La BMW Série, c’est un des modèles phares de la marque à l’hélice. Traversant les époques, elle en est aujourd’hui à sa 7ème génération et continue de grandement s’écouler sur les marchés.
Si les E46 et F30 resteront pour moi les styles les plus réussis, celui de la G20 restylée reste néanmoins intéressant, évoluant bien avec le temps et reconnaissable pour une « BM ». Ainsi, le restyling concerne surtout la face avant avec de nouveaux projecteurs ainsi que quelques ajustements sur la calandre, sans pour autant transfigurer le modèle tandis qu’à l’arrière, c’est encore moins perceptible avec seulement un diffuseur arrière plus grand : après tout, il ne faut pas léser les propriétaires du modèle avant restyling.
Néanmoins, cette Série 3 conserve une belle allure notamment dans cette variante break (G21). La finition M Sport équipant ce modèle d’essai apporte surtout extérieurement le kit aérodynamique M ainsi que les jantes 18 pouces bicolores.
A l’intérieur, la série 3 est ainsi habillée d’Alcantara avec surpiqûres bleues, les sièges sport et le volant M. A l’intérieur, le restyling est plus visible avec l’introduction de nouveaux compteurs digitaux composant le double écran.
En prenant place à bord, je me remémore de suite qu’une routière est bien plus basse qu’un SUV et qu’il faut conserver une certaine souplesse pour y rentrer. Si la Série 3 n’est pas aussi cossue que la Série 5 (dont la version Touring a été dévoilée dernièrement), elle présente tout de même bien avec une bonne qualité des matériaux même si certains ont une apparence de plastique.
Le toit panoramique (mais pourquoi seulement entrebâillant?) est un gros plus pour améliorer la visibilité et la sensation d’espace à bord mais fait parti d’un pack évasion à 2250 euros et comprenant les stores ainsi que le compartiment à bagages et le vitrage calorifuge.
La position de conduite propre aux berlines Allemandes permet d’être bien calé et d’avoir l’ensemble des commandes à disposition dont l’excellente molette de navigation, vous évitant ainsi d’être distrait.
Les passagers arrières profitent également d’un bon espace aux genoux comme au toit et comme pour toute BMW, seulement 2 d’entre eux pourront prendre place à bord. Pour une variante à vocation familiale, le volume de coffre est dans la moyenne avec 500l. En comparaison, la Classe C Break fait moins bien avec 470, l’Audi A4 Avant avec 495l et la Peugeot 308 avec …608l dans sa version non hybride.
Si la banquette rabattable au format 40/20/40 se montre pratique, il est dommage pour un break que le plancher offert ne soit pas intégralement plat (attention toutefois, rien de rédhibitoire). La BMW Série 3 Touring peut toutefois compenser avec un frunk permettant de ranger les câbles… Oh wait ce n’est pas une électrique à l’essai!
Sous ce titre certes racoleur se cache une question légitime : avec une centaine de kilos de plus que son équivalente sur la précédente génération, la Série 3 Touring s’est-elle un peu trop empâtée?
A en croire les chiffres du 0 à 100km/h, non (avec un 7.5s pour les 2 générations). En réalité, la 320d, c’est avant tout la motorisation offrant depuis plusieurs générations, un excellent rapport puissance / consommation / agrément, avec 190 ch et 400 Nm de couple (+20 Nm par rapport à la F31).
Mais malgré des chiffres intéressant, les relances sont légèrement en retrait de ce que l’on est en droit d’attendre. Je reconnais toutefois que la principale vocation d’une routière est de pouvoir vous emmener pendant des centaines de kilomètres sans pour autant vous fatiguer ou devoir faire le plein (d’électricité?) toutes les heures.
D’ailleurs, après plusieurs heures passées au volant de la Bavaroise, le constat est toujours autant positif avec des relances satisfaisantes et un beau 5.1l/100 relevé en consommation mixte en conduite normale et un surprenant 5.5l/100 en conduite plus poussée.
C’est donc sans surprise qu’avec son réservoir de 59 litres, l’autonomie globale dépassait en moyenne les 900 km avant de devoir effectuer le plein de diesel. Au quotidien et surtout en ville, la BMW série 3 Touring reste plaisante à conduire grâce à un bon niveau de filtration des suspensions, surtout lorsque l’on coche l’option suspension Sélect Drive M à 650 euros.
Le 2.0 diesel se montre souple et doux notamment accouplé à l’excellente boîte automatique à 8 rapports. Cette dernière, réactive et bien calibrée comprends ce que l’on attend d’elle et sait nuancer le nombre de rapports à faire tomber.
En ville, la réactivité de la direction permet de manoeuvrer sans trop de difficultés, aidés par la bonne qualité du système d’aide au stationnement Park Assist Plus (en option à 1350 euros).Sans ce système, les proportions de la Série 3 Touring reste néanmoins facilement appréciables.
En conduite plus poussée, la série 3 ne se démonte pas bien au contraire, avec un train avant précis grâce à un bon feeling de direction. Le rapport de démultiplication permet de placer sans difficulté l’avant tandis que le train arrière gère bien.
Malgré un poids assez élevé, le freinage reste sécurisant avec une bonne réponse de pédale et assez de mordant.
Enfin un mot sur l’infotainment avec un système réactif et assez ergonomique même s’il faut parfois naviguer dans certains menus. Fort heureusement, la présence de la molette fait gagner du temps. Le GPS quant à lui est parfait pour enchainer les kilomètres sans se soucier de quoi que ce soit.
Bien cette série 3 Touring mais à condition d’y mettre le prix, les tarifs s’échelonnant de 47 000 euros à 63 50 euros (hors version 340i et 340d qui sont hors normes), pour des motorisations mixte (essence, diesel, hybride).
Néanmoins, avec l’Audi A4 Avant dont les tarifs démarrent à 46 600 euros, les 2 breaks restent bien plus abordables que la Mercedes Classe C Break dont le ticket d’entrée est à 55 400 euros mais le justifie par son hybridation.
La version de base propose au moins la climatisation 3 zones ainsi que les radars AV et AR et pour un surcout de plus de 4000 euros, l’autre finition M Sport mise surtout sur le design extérieur comme intérieur mais inclus les suspensions adaptatives.
De ce fait, il faudra piocher dans le catalogue des options pour arriver à un niveau d’équipement honorable pour le quotidien, tels que le pack innovation à 2950 euros pour obtenir les feux LED ainsi que le Cockpit Pro ou encore le pack Confort à 2000 euros rien que pour avoir les sièges à réglages électriques, faisant grimper la facture à vitesse grand V.
Côté Mercedes, il faudra également piocher dans le catalogue des options mais de manière moins répétée pour obtenir les équipements utiles au quotidien. Toutefois, la Série 3 reste un poil moins chère une fois équipée correctement.
Chez la marque aux anneaux, il faudra aussi piocher dans les multiples options à l’instar de la Série 3.
Au final, c’est surtout une question de priorité sur la conduite au quotidien qui guidera votre choix. La Série 3 vous séduira ainsi par son approche plus typée sportive et propulsion, la Classe C pour son confort et sa qualité intérieure tandis que l’A4 offre une expérience de conduite ainsi qu’une qualité se situant entre ses 2 concurrentes.
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