Essai du Vespa Primavera 125

Le Vespa Primavera 125cm3 vient d'arriver en concessions. L'occasion pour La Revue Automobile de l'enfourcher, et de se balader avec pour vous livrer nos impressions en attendant que la chaleur arrive sur la métropole.
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Première impression : petit mais spacieux

Lorsque j’ai vu Emmanuel sortir la bestiole du garage de Clichy, je me suis demandé si elle supporterait mon gabarit. Taille de guêpe pour elle (normal en même temps, « vespa » veut dire guêpe en italien) et longue, taille de bourdon pour moi (l’acteur, pas l’insecte) et long. Facile à enfourcher, me voilà assis sur le tout nouveau Primavera ! Première impression : de la surprise. On est bien assis, la selle est un peu ferme et suffisamment large, la position est bien droite, les mains tombent parfaitement sur les poignées, et surtout ; les jambes, avec mes guibolles de la taille de celles d’Adriana Karembeu (calmez-vous c’est le seul point commun que je possède avec elle..), j’avais de quoi m’inquiéter mais en fait, pas du tout. L'espace entre la selle et le guidon a été élargi, et la hauteur de selle rabaissée de 0.5 cm, ce qui contribue fortement au confort, surtout pour les grands.

Les jambes se placent parfaitement, pieds bien à plat sur le plancher, les genoux ne frottent nulle part, les grands de plus d’un mètre quatre-vingts vont apprécier. Le poste de conduite est plus spacieux que celui du LX, remplacé désormais par ce Primavera.  Un coup de clef c’est parti pour une journée de balade dans Paris, sur le périphérique, et une partie de l’autoroute A13 direction Saint-Germain en Laye.

Une guêpe néo-rétro

Cette nouvelle guêpe a été piquée par le 946 présenté sur le dernier salon de la moto parisien, en recevant la conception de ce grand frère élitiste, et par une guêpe toute droite sortie des années 60 en conservant l’esprit du modèle de 1967. Le capotage du guidon en est une preuve indéniable. Mélange de vintage et de modernité, le Primavera 2014 est un pur produit néo-rétro, et une réussite visuelle. 

Qu’est-ce qui est mieux ?

En selle, on se sent tout de suite bien. Dans Paris, en pleine heure de pointe quel régal, le scooter est très léger, dispose d’un rayon de braquage incroyable, et sait faire preuve de dynamisme. La qualité de finition est meilleure, l’équipement plus riche (compteur très complet, à aiguille et numérique avec une horloge, une jauge, un totaliseur kilométrique, 2 totaliseurs partiels), le moteur plus performant à bas et moyen-régime, la tenue de route en amélioration et le freinage plus mordant, la hauteur de selle rabaissée de 0.5 cm permettant un meilleur accès, l’éclairage est amélioré en recevant des feux de jour à LED, pour un prix identique ! Il semble par conséquent ne posséder que des avantages ce Primavera.

Qu’est-ce qui est moins bien ?

Peut-être le petit coffre de tablier situé sous le compteur, plus petit que sur la version LX. Le nouveau Primavera est également privé de béquille latérale comparé au LX, mais ce n’est pas gênant au quotidien car il se béquille très facilement avec son unique béquille centrale. Le démarrage au Kick disparaît aussi, mais qui l’utilise encore ? 

Nouveau moteur : moins puissant, mais performances égales !

La puissance du moteur passe de 11.6 cv à 8 250 tr/mn à 10.7 cv à 7 700 tr/mn, et le couple  passe de 10.7 Nm à 6 500 tr/mn à 10.4 Nm à 6 000 tr/mn. Une perte de presqu’un cheval, mais vous l’aurez noté, elle n’est pas gênante dans la mesure où la puissance du nouveau Primavera est disponible à bas et moyen-régime, comme le couple qu’on vient chercher plus bas. Dans Paris, on a vite fait de se retrouver à des vitesses supérieures à la limitation, le Primavera restant dynamique et linéaire en accélération. Au final, pour une consommation réduite, le Primavera reste aussi performant. Le moteur est le bloc monocylindre à 3 soupapes – 125 cm3 (2 soupapes d’admission et 1 soupape d’échappement) et refroidi par air de 2012. Fini le 2 soupapes, le choix d’une soupape supplémentaire permet de réduire la consommation tout en conservant les performances. Le nouveau petit bloc devient par conséquent moins polluant, plus sobre mais également plus silencieux que le moteur utilisé sur la version LX. C’est un bon compromis entre la consommation et les performances. Ce type de moteur nécessite une coque qui ne soit pas trop lourde, elle a donc été légèrement allégée sur cette nouvelle version.

