Essai Suzuki Swace : simplement efficace… et hybride

Le break de la marque japonaise est équipé d’un moteur essence 1.8 hybride de 122 chevaux et embarque de série une pléthore d’options des plus incontournables comme l’aide à la correction de trajectoire, la gestion des feux de croisement et feux de route automatique, la reconnaissance des panneaux de signalisation, la très utile aide au démarrage en côte et l’indispensable caméra de recul.
Pour compléter cette liste non exhaustive d’équipements, on notera la présence d’une tablette pour recharger son téléphone par induction, ce qui a pour avantage d’éviter d’avoir des câbles qui traînent dans l’habitacle.
L’ensemble reste sobre, mais bien fini. On reste sensible à l’effort et au soin du constructeur japonais quant à la délicatesse d’avoir recouvert pragmatiquement les différentes parties avec un molletonnage cuir au niveau des accoudoirs, mais aussi sur la console avant, ce qui offre l’avantage d’être confortablement lové et de ne plus avoir cette sensation désagréable des plastiques qui cognent.

Au fil des kilomètres, confortablement installé dans les sièges de cette Suzuki Swace, on apprécie l’esthétique et l’ergonomie de l’écran multimédia 8 pouces, compatible smartphone, harmonieusement intégré à la planche de bord.

Ce n’est bien évidemment pas un foudre de guerre, mais la position de conduite et la direction précise et constante suffisent amplement pour des trajets en famille sur la route des vacances. L’accélération reste douce et assistée par l’électrique, le bruit du moteur, relativement feutré, se fait remarquer lorsqu’on accélère franchement. Étonnamment, la douceur du moteur qui encaisse parfaitement les montées de régime sans trop monter dans les tours et pérennise la sérénité de conduite même à vive allure.

Si la Swace n’est qu’une Full Hybrid, c’est-à-dire une hybride non rechargeable, elle dispose tout de même d’un mode EV 100 % électrique, afin de forcer la conduite sans émission de gaz jusqu’à 2 kilomètres. Pour cela, il faut tout de même que la batterie soit suffisamment rechargée. Cette dernière se régénère grâce au freinage ou encore lors d’une conduite avec le mode B qui force la régénération de la batterie assez rapidement.

Ses atouts notables restent sa consommation oscillant entre 4,5 et 5 l aux 100 km, mais surtout sa capacité à absorber les aspérités de la route et procurer un confort surprenant, grâce aux jantes de 16 pouces, lorsqu’on enchaîne les routes à dos d’âne.