Christian von Koenigsegg a 50 ans. Son premier bébé, la CC8S, est sorti il y a 20 ans. C’est donc une double année anniversaire que le constructeur fête avec la CC850.
En 1994, l’ingénieur suédois crée sa propre marque automobile. Il présenta au monde entier sa première supercar de série. La fameuse Koenigsegg
CC8S voit le jour en 2002. À l’époque, il fait appel à Ford pour la motorisation et la transmission de son modèle qui, au fil des évolutions, se verra recevoir une boîte de vitesses, puis un moteur maison, donnant la dernière version de la CC-Series, la
CCX en 2006.
Vingt ans plus tard, la CC est de retour avec cette
CC850. Le bolide, qui sera produit à 50 exemplaires, nous propose une révolution : la TWMPAFMPC. Non, ce n’est pas l’alphabet d’un dialecte suédois, mais le nom donné à la toute nouvelle vraie-fausse boîte de vitesses manuelle… et automatique. En toute modestie, elle est annoncée comme la boîte manuelle la plus rapide et la plus efficace au monde. On retrouve, sous le pommeau orné d’un drapeau suédois à l’image de la
CC8S, une grille en H avec 8 « rapports », R 1 2 3 4 5 6 et D. À noter qu’en transmission automatique, la boîte passe à 9 rapports.
Pour les données techniques, c’est 1 385, et c’est tout. Pas besoin d’unité de mesure. Plus sérieusement, le V8 fait 1 185 ch. Mais, avec de l’E85 dans l’abreuvoir, la puissance passe à 1 385 ch pour 1 385 Nm. Dans tous les cas, la masse du bolide reste contenue à 1 385 kg. Rappelons qu’en 2002, la CC8S avait une puissance extraordinaire, du moins pour l’époque, de 655 bourricots.
Comme son aînée, la
CC850 n’a pas d’aileron apparent, mais reprend l’aileron amovible de la
Regera.
Les 50 exemplaires de cette évolution ultime de la CC sont proposés à partir de 3 millions de dollars l’unité.