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Vivre l’édition centenaire des 24H du Mans : retour en images

Il y a des évènements qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte tant ils sont symboliques pour les passionnés comme vous et moi. À tel point qu’il faut le préparer plusieurs mois à l’avance. Avec cette édition célébrant les 100 ans des 24 Heures du Mans et amenant un nombre conséquent de constructeurs, le jeu en valait-il la chandelle ? Réponse affirmative avec une expérience racontée de l’intérieur en suivant Peugeot Sport.
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Avengers, mais version sport auto

Sur la catégorie reine, Hypercar, Peugeot, Toyota, Porsche sont des habitués de l’endurance, chacun pouvant s’enorgueillir de son propre palmarès sur les dernières années.

À cela s’ajoute Cadillac ainsi que Ferrari, de retour après plusieurs décennies. Et si cela ne suffit pas, l’évolution du règlement permet également à une Chevrolet Camaro ZL1, issue du Daytona, de venir brûler la gomme et du carburant sur la mythique piste de la Sarthe.

Vous obtenez ainsi un combo gagnant pour célébrer cette étape marquante dans l’histoire des 24 Heures du Mans. Bon, il y aura également la 101e édition à ne manquer sous aucun prétexte.

En effet, cette future édition marquera le retour d’Alpine (ayant dévoilé dernièrement son hypercar), BMW, ainsi que Lamborghini en LMPh et qui donneront un petit goût de multivers automobile sportif ! Assurance civile, casque antibruit, crème solaire et parapluie en poche, me voilà prêt pour y aller… dès jeudi.

Car, oui, il s’y passe des choses bien avant le moment fatidique de la course, notamment avec les essais (et bien avant avec le pesage des véhicules), attirant déjà une partie des passionnés. Ces derniers peuvent d’ailleurs flâner sans jouer des coudes sur les différents stands qui ornent les allées du village.

Si le stand Peugeot ne fourmille pas d’activités, c’est tout simplement que l’attraction principale n’a pas encore démarré avec, comme point d’orgue, une Peugeot 9X8 en Lego grandeur nature qui sera montée pendant 24 heures, de vendredi soir à samedi soir.

Chez Peugeot Sport, on se prépare peu à peu entre exécutifs (Linda Jackson et Carlos Tavares en tête), venant découvrir comment la marque sera présentée face au public (on parle de 300 000 personnes a minima), et surtout soutenir les troupes.

Et du soutien, il en faudra, car les premières courses ne se sont pas déroulées telles qu’espérées pour la marque française. Bien qu’elles aient un concept détonnant, car dépourvu d’aileron arrière, les 9X8 ne ramènent que peu de points face à un Toyota qui impose son rythme à la concurrence.

La réalité est d’autant plus dure que même Porsche se montre régulier dans les points depuis le début de la saison ! Si l’ambiance était bonne durant la conférence de presse avec l’ensemble des pilotes et le directeur technique, je ne peux m’empêcher de constater une certaine retenue quant à l’issue de cette course, peut-être pour éviter de faux espoirs…

Pour autant, il y a de bonnes nouvelles qui circulent dans l’hospitalité, entre bons résultats commerciaux, ou encore de nouvelles offres agressives afin de préparer les nouveautés qui vont rapidement débarquer, motorisation hybride et prochain 3008 III en tête.


Soigner son image et son public

Histoire d’attirer l’attention durant ces 24 Heures du Mans, la fan zone Peugeot mise avant tout sur ses simulateurs, ou encore ses animations de réalité virtuelle. Le public s’amuse et profite également de la boutique Peugeot pour faire le plein de goodies.

Le jour fatidique débute après un temps de sommeil beaucoup trop court, l’agitation se fait plus marquée. Les effectifs des équipes sont sur le pied de guerre et s’assurent que toute l’organisation se passera sans encombre, aussi bien dans la fan zone qu’à l’hospitalité Peugeot, entre VIP et influenceurs invités par la marque.

Pour le coup, la marque au lion peut compter sur des noms connus tels que POG, Movie Car Central, ou encore le poids lourd Vilebrequin : de quoi donner un coup de fouet à l’image de la marque auprès du jeune public. On fait un petit saut dans le temps, et quelques heures plus tard, la course démarre véritablement d’ici une minute.

