au second virage et repart sans plus de dommage. Ensuite c’est la course la plus débridée et la plus tactique qui va se dérouler. Qui saura le mieux utiliser l’opportunité des sorties du safety car lors des accidents, qui anticipera le mieux l’évolution des conditions météo. On peut dire qu’à ce petit jeu Button (McLaren) s'est loupé en misant sur le retour de la pluie et Rosberg hypothèque gravement ses chances de victoire en ne rentrant pas au moment de la sortie du premier safety car. Qu’importe, la course connait des épisodes passionnants avec une lutte finale circonscrite entre le revenant Alonso très spectaculaire mais qui se fait avaler à deux tours de la fin par l’excellent Ricciardo (Red Bull), alors que l’incroyable Hamilton réussit à contenir de la manière la moins civile qui soit son équipier Rosberg.
Toute la science de la course du couple Alonso/Ferrari n’aura pas suffi à couper les ailes à un jeune et talentueux Ricciardo dont la monture a repris des couleurs tout comme celle de son coéquipier Vettel piégé en tête à queue, cependant au 32ème tour.
Au terme des 70 tours de ce tourniquet hongrois le classement s’établit donc ainsi : Ricciardo devant Alonso puis suivent dans l’ordre Hamilton, Rosberg, Massa, Raikkonen, Vettel, Bottas, Vergne et Button.
On a dénombré 6 abandons : M.Ericsson (Caterham) Accident ; Grosjean(Lotus) Accident ; N.Hulkenberg (Force India) Accident; S.Perez (Force India) Accident; K.Kobayashi( Caterham) et E.Gutierrez (Sauber) sur problèmes mécaniques.
Au championnat du monde des pilotes Rosberg avec 202 points voit son équipier revenir avec 191 points devant Ricciardo 131 points.
Au championnat des constructeurs, évidemment, Mercedes 393 points mène devant Red Bull Renault 219 points et Ferrari qui retrouve sa troisième place avec 142 points.
Le prochain Grand Prix de Belgique aura lieu le 24 août.
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2018 114165 km Manuelle Diesel
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