Bienvenue à Skodaland : SKODA, le transport dans tous les sens du terme

Eu égard du nombre de SKODA que l'on croise sur la route, le fait que la police fait honneur au constructeur national, Prague pourrait être rebaptisée Skodaland. De surcroît, les usines sont implantées non loin d'ici. À Mlada Boleslav se trouve le cœur d'une industrie dans laquelle on produit notamment les plateformes MEB pour le groupe Volkswagen ainsi que les batteries pour leurs véhicules électriques.

SKODA, ce sont aussi des scooters électriques, avec Be rider, un deux-roues d'une autonomie de 70 km d'autonomie, destiné aux jeunes et en libre-service à Prague.

Et c'est l'occasion pour nous d'embarquer à bord de la nouvelle SKODA Scala, édition Monte Carlo. Sous sa belle robe rouge se cache un moteur 1.0 turbo essence de 110 chevaux, relié à une boîte automatique de 7 rapports.
Petit détail amusant : la clé à « l'ancienne » comme on les aime, avec ce bouton pressoir pour la rétracter. Dommage qu'ils aient condamné le contact avec un bouton pressoir, car on se sent un peu bête avec cette clé qui traîne et qu'on ne sait pas où ranger. En effet, dans l'espace en dessous de la console de bord, Benoît, mon copilote, a déjà posé son smartphone pour le recharger sur le coin dédié à la charge par induction. Alors, je décide de la ranger dans l'espace sous l'accoudoir central. (Note pour nous-mêmes, et pour Fort Boyard : ne pas oublier la clé.) Petit détail encore plus amusant et qu'on aime d'autant plus, le frein à main manuel.

SKODA et ses automobiles sont également connues pour avoir des habitacles les plus logeables. Pas étonnant que les artisans taxis en soient des plus friands. Car ici, on ne parle pas d'une petite valise dans le coffre, on emporte avec nous le gros sac Bauer. Celui qui est capable d'embarquer toute la panoplie nécessaire pour un hockeyeur sur glace, patins compris.
On notera le soin d'avoir disposé de nouveaux rangements pour smartphone à l'arrière avec des prises USB-C.
Une belle voiture où un soin particulier a été confié au design, car le constructeur tchèque a décidé de vraiment prendre en compte l'aspect esthétique comme premier critère d'achat, a contrario de Tesla.

Pour comprendre en quoi l'esthétique d'une auto a toujours été fondamentale, il faut revenir aux débuts de l'automobile. Une époque où les caisses avaient des looks de phaétons, de caisses à savon, de carrosses, de sulfureuses, mais elles avaient de l'allure et de l'authenticité.

Un certain cachet qui s'est perdu et dont tout le monde convient, notamment lorsque l'on pénètre dans le musée SKODA où l'on se retrouve téléporté un siècle auparavant. Il suffit d'effleurer la peinture sur la carrosserie d'une Laurin & Klement typ SG 1913, et vous en avez déjà des frissons.
Plongez la tête à bord et humez ce parfum d'antan, admirez les haut-parleurs positionnés à l'avant pour le klaxon. On se dit que ça doit faire un sacré boucan et on se rappelle cette scène mythique dans The Mask. Notre guide s'empresse de nous faire une démonstration. Hélas, la batterie a été déconnectée.

D'autres voitures nous rappellent clairement les autos du dessin animé iconique d'Hanna-Barbera, les Fous du volant, avec la probable ancêtre de la Cavaillac d'Al Carbone ou cette voiture de course qui ressemble étrangement à celle de Pierre de Beau-Fixe. Des automobiles imposantes, aux dimensions notoires et aux couleurs détonantes, qui sont maintenant exposées, telles des œuvres d'art dont on rêve secrètement de pouvoir les démarrer et faire un tour avec.

Mais le clou du spectacle sera dans cette annexe, surprotégée par une grille et une autre porte avec alarme, où sont cachées les sportives mythiques de SKODA, dont cette Ferat. Elle provoque des réminiscences de Batmobile et a émerveillé les autres journalistes lorsque notre guide l'a ouverte par le dessus. L'ingénierie a été réglée jusqu'au volant, qui accompagne l'ouverture de l'habitacle. Tels des enfants, les plus connaisseurs n'ont pas résisté à faire un tour à bord de ce manège d'époque.

Skoda essaie d'être sur tous les terrains, y compris sur celui du numérique avec SKODA AUTO DigiLab, un incubateur qui développe de nombreuses initiatives liées aux mobilités. On pense particulièrement à Chakratec, un système de stockage d'électricité développé à Tel-Aviv. Ou bien HoppyGo car sharing qui met en liaison 4 000 propriétaires avec 180 000 utilisateurs. Enfin, il y a l'application Citymove, un agrégateur de déplacement multimodal, une initiative qui a le mérite de proposer une petite alternative dans un marché plus que monopolisé.

Que ce soit dans un aéroport, sur route, dans un musée, dans le cloud… Quand on parle de tous les terrains, on le pensait vraiment. En effet, SKODA ne se contente pas que de rouler des mécaniques ou de faire des ronds de jambe avec de la data.
Toujours dans la mouvance de mobilité et de sensations de glisse, le constructeur est surtout le sponsor national de l'équipe de hockey sur glace.