On s’imagine très certainement une muse qui aurait inspiré le choix de ce patronyme pour cette sulfureuse qui abrite en son sein un moteur 2,9 l V6 biturbo de 510 ch.
Pour mieux comprendre l’histoire d’Alfa Romeo, direction Milan au Musée historique Alfa Romeo à Arese. Au détour des allées du Musée, l’on découvre qu’Alfa est l’acronyme de Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, autrement dit, la société anonyme lombarde de constructions automobiles. Fondée par Nicola Romeo — ceci explique cela…
L’on y découvre les dessins originaux ainsi que l’évolution du logo Alfa Romeo. À gauche une croix rouge sur un fond blanc et à droite un serpent vert qui donnerait l’impression de cracher du feu comme le logo ENI. Que nenni, la croix rouge est une référence aux armoiries de la ville de Milan et le serpent n’est pas un caducée médecin, mais un serpent qui avale un enfant — qui n’est rien d’autre que le blason de la famille des Visconti associé à la ville de Milan. Puis l’on progresse rapidement à travers les allées qui regorgent de modèles d’exception et historiques permettant de comprendre les racines alfistes, notamment cette Alfetta de 1972 qui rappelle étonnamment la Fiat Tofas. Ou encore quelques concepts auto, sortes de projets fous en automobile comme la aerodinamica de 1913, faisant penser à un bolide sorti du dessin animé Les Fous du volant.
Il y a même deux salles de projection où l’on peut voir toutes les archives des films cinématographiques dans lesquels les Alfa Romeo ont un rôle plus que notoire, comme dans le film Marseille Contrat ou Le Premier qui l’a dit, entre autres. L’impression qu’il en ressort si l’on analyse bien : Alfa Romeo véhicule cette image du jeune dynamique qui ne se prend pas au sérieux.
« L’idée est de créer une expérience autour de l’histoire, la beauté et l’évolution d’Alfa et non pas exposer les voitures à la façon d’un showroom qui pourrait devenir rapidement fastidieux » explique Lorenzo Ardizio, conservateur du musée Alfa Romeo.
Des groupes scolaires sont également venus découvrir la genèse d’Alfa Romeo, avec leurs professeurs qui ont organisé pour l’occasion une sorte de chasse au trésor où les élèves doivent résoudre des énigmes et découvrir les secrets de la marque. Quel dommage que nous n’ayons pas eu ce genre de sorties quand on était encore à l’école !
À la sortie du Musée, Giulia QV nous attend patiemment dans sa robe bleue pétante, bleu misano dont le contraste et le reflet de paillettes qui brillent lorsque l’on s’en approche offrent un panachage de couleurs à couper le souffle. QV signifie Quadrifoglio Verde, en français : le trèfle à quatre feuilles vert. La légende raconte que l’on aurait peint un trèfle à quatre feuilles vert dans un carré blanc sur le capot du bolide d’un pilote, ce qui lui aurait porté chance à l’issue de la course. Superstition ou non, le symbole est toujours présent.
Équipée de jantes Quadrifoglio noires de 19 pouces, avec freins à disque en carbone céramique, quatre sorties d’échappement à l’arrière et une bouille qui forge un sourire presque espiègle. Autant d’éléments charismatiques qui donnent déjà l’ambiance et le tempo.
Pas de clé, juste une pression sur le bouton rouge Start engine à gauche sur le volant, comme chez Ferrari. L’on se délecte de la caresser notamment à chaque virage quand on effleure son volant sport alcantara. Enfin, dans les tunnels, l’on se laisse bercer par la symphonie de l’échappement qui, lorsqu’on enclenche le mode « Dynamic », ouvre les clapets d’échappement puis à 4 000 tours fait chanter, pour ne pas dire râler, le V6 de notre diva qui obéit au chef d’orchestre manœuvrant le passage des huit rapports de vitesses grâce aux palettes au volant.
La sonorité du biturbo ne manquera pas de faire rugir le moteur de 510 ch à partir de 2 500 tours et vous propulsera dans une dimension propre à Alfa Romeo. Vous laissant ainsi dans une douce torpeur, tout particulièrement lorsque l’on rétrograde, et ses retours de flamme ne manqueront pas de rappeler une pétarade digne d’un 14 juillet.
Le freinage quelque peu rude au début s’avère des plus mordants. Mais l’Italienne légère et fougueuse en redemande et n’attend qu’une chose : avaler les kilomètres, se jouer des bouchons qu’elle vous fait oublier sans encombre lorsque vous êtes lovés dans ses sièges baquets, et filer telle une véritable sportive, alternant entre les routes de cols et de montagne.
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2020 92500 km Automatique Diesel
2017 110010 km Manuelle Diesel