Tout commence le mardi 25 septembre à sept heures du matin. Il me faut prendre le RER B, ville de Paris, direction l’aéroport Charles de Gaulle.
Une heure et quart plus tard, me voilà devant le service de sécurité. Après une fouille minutieuse et quelques touchers sensuels exercés par un magnifique spécimen humain, qui semble avoir été croisé avec un rhinocéros blanc, me voilà en train de prendre le chemin de la porte D51. Ici, m’attend sagement une armada de très élégantes hôtesses de l’air, d’une blondeur toute slave. Mais je n’ai pas vraiment le temps d’apprécier ce paysage, il me faut saluer mon acolyte du jour, Étienne, dit Golgoth 23.
Après 1 h 30 de vol, nous voici en train de fouler le sol de la République tchèque. Après un passage obligatoire aux toilettes, nous voilà fin prêts… sauf qu’il faudra encore attendre, puisque le studio où est exposé notre Kodiaq est à plus d’une heure de route. Heureusement, la firme nous a dépêché un chauffeur et une Skoda Superb en guise de limousine.
On y est ! Ici pas de fouille. Juste une porte cochère qu’il faut entrouvrir. Mais, nous ne sommes pas seuls. Un confrère du magazine allemand, Auto Bild finit son œuvre en filmant les vocalises de la bestiole toute bleue. Elle ronronne particulièrement pour un mazout !
Plus tard, j’apprendrai que le Kodiaq RS dispose d’un système sonore artificiel : le « Dynamic Sound Boost ». Celui-ci est calqué sur ce que fait Audi avec son SQ7. Il s’agit d’une cavité munie d’une membrane qui amplifie le son avant la sortie de l’échappement. Si le résultat ne sonne pas aussi bien qu’un V6, ou encore mieux un V8, l’ouvrage en ravira plus d’un.
La découverte continue avec un petit tour de l’objet, accompagnés par un designer maison. Évidemment, pour lui, c’est le plus beau des SUV. Mais le pire c’est que je suis presque convaincu. Il a du chien, ce Kodiaq RS !
Tout d’abord sa robe en polie « Racing Blue » est vraiment jolie. À certains moments, elle reflète comme une peinture mate. Chaque faisceau de lumière lui offre une nouvelle teinte. Pour amplifier son côté sportif, les stylistes ont dû enlever les touches de chrome, au profit d’éléments en noir satiné. On le retrouve sur : la calandre, les coques de rétroviseurs, les encadrements de vitre et sur le spoiler avant.
Évidemment, en tant que RS, le Kodiaq se devait d’offrir des roues dignes de ce nom. Et c’est bien le cas, puisqu’il s’agit de jantes de 21 pouces chaussées de pneumatiques Pirelli.
En poupe, le traitement sport se voit sur les feux full LED qui singent le cristal de bohème sur leurs flancs. À ceci, il ne faut pas oublier d’ajouter les deux canules d’échappement et la barre de réflexion lumineuse qui court le long de la malle arrière électrique.
Ici, la firme tchèque a tout simplement pris le tout dernier 2 litres BiTDI issu de la banque d’organes du groupe Volkswagen. Ce quatre cylindres à double turbo et injection directe Diesel développe la bagatelle de 240 chevaux pour 500 Newton mètres de couple. Cela fait de ce BiTDI, le moteur diesel de production le plus puissant de l’histoire du constructeur de Mladá Boleslav, qui, mine de rien, couvre plus de 120 ans d’existence.
Ce groupe motopropulseur est d’office associé à la boîte automatique DSG à 7 rapports. L’ensemble fait passer la puissance sur les 4 roues grâce une transmission intégrale. Celle-ci a la particularité de pouvoir transmettre jusqu’à 85 % du couple moteur sur une roue dans des conditions extrêmes. Pour tenir le pavé, le Kodiaq RS reçoit de série des suspensions pilotées qui lui permettront de compenser, autant que faire se peut, les roulis dans les virages à haute vitesse.
Question chiffres, la marque reste avare à ce jour. Ce que l’on sait, c’est que ce modèle détient le record du tour du Nürburgring dans la catégorie des SUV 7 places avec un chrono de 9 min 29 s 84.
Cette machine est certes performante, mais elle ne semble pas avoir oublié son « leitmotiv », à savoir : la vie à bord. Comme toute Skoda qui se respecte, l’espace intérieur est immense. Il peut très largement accueillir cinq passagers et leurs bagages, avec une soute de presque 700 litres. Cependant, en passant par la case option, il est possible de compter deux autres passagers grâce à des sièges escamotables cachés dans le coffre. Évidemment, celui-ci devient tout riquiqui dans cette configuration.
Ce sont bien les passagers du premier rang qui sont les mieux dotés. En plus de profiter de l’infodivertissement de dernière génération, ils sont parfaitement soutenus par des sièges sport confectionnés en cuir et alcantara.
La finition est globalement de haut niveau avec des surpiqûres un peu partout. Mais, comme de coutume chez Skoda, l’ambiance est franchement tristounette. À noter, la petite attention du parapluie caché dans les portières.
Pour l’instant rien n’est fixé, mais on nous avoue volontiers que ce nouveau haut de gamme Skoda devrait se vendre aux alentours de 51 000 €, ceci sans compter le malus.
Nous, on est impatient de prendre son volant pour faire : l’essai du Skoda Kodiak RS.
Photos© Etienne Rovillé pour LRA
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