J’ai eu le temps de découvrir pour la première fois les abords du circuit, et le moins que l’on peut dire, c’est que c’est le calme avant la tempête. Les photographes et les vidéastes se déplacent en silence avant de prendre définitivement position.

Je choisis pour cette occasion le virage de Tertre Rouge pour son enchaînement de virages visuellement plus dynamique. Malgré mon casque de chantier, j’entends le vrombissement des mécaniques se rapprocher. Je me tiens prêt à appuyer sur le déclencheur et tout envoyer pour capturer la Ferrari en tête suivie de très près par la concurrence.

Les voilà. En 5 secondes, le peloton de tête est passé sous mes yeux remplis d’étoiles, à seulement quelques mètres de ma rambarde !


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Les montagnes russes des émotions

Quelques heures passent, et la pluie arrive et redistribue une partie des cartes, à un point tel que la Peugeot 9X8 numéro 94 conduite par Müller finit par prendre tout le monde de court et se hisse en 1re position.

Si le crew Peugeot Sport nourrissait secrètement une amélioration au classement, à ce stade, c’était tout bonnement inespéré, mais tant que l’écart ne se creuse pas avec les Toyota et Ferrari, rien n’est joué !

Malgré l’adrénaline qui me fait tenir depuis plusieurs heures, cela devient difficile, et un très court repos s’impose. La foule est déjà dispersée depuis un moment et les voitures continuent leurs batailles en toute intimité et apportant peut-être son lot de rebondissements au petit matin.


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Et ce n’est pas peu dire, car la Peugeot n° 94 sera victime d’une sortie de piste au niveau du mur des Hunaudières, réduisant à néant les espoirs de la marque d’obtenir une place sur le podium. Toyota a d’ailleurs essuyé une perte avec l’arrêt de la n° 7, tandis que Ferrari se rapproche inexorablement de la première place.

À ce stade, les cartes sont quasiment toutes rebattues ! Si durant le championnat, les voitures ainsi que les pilotes sont mis à mal, c’est bien durant les 24 Heures du Mans qu’elles se voient poussées dans leur retranchement : finir Le Mans avec au moins une de ses voitures est un 1er objectif, décrocher le podium en est un autre.

L’hécatombe et le suspense continueront jusqu’au dernier moment, où Peugeot résistera tant bien que mal pour finir la course avec ses 2 voitures, tout comme Toyota et Ferrari avec leur unique voiture, visant uniquement la plus haute marche du podium.

Si je n’ai pas parlé de Porsche, c’est tout simplement que l’ambiance n’était pas à la fête et la marque s’effacera face à ses concurrents, y compris Cadillac. Le dernier tour est amorcé, je me positionne une dernière fois juste après le Dunlop avant de revenir progressivement vers la ligne d’arrivée.

Les photographes se sont déjà agglutinés le long des rambardes, tandis que les équipages attendent fébrilement la voiture qui gagnera cette 100e édition des 24 Heures du Mans. Concluant sur un retour triomphal après 50 ans d’absence, la marque au cheval cabré s’empare de la 1re place au dernier moment, pour mieux la savourer.


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Toyota, bon joueur et quelque peu chahuté avec une telle concurrence, acceptera la 2e place, tandis que Cadillac viendra fermer le podium.

Les Peugeot ont, malgré bien des déboires, réussi à finir 8e et 12e du classement afin de montrer que le lion reste bel et bien vivant : la magie a encore opéré, mais cette année, elle était particulièrement chargée en émotion.


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Conclusion:

En attendant Monza, qui sera la prochaine course, Toyota mène encore au classement (126 points), devant Ferrari (108 points), mais l’écart s’est nettement réduit et cela devrait donner lieu à d’autres batailles pour le titre constructeur. Cadillac ferme le podium sur la 3e marche avec 70 points, mais il leur faudra abandonner tout espoir de 2e place, et surtout observer attentivement Porsche qui se positionne juste derrière avec 54 points. Peugeot est maintenant trop loin pour espérer s’en tirer avec les honneurs et devra ainsi revenir en meilleure forme pour cette prochaine édition !

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