Apparue au salon de Francfort en 1983, la Porsche 959 a été une révolution, comme la plupart des supercars mort-nées qui ont découlé des projets initiés pour le Groupe B. En 1986, la version routière de la 959 sort des chaînes et vient se frotter aux Ferrari F40, suivie quelques années plus tard par les Jaguar XJ220, Bugatti EB110 et Lamborghini Diablo.
Le pilote allemand Jürgen Lässig a fait l’acquisition d’un exemplaire, mais quelques kilomètres après en avoir pris possession, il a eu un accident sur l’Autobahn à la vitesse de 225 km/h. Entièrement détruite, la voiture a été rachetée par un collectionneur, qui a restauré la supercar et qui l’a au passage transformée en cabriolet avec l’aide de Auto Becker.
Cet exemplaire dispose encore de toutes les pièces de rechange qui permettent au propriétaire de modifier la Porsche 959 à sa guise. Modèle unique, elle est aussi qualifiée comme étant la seule 959 « trois en un » : elle peut être un cabriolet avec un pare-brise à montants, un speedster ou un coupé, puisque le toit d’origine fait office de hard-top. Une conversion particulièrement ingénieuse.
La supercar de Zuffenhausen dispose aussi de la même mécanique d’origine, à savoir le flat-6 2,8 litres biturbo, d’une puissance de 450 ch. Ce moteur est l’un des premiers à adopter le refroidissement à eau (les cylindres sont toujours refroidis par air), bien avant la Porsche 996. La 959 s’autorise un 0-100 km/h en 3,7 secondes, un 400 mètres D.A. en 11,8 secondes et une vitesse de pointe de 317 km/h.
Aucun prix de vente n’a été annoncé par le vendeur situé en Italie, mais il pourrait en réclamer près de 1,1 million de dollars. Rappelons qu’une Porsche 959 strictement d’origine s’échange à près de 1,4 million d’euros lors des ventes aux enchères.
2019 57629 km Automatique Essence
2019 43449 km Automatique Essence