Nous avions pu essayer dans les environs de Biarritz la version TCe 130 durant près de deux jours. Cette fois, nous vous proposons le bilan après 2 000 km d’un essai complet de 8 jours, en vivant le Scenic au quotidien, mais également en partant en week-end avec.
En ville, équipé du moteur diesel dCi 160 et de la boîte automatique EDC à 6 rapports, le Scenic offre tout ce qu’il faut : la puissance nécessaire pour se sortir de toutes les situations facilement et la boîte automatique qui préserve d’un maniement usant de l’embrayage et du levier de vitesse. Celle-ci n’est toujours pas la meilleure du marché, mais offre un comportement et une réactivité très corrects dans la grande majorité des situations. Seul le besoin de puissance immédiat la met à mal, l’EDC étant trop longue à enclencher le bon rapport pour relancer avec vigueur – nous sommes tout de même loin du côté amorphe noté sur la Talisman dCi 130 EDC. L’absence de palettes au volant étant d’ailleurs d’autant plus dommageable dans cette situation.
La Scenic propose un bon confort global, mais trouve ses limites sur les dos d’âne et autres coussins berlinois. Dans ce cas, les jantes de 20 pouces n’aidant pas, même à allure très modérée nous sentons des « chocs » peu agréables.
Pour toutes les situations de la vie, le monospace propose des solutions plus ou moins efficaces. Si les places avant sont très avenantes, celles à l’arrière pèchent par leur manque d’espace. En effet, le Scenic IV fait le choix d’offrir un coffre d’un beau volume (572 l) au détriment de l’espace aux jambes. Les enfants ne sont pas gênés, mais les adultes devront prendre leur mal en patience, pour leurs jambes, mais également pour la tête. En effet, il fallait choisir entre le style et l’espace et la garde au toit est peu comptée. Par contre, les 3 places sont de vraies places et celle du milieu offre le même confort que les deux autres.
Habitacle pratique
Si les places arrière sont comptées, ce n’est pas le cas des rangements. En tout, ces derniers offrent un volume cumulé de 63 litres entre l’énorme console centrale modulable, les vide-poches, la boîte à gants tiroir ou les rangements dans le plancher. Chacun y trouve son compte et son espace propre. Point positif à l’heure de la connectivité galopante, nous trouvons à l’arrière 2 prises USB ainsi qu’une prise 12V et il en va de même à l’avant. De quoi offrir des branchements à toute la famille. La Peugeot 3008 et son unique prise USB devraient franchement prendre exemple !
Autre bon point, la banquette 2/3 – 1/3 rabattable directement depuis deux boutons dans le coffre ; c’est pratique, facile et cela permet rapidement d’obtenir un volume de chargement de près de 1 900 litres. De quoi jouer aux apprentis déménageurs.
Sur la route
Renault sait faire des châssis et le Scenic IV ne déroge pas à la règle. Malgré une garde au sol surélevée, le monospace compact offre une tenue de route sereine dans toutes les conditions. La direction, bien que très souple et un peu trop artificielle, n’en reste pas moins précise.
De son côté, le moteur dCi 160 remplit son office et propose des reprises satisfaisantes, par exemple pour doubler l’esprit tranquille, tant que l'on ne brusque pas la boîte. Dans tous les cas, il est suffisant dans toutes les situations, même avec un coffre surchargé sur des routes montantes.
L’insonorisation de la baie moteur est bien travaillée et même à l’accélération le moteur se fait relativement discret. Malheureusement, la régie n’a pas apporté autant de soin aux bruits d’air et de roulement qui sont un peu trop présents, notamment sur autoroute. Dommage, car le confort de roulement est bon et ça gâche un peu la fête. Le volume de la sono doit être augmenté de façon significative, tant pis pour les oreilles. Heureusement, la hi-fi Bose de notre finition Intens Energy distille un son d’une honnête qualité.
La Renault Scenic de quatrième génération a proposé des compromis entre style et espace intérieur, ainsi les passagers arrière trouveront leur place tant qu’ils seront encore jeunes. Les espaces de rangement, eux, gagnent en volume et le monospace en devenant presque Crossover n’en oublie pas sa vocation familiale et sa praticité. Le dCi 160 offre agrément de conduite et consommations correctes puisqu’à la fin de notre semaine nous établissons une moyenne de 6,8 L / 100 km, sans effort particulier. Pour finir, ma version d’essai avec quelques options, dont le très agréable toit panoramique ou encore l’Easy Park Assist et l’affichage tête haute, s’échange contre 35 600 €.
Bien vu:
- Style
- Coffre
- Rangement dans l’habitacle
- Dynamisme
À revoir:
- Espace arrière
- Bruit d’air
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