La CUPRA Tavascan représente la prochaine étape dans le projet d’électrification de la marque. Cette voiture incarne, selon Jorge Diez, le patron du style CUPRA, « la vision électrifiée de CUPRA en restant fidèle au concept-car de 2019 ».
Et c’est vrai qu’il en jette ce nouveau
Tavascan.
Les lignes de caractère plongent littéralement vers l’avant, comme une bête prête à bondir. Avec le montant de pare-brise avant noir, les stylistes inventent le concept de « casque ». C’est-à-dire que les surfaces vitrées sont reliées entre elles et forment comme une visière. Les roues semblent immenses et joliment ciselées. La poupe se dessine autour de belles hanches galbées et d’un bandeau de feux arrière haut perché. L’avant reprend le faciès agressif de la
CUPRA Born avec ses optiques en >—<.
Le capot moteur allonge ses lignes pour former un «
nez de requin ».
Bref, c’est plutôt sportif et cela donne envie, surtout après avoir vu l’ambiance intérieure. C’est original. Ça semble ergonomique et très qualitatif.
Du point de vue technique,
CUPRA pioche dans la banque d’organes du groupe
Volkswagen. La plateforme serait donc la fameuse MEB qu’utilisent déjà les Volkswagen ID.5 et Skoda Enyaq coupé. Le Tavascan disposerait donc d’une palette de groupes motopropulseurs bien fournie dès son lancement.
La batterie serait la version à
77 kWh nets et les moteurs disposeraient de 204, 236, 260 et 300 chevaux. L’autonomie normée oscillerait entre 400 et 520 km.
Le hic, dans tout cela ?
C’est que malgré le style arrêté,
malgré la plateforme technique MEB à disposition,
malgré les groupes batteries et moteurs chipés au groupe VW,
CUPRA nous annonce une mise en vente pour 2024.
Un laps de temps qui laissera aux marques chinoises et autres nouveaux entrants dans le monde de l’automobile la possibilité de prendre des parts de marché, qui seront très compliquées à reprendre.