Belle comme une Classe C et pas que …
Bon de prime abord, cette
Classe C ressemble à une l’ancienne génération de
Classe C tout en proposant un dessin, subtilement plus élégant.
La face avant reprend indéniablement la grosse calandre caractéristique des dernières Mercedes. Plus basse, plus travaillé, elle semble vouloir aspirer le bitume. Les optiques sont plus fins et offre comme un regard froncé.
La profil ne manque pas d’élégance avec cette silhouette plongeante aux extrémités. On ne peut s’empêcher de la comparer sous cette angle à une CLS… Plutôt flatteur comme référence !
La poupe, mélange avec un certain savoir faire, les lignes droites et les courbes. Impossible, surtout que nous venons d’en prendre le volant pour un essai, de ne pas remarquer la filiation avec sa grande soeur, la Classe S.
Bref… elle a de l’allure cette
nouvelle Classe C ! Elle a su renouveler son style sans pour autant renier ses origines et son pédigrée.
Classe C : Le meilleur est à venir !
Arrêtons nous quelques lignes sur le coeur de cette nouvelle génération de
Mercedes Classe C. Car évidement elle reprend une planqué de technologie haute de gamme comme la vision tête haute à réalité augmenté et une immense dalle tactile centrale pilotant l’électronique. Mais le plus intéressant sur ce modèle est le partie pris des ingénieurs motoristes.
Cette nouvelle génération de
Classe C, dispose de nouveaux moteurs. Ils sont tous épaulé par des systèmes micro-hybride capable de récupérer l’énergie cinétique au freinage pour la restituer, soit dans le réseau électrique, soit dans l’alterno-démareur capable de produire une vingtaine de chevaux et entre 300 et 400 Nm de couple. Une solution qui en aidant le moteur thermique fait descendre ses consommations.
C’est bien, même très bien… mais les motoristes vont nous proposer mieux.
Si au lancement, cette
Classe C révolutionnaire ne sera pas disponible, sachez que Mercedes devrait nous proposer en fin d’année 2021, une versions hybride rechargeable.
Bon jusque là, c’est bien, mais rien de révolutionnaire… sauf si je vous dit que la
Mercedes C350 De disposera d’une autonomie, 100% électrique de plus de 100 km.
Il faut dire, que le ingénieurs de la marque à l’étoile travaillant d’arroche pied sur la voiture électrique. Et il semblerait qu’ils ce soient lâché avec ce système de propulsion car il pourrait alimenter une voiture électrique.
Tenez vous bien. Le moteur à électron dispose ici de 129 chevaux. Pour information une 2008 électrique en dispose de 136. Le couple n’est pas en reste avec 440 Nm. Celui-ci est capable de mouvoir la Classe C jusqu’à 140 km/h.
Qui dit moteur électrique, dit stockage d’électron. Et bien c’est une batterie de quatrième génération composée de 96 cellules totalisant 25,4 kWh. La première
ZOÉ en disposait de 22.
Ces accumulateurs offriront donc plus de 100 km d’autonomie sans consommer une goute d’essence. Ce n’est pas fini puisque Mercedes lui a offert un chargeur embarqué de capable d’avaler 55 kW par heure en courant continue. C’est une option, mais elle fait mieux que la nouvelle Fiat 500 électrique.
Pour la recharge au réseau de courant alternatif depuis chez soi, un chargeur de 11 kW est disponible de série pour la recharge triphasée sur la Wallbox.
Classe C : Braquage à l’Allemande
Finissons ce petit tour du propriétaire non exhaustif par son popotin. Car lui aussi a droit à son innovation.
Tout comme sa grande soeur, la
Classe S, la
nouvelle Classe C est dotée, en option tout de même, de l'essieu arrière directionnel.
L'angle de braquage de celui-ci est de 2,5°. Le diamètre de braquage est ainsi réduit de 43 cm à 10,64 m.
Le conducteur a par ailleurs besoin de moins de tours de volant jusqu'au braquage complet. Avec la direction de l'essieu arrière, ils sont au nombre de 2,1 au lieu de 2,35 (modèles à propulsion avec direction confort) ou 2,3 tours de volant (versions
4MATIC à direction confort), quel que soit le concept de propulsion.
A des vitesses inférieures à 60 km/h, les roues arrière braquent à l'opposé des roues avant – lors du stationnement, l'angle est de 2,5° maxi à l'opposé de l'angle de l'essieu avant. L'empattement se réduit virtuellement selon la situation et le véhicule offre ainsi une conduite plus maniable, plus aisée et plus agile. A partir d'une vitesse supérieure à 60 km/h, les roues arrière braquent dans un angle de 2,5° maxi dans la même direction que les roues avant. L'empattement allongé de ce fait virtuellement offre des avantages sensibles : une tenue de route plus stable et une sécurité de marche accrue en cas de vitesses élevées, de changements de voies rapides ou de manoeuvres d'évitement soudaines.
Lors des manoeuvres dynamiques, notamment lors des trajets sur route secondaire, l'angle de braquage à appliquer est nettement moindre – et le véhicule réagit de manière plus sportive aux ordres de braquage. Cet effet est renforcé par la régulation de comportement dynamique intégrée de l’ESP.