On vous passera le blabla marketing qui nous prend pour des jambons sur le fait que les organisateurs cherchent à développer la conscience écologique via cette compétition.
Lorsque l’on a vu la méthode de recharge des Formule E par d’immenses générateurs au diesel, on sait de suite que ce n’est qu’un prétexte. Mais ce qui compte, c’est que les organisateurs vont nous proposer, courant 2021, cinq courses de ce Buggy électrique.
Le programme Extreme E
Si le Covid le permet, la première étape de la compétition sera le 23 & 24 janvier au Sénégal, plus précisément à Dakar sur le Lac Rose. Puis les bolides se retrouveront les 6 & 7 mars en Arabie saoudite. La troisième manche se passera les 14 et 15 mai au Népal dans la Kali Gandaki Valley. L’avant-dernière manche est certainement la plus impressionnante, puisqu’elle se passera au Groenland, à Kangerlussuaq les 28 et 29 août. Enfin, tout se terminera les 30 & 31 octobre au Brésil à Santarém.
La machine : ODYSSEY 21
La machine de ce nouveau championnat est un
Buggy entièrement
électrique. Les concepteurs l’ont nommé
ODYSSEY 21.
Afin de résister aux conditions extrêmes des 5 courses du championnat, les ingénieurs lui ont « offert » une cavalerie équivalente à 550 chevaux-vapeur. S’il pèse 1 650 kilogrammes et mesure 2,30 mètres de long, il expédie le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes.
Tout comme la Formula E à ses débuts, les
ODYSSEY 21 useront d’un tronc technique commun. La batterie produite par Williams Advanced Engineering, le châssis tubulaire en alliage d’acier renforcé au niobium, ainsi que la structure de collision et l’arceau de sécurité sont réalisés par Spark Racing Technology. Les pneumatiques proviennent de
Continental.
Pour la saison 1, les équipes ont le choix d’utiliser la carrosserie de
ODYSSEY 21 ou d’utiliser la leur. Le but est dans ce cas d’adapter une silhouette de voiture de série pour toucher le grand public.