Les limites du Primavera se sont faites sentir sur autoroute où là, il est hors de question d’envisager le dépassement, sauf en cas de bouchon bien sûr. Ça reste un 125 cm3, sans protection de surcroît, et la machine n’est pas sur son terrain favori dès que vous sortez des agglomérations. Si vous prévoyez de grandes voies rapides au quotidien, privilégiez une cylindrée plus grosse.

Le look

Inspiré du premier modèle de Vespa, le design du Primavera est très réussi. Le cadre est en acier, mais les garde-boues, coque de guidon et phare sont en plastique, afin d’alléger la coque et conserver de la puissance en passant sur 3 soupapes avec un cheval de moins. Il arbore un côté italien sympathique, avec 2 rétroviseurs ronds et chromés du plus bel effet. Phare rond cerclé de chrome, son capot de guidon repris sur le modèle 1967, barres de maintien chromées à l’arrière, le Vespa vous donnera l’impression de déambuler les ruelles napolitaines derrière son guidon. Une réussite esthétique.

Au quotidien

Après avoir essuyé une courte averse sur l’autoroute A13 où je plafonnais à 110 km/h, j’ai pu constater que, comme sur le modèle LX, le plancher gardait l’eau de pluie, une petite évacuation d’eau serait la bienvenue. L’absence de bulle réduit bien sûr la protection sur circuit hors urbain, mais le Primavera est d’abord fait pour la ville, où il évolue comme un poisson dans l’eau. La capacité du coffre est meilleure grâce à un déplacement de la batterie du coffre au-dessous du plancher, on peut désormais placer un casque intégral sous la selle, qui s’ouvre facilement à l’aide d’un bouton poussoir placé sur le tablier. Un crochet de sac est placé en bout de selle. Pour les repose-pieds, même problème que pour le LX, ils sont trop étroits et placés un peu trop en avant du scooter, ils sont même inatteignables pour les enfants de moins de 8 ans.  Encore vif en duo, le Primavera a consommé une moyenne de 3.8l aux 100 km, et dispose d’un réservoir de 8 litres, soit une autonomie moyenne de 220 kilomètres. 

Un des gros avantages de ce Primavera, en plus de sa maniabilité, c’est son gabarit, qui vous permet de vous garer très facilement en ville, le partenaire idéal pour les citadins, qu’ils soient célibataires ou en couple. Le Primavera est disponible en concessions, au prix de vente de 3 899€.

Conclusion:

Le Vespa Primavera 2014 est un adorable scooter par la bouille, pratique il se faufile partout et se gare facilement. Le 2 roues idéal en circuit urbain. Si vous envisagez des parcours extra-urbains, mieux vaut opter pour une cylindrée supérieure dans la marque, ou passer sur le nouvel X-Max Yamaha 125, plus polyvalent, mais également plus cher à 4 799€. 6 coloris sont disponibles : noir volcan (notre modèle d’essai), bleu marechiaro, crete senesi, rouge dragon,blanc montebianco, bleu midnight.

Fiche technique Vespa Primavera 125 année 2014 : moteur monocylindre de 125 cm3 – puissance : 10.7 cv à 7 700 tr/mn – 3 soupapes – réservoir : 8 litres – selle : 78 cm – entretien : tous les 10 000 km – vitesse : 100 km/h – refroidissement par air – démarrage électrique.


Performance


Performance
3 / 5
Tenue de route
3 / 5
Habitabilité
4 / 5
Consomation
2 / 5
Prix
3 / 5
Confort
4 / 5

Verdict

  • - Le coffre
  • - La maniabilité
  • - Le moteur
  • - Le confort
  • - Repose pieds passager
  • - Absence de béquille latérale

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