J’ai testé le NanoProtect+ Windshield : bien voir, une question de sécurité !
Tout commence un lundi, début décembre, en fin de matinée. Je reçois un coup de fil d’un ami, toujours à l’affût des bons coups. Il me dit : « Benoit, je viens de signer un accord de distribution avec une société qui lance un tout nouveau produit. Il s’agit d’une solution usant de nanoparticules qui consolide les vitres d’une automobile, tout en jouant un rôle d’hydrophobe »…
Je lui rétorque : « mais j’y connais pas grand-chose dans ce genre de matos ».
Et lui me répond tout de go : « encore mieux, tu pourras faire un test à la façon Monsieur Tout-le-Monde et sortir de ton carcan de journaleux de bagnole ».
Bon, bah… après tant de gentillesse, me voilà en train de lire la notice d’utilisation du NanoProtect+ Windshield.
Avant de partir à l’assaut de cette chose qu’est le NanoProtect+ Windshield, je mène ma petite enquête pour découvrir ce qui se cache derrière cette innovation. Les ramifications sont, en fin de compte, assez simples puisque la marque existe depuis plusieurs années, mais elle est surtout connue pour sa solution protectrice d’écran de smartphone.
Ce sont des chercheurs allemands qui ont trouvé la molécule capable de prouesses. Une gouttelette de celle-ci rend l’écran des téléphones aussi dense qu’un verre trempé de type H9+ (qui est la norme la plus solide).
Le NanoProtect+ Windshield est une adaptation de cette molécule aux conditions d’utilisation de nos voitures. Les scientifiques ont changé la formule de base pour rendre le verre du pare-brise plus endurant aux chocs (genre projection de cailloux). Il enveloppe également celui-ci d’une couche hydrophobe. Enfin, les érudits de la particule nous garantissent une longévité allant jusqu’à 2500 cycles soit 24 mois.
Vous imaginez bien qu’un lancement commercial d’un tel produit ne peut se faire qu’avec des théoriciens accros aux formules mathématiques. C’est donc deux Français qui se sont occupés du rachat de la licence d’exploitation et qui se sont occupés de sa commercialisation.
La mise en place du NanoProtect+ Windshield.
Comme écrit plus haut, il faut bien lire la petite notice du produit. Les consignes sont bien claires.
Tout d’abord, nettoyer comme il se doit son pare-brise et les vitres à traiter. Il faut limiter au maximum les salissures pour bien faire pénétrer le produit. Après un gros lavage en machine, les ingénieurs de la firme nous conseillent de prendre le chiffon en microfibre fourni dans le kit. Puis, après s’être bien assuré que rien ne reste sur la surface vitrée, il faut prendre ses petites minimes pour ouvrir le paquet qui contient un autre nettoyant alcoolisé. Celui-ci sert à désinfecter la surface, pour encore mieux faire adhérer le NanoProtect+. Je laisse sécher tout ça quelques minutes.
Il est maintenant temps d’appliquer la solution de protection. Elle prend la forme d’un élégant et sobre petit spray qui tient dans la main. Pour bien l’appliquer, les concepteurs recommandent tout simplement de pulvériser à une dizaine de centimètres de la surface. Ceci fait, il faut maintenant user de l’éponge stérile comprise dans le coffret. D’un mouvement élégant, me voici en train de faire des roues puis des va-et-vient verticaux et horizontaux. L’idée est de ne laisser aucune surface sèche.
Le plus difficile arrive maintenant. Les scientifiques, créateurs de la molécule, préconisent un séchage de minimum deux heures, tout en sachant que le produit est 100 % absorbé 12 heures après.
Pour ma part, j’ai laissé se reposer le produit durant une belle et longue nuit, soit un peu plus de 10 heures. Ici, le travail n’est pas fini. Il faut maintenant repasser le chiffon de microfibre pour débarrasser la surface du surplus.
Voilà, maintenant reste plus qu’à rouler.
Premier test durant un road-trip en Jaguar E-Pace.
L’occasion était trop bonne. J’avais conclu, avec les gens de Jaguar France, un essai de plusieurs milliers de kilomètres avec leur nouveau SUV Compact, la Jaguar E-Pace 240 AWD. C’est évidemment l’occasion idéale pour le test du NanoProtect+. Mais pour vraiment me rendre compte de son efficacité, je ne l’ai appliqué que sur la moitié du pare-brise (celui du conducteur) et sur les rétroviseurs.
La pluie fine :
Dès les premiers kilomètres, j’ai eu le droit à une petite pluie fine. De mon côté, la visibilité reste bonne avec une infinité de de fines gouttelettes qui peinent à s’accumuler. Du côté passager, l’histoire est moins flatteuse avec la pluie qui s’est accumulée et empêche toute vision.
La forte pluie :
En passant sur les autoroutes allemandes, j’accélère le petit train-train de la JAG. Lorsque tout d’un coup un orage, digne du héros de la mythologie scandinave, s’abat sur la route. Les gouttes d’eau se transforment en torrent. Alors que les Teutons qui m’accompagnent sur cette Autobahn lèvent franchement le pied par manque de visibilité, pour ma part je n’en ai pas besoin. L’eau s’évacue presque toute seule. Ma visibilité est franchement bonne et il me suffit de jeter un œil sur l’autre côté du pare-brise pour comprendre ce que vivent les autres conducteurs. L’efficacité est vraiment incroyable dans ces conditions. Un gage de sécurité absolu !
La neige et le givre :
À l’aube du second jour de mon voyage vers les terres de l’Est européen, me voilà en plein milieu d’un manteau blanc. La neige et le givre sont de la partie.
Et là, c’est stupéfiant. Mon pare-brise est recouvert d’une épaisse couche de givre, du moins sur la partie non traitée. Car s’il me faut user de la pelle sur le côté droit. La partie de gauche, ayant été traitée par le NanoProtect+, ne demande quant à elle que trois ou quatre coups d’essuie-glace pour se débarrasser du givre.
En roulant, même si cette neige est bien grasse. L’action hydrophobe du NanoProtect+ est encore une fois spectaculaire. Les flocons ne tiennent pas sur place. Ils sont comme happés par le vent, incapables de s’agripper au pare-brise.
Les salissures :
Dernier constat du NanoProtect+. Le retour de mon voyage en Jaguar E-Pace s’est effectué avec cette mélasse noirâtre de neige/cambouis et autre chose que nous laissons sur la route sans même nous en rendre compte.
La partie de gauche traitée semble intouchable. Pas besoin d’user des lave-glaces et encore moins de la nettoyer en station. La mélasse ne tient tout simplement pas. Ce qui n’est pas le cas du côté passager et de la vitre arrière régulièrement saturée de salissures.
Conclusion:
Plutôt sceptique au départ, me voici totalement convaincu par ce NanoProtect+ Windshield. Si son application demande du temps, de la patience et de la méthode, son efficacité est incroyable. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je vous ai fait plusieurs petites vidéos avec mon smartphone.
Que ce soit sous petite pluie fine, sous averse ou même sous la neige, cette solution est un véritable atout pour la visibilité et par voie de conséquence pour notre sécurité. C’est à se demander pourquoi ce n’est pas remboursé par la sécurité routière.
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