La KTM X-Bow, c’est une machine à rêve pour tout pilote du dimanche qui se respecte. personnellement, j’ai eu l’occasion d’en prendre le volant, une seule et unique fois sur quelques tours du circuit Spielberg détenu par Red Bull.
Si les 320 chevaux de la mécanique provenant de la banque d’organes de Volkswagen ne font pas peur sur le papier, c’est tout autre chose lorsque vous avez la cavalerie juste derrière vous. Eh bien, KTM a décidé de franchir encore un cap avec cette version fermée de sa barquette qui porte le doux nom de KTM X-Bow GTX.
Une KTM X-Bow, version compétition…
La machine est toujours conçue autour d’une monocoque en carbone pesant à peine 80 kg. Ce qui frappe, c’est évidemment qu’au plan visuel,
la X-Bow change du tout au tout. L’allure générale est bien plus élancée et aérodynamique. Il faut dire que les développements de la GT2, destinée à la compétition, ont été largement chipés pour faire cette version de série.
C’est donc fort logiquement que l’on retrouve des éléments techniques de la GT2 sur cette
GTX. Par exemple, le réservoir cube 120 litres. Pour freiner le bolide, les ingénieurs passent des disques de 378 mm de diamètre à 6 pistons à l’avant et 355 mm et 4 pistons à l’arrière. La direction est à assistance électrique et peut se paramétrer en trois positions. Les suspensions réglables proviennent de Sachs et le pédalier est intégré à une « pedal box » qui permet de le régler avec finesse pour une meilleure position de conduite.
Enfin, question aérodynamique, les rétroviseurs sont remplacés par des caméras et, cerise sur le capot, l’aileron arrière gigantesque est typique de nombreux modèles de compétition.
X-Bow GTX, un moteur de RS3 surpuissant
Si la barquette
X-Bow se « contente » d’un 4 cylindres, cette
GTX accueille le
5 cylindres de 2,5 litres turbo des dernières AUDI RS3. Revu, transformé et
poussé à son extrême, il développe dans cette machine la puissance de 530 ch. De quoi assurer un rapport poids/puissance tout juste inférieur à 2 kg/ch puisque la
GTX est annoncée à 1 048 kg sur la balance.
La horde sauvage, en position centrale arrière, transmet sa puissance sur l’unique train arrière par l’intermédiaire d’une boîte séquentielle actionnée électriquement. Une prouesse technique qui permet de se débarrasser de tout lien mécanique et de fluide. Le résultat promet d’être plus efficace et rapide.
Cette supercar autrichienne se contente des bitumes bien lisses des pistes à travers le monde. Mais pour s’offrir des sensations extrêmes, il faudra se délester de 230 000 €.