L’Audi RS Q8, cousin germain du Lamborghini URUS, fait partie de cette race de véhicules que l’on pourrait sobrement qualifier de hors-norme et qui se paie même le luxe d’attirer l’attention des plus réfractaires aux SUV. Il faut dire que l’engin ne fait pas dans la demi-mesure !
Passons rapidement sur l’esthétique du bestiau, dans son genre ce n’est pas le pire du lot et il me semble plus homogène dans son style par rapport aux concurrents de chez BMW et Mercedes. Simple affaire de goût, me direz-vous, et je me suis déjà étendu sur la question dans mon essai du Q8 50 TDI, mais à part sa calandre béante, le Q8 ne me fait pas fuir.
Bien entendu, cette version RS se différencie des autres versions par une grille de calandre spécifique, un bouclier avant ajouré plus agressif et un bouclier arrière spécifique laissant apparaître deux larges canules d’échappement. Coques de rétroviseur grises et énormes jantes exclusives de 23 pouces (en option) parachèvent la transformation. Que l’on aime ou pas, impossible de nier qu’il a « de la gueule » et qu’il impressionne.
Cette déclinaison RS propose une finition spécifique avec des sièges sports en cuir Valcona noir matelassé badgé RS, des surpiqûres rouges, des inserts en carbone ou encore de l’alcantara que l’on retrouve sur les contre-portes, le sélecteur de boîte de vitesse ou encore sur le volant. Petite nouveauté sur ce dernier, que l’on retrouve désormais sur toute la gamme RS, le bouton RS Mode qui permet de passer sur les deux modes RS directement sans passer par le Drive Select au tableau de bord.
Pour tenir le pavé en toute circonstance, l’Audi RS Q8 fait le plein d’aides et de technologies mixant l’électronique avec la mécanique. Tout commence bien entendu par le système Quattro à 4 roues motrices et directrices avec différentiel Sport auxquelles on ajoute la suspension pneumatique adaptative ou encore le système antiroulis actif électromécanique. À tout cela s’ajoute bien entendu une pléthore d’aides rendant la conduite semi-autonome.
Les énormes disques de frein en carbone-céramique, en plus de faire gagner 48 kg, se montre d’une belle efficacité, mais l’endurance pêchera si vous répétez trop souvent les forts appuis sur la pédale dédiée. De plus, et malgré tous ses efforts, le SUV sportif se déleste sensiblement de l’arrière qui tend à légèrement louvoyer sur les freinages appuyés. La physique semble avoir encore son mot à dire. Sauf peut-être lorsque l’on évoque l’excellence du confort alors même que l’on repose sur des jantes de 23 pouces qui devraient nous en priver.
L’Audi RS Q8 est de ces engins inclassables qui, même lorsque l’on ne les aime pas, ne nous laissent pas indifférents. Musculeux et impressionnant esthétiquement, le ramage se rapporte au plumage et lorsqu’il s’agit d’utiliser sa force, le Q8 survitaminé ne fait pas dans la demi-mesure. Néanmoins, à 154 900 € minimum, le bestiau ne trouve pas grâce à mes yeux face à une RS6 Avant à la fois plus élégante et efficace.
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