T-Cross, le 5e SUV du nom !
Volkswagen continue son offensive sur le segment du
SUV avec la mise en vente de ce tout nouveau modèle, le petit
T-Cross. Avec ses 4,11 mètres de long, il se place tout au bout de la chaîne alimentaire des
SUV Volkswagen.
En haut, il y a le
redoutable Touareg. Puis le familial
Tiguan AllSpace capable d’accueillir 7 personnes. Le
Tiguan, en bon SUV compact tient toujours la corde et reste le best-seller. Le
récent T-Roc a déjà fait preuve d’une belle vigueur commerciale, mais sera à n’en pas douter dépassé par ce
nouveau T-Cross qui avec ses 19 820€ fait l’entrée de gamme dans ce merveilleux monde des
SUV Volkswagen.
Volkswagen T-Cross : mini-pouce
Avec sa taille plus grande d’à peine 5 cm que la Polo, on pourrait croire que son habitacle est plutôt chiche. Que nenni ! Les concepteurs se sont littéralement lâchés en créant un espace vraiment fonctionnel.
Tout commence par sa banquette arrière qui est coulissante… et de série. Elle coulisse aisément sur des rails et fait varier l’espace aux jambes de plus ou moins 14 cm. Les effets sur la soute à bagages sont immédiats avec un volume de 385 litres pouvant grimper jusqu’à 455 litres. On continue un peu puisque les dossiers peuvent se rabattre avec la répartition 40/60 et si les deux sont rabattus, le volume monte à 1 281 litres.
Ce n’est pas tout :
Volkswagen a également prévu un dossier passager inclinable vers l’avant. Cette astuce permet de transporter des objets longs comme une planche de surf ou mieux, un meuble en kit de la célèbre marque suédoise.
Volkswagen T-Cross : un air de famille ?
Je profite d’une séance photo de notre Julien pour m’arrêter sur le style de ce nouveau
SUV urbain. Et, comme de coutume, Volkswagen n’a pas plaisanté pour le dessin. De face, on ne peut manquer sa parenté avec le costaud Touareg. Il semble en reprendre la grille de calandre et les optiques en version « mini ». Le profil est bien « carré ». Un peu comme les anciens 4x4. Un effet qui lui donne une stature robuste. En poupe, les lignes droites et horizontales sont joliment intégrées. Bref… il a de l’allure, mais ne révolutionne pas le genre !
Cela dit, on peut le personnaliser pour lui offrir un côté «
FUN ». Pour cela, il faut passer par la palette de teintes qui peuvent recouvrir la carrosserie, les rétroviseurs et même les jantes. Attention, le bon goût n’est pas offert à tout le monde.
Dans l’habitacle, on voit de suite que c’est du sérieux avec le dessin de la planche de bord qui reste très rectiligne et des ajustements plutôt soignés. Cependant, on déplorera la présence de plastiques durs pas toujours flatteurs.
La présence de l’Active Info Display est une belle surprise. Sous cet anglicisme se cache un écran digital qui remplace le traditionnel compteur à aiguilles. Il complète le système d’info-divertissement qui se contrôle via l’écran tactile de 8 pouces au centre du tableau de bord.
Un problème de batterie de téléphone ? Pas de soucis, ce
T-Cross est dans le coup avec quatre ports USB, deux à l’avant et deux à l’arrière, et un chargeur à induction.
Volkswagen T-Cross : sous le capot moteur ?
Vous le savez, la mode est aux moteurs essence. Alors, pour le lancement du T-Cross, Volkswagen se contente d’un un seul petit moteur à trois cylindres, le 1.0 l TSI.
Bien heureusement, il est disponible en deux puissances. Le premier se contente de 95 chevaux et d’une boîte manuelle à 5 rapports. Le second fait grimper l’addition à 115 canassons et est d’office équipé d’une boîte manuelle à 6 rapports. En passant par le catalogue des options, la boîte automatique DSG gagne un rapport et un double embrayage.
Vous êtes un gros rouleur ?
Il faudra alors attendre un chouïa, puisque le moteur carburant au diesel, le 1.6 TDI 95 fera son apparition cet été. Vers la fin d’année, le
T-Cross héritera également d’un moteur essence qui en a un peu plus sous le capot. Avec 150 chevaux, le 1.5 TSI offrira une plus grande polyvalence, c’est certain ! Pour arriver à ce chiffre, les motoristes n’ont pas eu d’autre choix que de lui greffer un cylindre supplémentaire.
Volkswagen T-Cross : sur la route.
Bon, autant vous le dire tout de go, le downsizing (c’est comme cela que l’on nomme les moteurs de nouvelle génération plus petits et équipés d’un turbo pour compenser le manque de puissance) n’est pas la panacée pour les routes corses.
Son faible couple demande d’innombrables rétrogradages, car la puissance est inexistante sous la barre des 3 000 tr/min. Et l’un des effets de cette danse du levier de vitesses est une surconsommation. Il m’a été très difficile de descendre sous la barre des 9 litres, alors que la consommation normée affiche un très avantageux 5,4 litres de moyenne.
Par contre, les virolos, le
T-Cross les aime. Le compromis châssis/suspensions est surprenant ! À allure modérée, les amortisseurs sont très civilisés en gommant un grand nombre de déformations du tarmac. Avec le couteau entre les dents, le
T-Cross, répond vaillamment. Les appuis sont francs, les freins progressifs et la direction communique parfaitement où est le train avant. Comble du bonheur, ce
T-Cross conserve le frein à main.