Pour certaines têtes trop pensantes à l’Assemblée nationale, l’Impôt sur la fortune ne permet pas le développement économique et sera donc reformé. En revanche, les signes extérieurs de richesse, considérés comme « des biens non productifs », seront touchés par une nouvelle taxe.
C’est notamment le cas des grosses cylindrées, voitures de sport et limousines de prestige, qui seront touchées par cette taxe sur les biens de luxe. Conformément à nos premières informations, le barème débutera à partir de 36 cv fiscaux, et grimpera progressivement de 500 euros par cheval fiscal, et ce avec un plafond fixé à 8 000 euros. Ce dernier est atteint dès 52 cv fiscaux.
Cette nouvelle taxe vient s’ajouter au coût habituel de la carte grise, ainsi qu’au malus écologique, inévitable pour les voitures de cette envergure. En 2018, le barème évolue aussi, avec un plafond de 10 500 euros dès 185 g de CO2.
Ainsi, à titre d’exemple, une BMW M550i (donnée pour 37 cv et 204 g/km de CO2) immatriculée en Île-de-France affichera une carte grise au prix de 12 707,55 euros. Le certificat d’immatriculation d’une Nissan GT-R (49 cv et 275 g/km de CO2) réclamera dans le même département un chèque de 19 261,35 euros, soit près de 20 % du prix de vente de la GT.
2018 67215 km Automatique Essence
2023 54377 km Automatique Essence