La police londonienne autorisee a verbaliser les vehicules les plus bruyants

À chaque saison estivale, les grandes villes d’Europe accueillent une riche clientèle venue du Moyen-Orient. Outre les villes de Genève, Cannes ou Paris, la capitale du Royaume-Uni est devenue une destination phare. À l’origine, les familles venaient passer du bon temps en Europe ce qui leur permettait en même temps de surveiller de près leurs petites affaires.

Sauf que les plus jeunes ont grandi et qu'il a commencé à être bien vu d’aller à Londres en période estivale accompagné de sa (ses) supercar(s). Un véritable festival qui a transformé certains quartiers chics de la ville en zone de non-droit. Devant leurs camarades et les caméras des spotters, cette jeunesse dorée s’est adonnée à divers débordements : circulation en sens inverse, courses sauvages, drifts aux coins de rue et concours de rupteur.

Alors que la police locale a déjà mené des actions, dont une sérieuse opération coup de poing en 2011, où quelques conducteurs ont vu leur permis et voiture(s) saisis et alors que les tensions étaient retombées les années suivantes, la saison 2014 a été un nouveau calvaire pour les riverains.

Si la police ne compte pas baisser les bras sur les infractions au code de la route, elle est désormais également autorisée à verbaliser les conducteurs qui utiliseraient un régime inapproprié ou qui stationneraient avec le moteur allumé trop longtemps. Le texte de loi adopté dans le Royal Borough de Kensington et Chelsea prévoit des amendes allant de 100 à 1 000 livres. Les riverains pourront aussi signaler les contrevenants à la police en appelant un numéro permanent.

De plus, le souverain du Qatar ne peut se permettre aucun froid diplomatique. Après son investissement de 1,7 milliard d’euros dans l'enseigne Harrod’s, dont la riche clientèle londonienne est le fond de commerce, les enjeux politico-économiques de cette histoire pourraient également donner lieu à des sanctions si les riverains venaient à boycotter le luxueux établissement.