En effet pour participer au championnat IMSA il convient que les voitures dispose du pédalier en arrière de l’axe des roues avant, ce qui conduira inévitablement à allonger l’empattement d’’une 956 pour créer une 962. Par ailleurs le double turbo était interdit.
Elaborée en 1984, la Porsche 962 s’illustre immédiatement en remportant les 24 heures de Daytona dès 1985 puis encore en 1986, 1987, 1989 et 1991.
La version 962 C que l’on voit apparaitre aux 24 heures du Mans 1985 correspond à l’adoption du moteur double-turbo. Ce sera une claque pour l’usine puisque le proto est battu par la Porsche privée 956 engagée par R. Joest. Cette lourde tâche de laver l’affront et de faire oublier la glorieuse 956 sera menée à bien en 1986, 1987 et 1994.
Des règlements plus ou moins rigoureux visant à sauver l’endurance permirent au rusé Dauer de s’engouffrer dans la brèche ouverte pour présenter un modèle 962 homologué pour la route.
La silhouette inimitable de la 962 reste gravée dans les mémoires et Porsche et l’auto fait la joie de quelques collectionneurs, fans absolus de cette référence en matière de compétition.
L’usine Porsche n’ayant plus gagné Le Mans depuis cette période faste, souhaite écrire une nouvelle page victorieuse en endurance avec ses 919 hybrid. Le championnat du monde 2015 nous promet de belles passes d’armes à l’issue desquelles il ne serait pas étonnant de voir Porsche s’imposer face à une concurrence redoutable et féroce.
Archives photographiques: Gilles Vitry La Revue Automobile
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