Dans les années 2000, il y eut une révolution mécanique qui porta le groupe Volkswagen au-dessus de toutes les autres marques. Cette révolution était le fameux TDI.
Avec ce badge, les modèles du groupe (Golf TDI et Audi A4 TDI) qui intégraient ces moteurs ont mis littéralement K.-O. la concurrence. C’est simple, les moteurs offraient plus de puissance et de sensations, mais faisaient surtout chuter les consommations de 8 à 6 litres aux 100 km en moyenne. Un avantage concurrentiel qui porta Volkswagen et ses marques au firmament de la désidérabilité sur le marché européen.
Eh bien, Peugeot est peut-être en train de nous faire le même coup, mais avec l’électrique.
Peugeot E-308, et sa révolution électrique…
La révolution
électrique de cette
Peugeot E-308 commence par un tout nouveau moteur. Repensé en profondeur, il propose une puissance de 156 chevaux pour 260 Nm de couple. Il a été conçu pour maximiser l’énergie consommée. Il est appuyé dans ses efforts de sobriété par une aérodynamique spécifique à la version électrique de cette
308. On notera, par exemple, une face avant pleine et un soubassement bien lisse. De plus, les ingénieurs ont optimisé les masses de la plateforme EMP2, et la E-308 s’appuie sur des pneumatiques classe A qui limitent les pertes d’énergie par frottement.
Mais la révolution est bien cachée. Elle se camoufle dans les entrailles de la E-308, qui abandonne les batteries au lithium-ion pour une nouvelle chimie. Ces accumulateurs se composent de 80 % de nickel, 10 % de manganèse,10 % de cobalt. L’ensemble fonctionne sous 400 volts et engrange une capacité énergétique de 54 kWh, soit 51 kWh utiles.
Le résultat sur les consommations est stupéfiant !
Alors qu’une
Volkswagen ID.3, ou son homologue espagnole
CUPRA Born, demande 15,5 kWh pour rouler sur 100 km selon la norme WLTP, Peugeot annonce que sa
E-308 se contente de 12,7 kWh sur le même parcours.
On est sur une réduction des consommations de 18 %.
C’est stupéfiant, surtout pour une voiture qui n’est pas construite d’origine en électrique.
Grâce à cette toute petite consommation électrique, la
Peugeot E-308 est homologuée avec 400 km, malgré sa petite batterie.
E-308 et sa recharge…
Si la conception de cette nouvelle génération de batterie offre la meilleure sobriété dans le segment de la berline compacte, Peugeot n’a pas fait d’effort particulier sur la recharge.
En courant alternatif, cette
E-308 offre un bon chiffre. En effet, la berline est d’office équipée d’un chargeur embarqué de type triphasé d’une puissance de 11 kW. On est dans la bonne moyenne, même si la
Megane E-TECH électrique peut monter à 22. En revanche, la charge rapide est décevante.
Peugeot se contente de replacer son chargeur 100 kW en courant continu déjà présent dans la e-208. Cela dit, comme la batterie est petite, elle se recharge en 25 minutes pour passer de 20 à 80 %.
E-308, une allure féline…
Dès son début, la
308 électrique sera disponible en 2 silhouettes, c’est-à-dire en berline compacte et en break. Les E-308 et E-308 SW se différencient de leurs homologues thermiques par des nouvelles jantes aluminium de 18 pouces. Elles ont été spécifiquement développées pour les versions 100 % électriques et offrent une efficience aérodynamique pour maximiser l’autonomie.
Pour le reste, la
E-308 reste une
308 avec un long capot avant, le nouveau blason s’affichant fièrement au centre de la calandre et sur les ailes. N’oublions pas la signature lumineuse à crocs qui encadre les projecteurs Matrix LED, intégrant parfaitement les 308 et 308 SW dans la famille Peugeot, tout comme les feux LED à 3 griffes à l’arrière.
L’optimisation générale de l’architecture bénéficie à l’habitabilité qui conserve la qualité des matériaux, l’inventivité avec des i-Toggles virtuels entièrement configurables, et une connectivité intégrant la toute dernière technologie d’i-Connect Advanced.