Ford Transit Connect L1 1.5 EcoBlue 100ch Cabine Approfondie Trend
2020 25585 km Manuelle Diesel
De la marque : que le nom !
L’accompagnement marketing de ce projet fut très astucieusement lancé avec une participation sportive de premier plan de l’Alpine A 450, en 2013.
L’écurie SIGNATECH dirigée par le très expérimenté Philippe SINAULT a, depuis cette date, la lourde responsabilité de faire briller les couleurs d’ALPINE avec une voiture baptisée ainsi, alors que l’auto engagée en catégorie LMP2 est, en fait, un prototype monté à partir d’un châssis ORECA et d’un moteur NISSAN V8 de 500 chevaux.
La première saison a été couronnée de succès avec la victoire dans le championnat European Le Mans Séries (ELMS) et une participation de haut vol aux 24 heures, où un changement d’alternateur a un peu coupé les ailes d’un trio de pilotes rapides et constants : PANCIATICCI, GOMMENDY et RAGUES, tous issus de la filière monoplace RENAULT.
Engager deux autos
Cette année, bien évidemment pour surfer sur le bel engouement populaire déclenché par l’ALPINE-SIGNATECH, l’engagement de deux voitures était dans les cartons. Or, lors de la conférence de Presse de l’Automobile club de l’Ouest pour l’annonce des voitures sélectionnées en vue des 24 heures, les responsables de la politique sportive ALPINE-CATHERHAM et Philippe SINAULT « sont tombés de l’armoire ». Ayant une voiture invitée d’office en tant que victorieuse du championnat ELMS 2013, ils comptaient bien voir leur demande d’un second engagement, validé. Or déception, cette seconde auto n’est qu’en deuxième position sur la liste… des suppléants !
Comment dans ces conditions pouvoir engager une seconde auto dans tout le championnat également, les partenaires annonceurs ne mettant la main à la poche qu’avec une visibilité assurée lors des 24 heures du Mans ? C’est bien cette question qui taraude les responsables de cette opération visant à dynamiser l’image de l’ALPINE à venir, en s’appuyant, sur le mythe de la victoire en 1978 de la belle A 442 de JAUSSAUD-PIRONI mais aussi, sur toute l’histoire d’Alpine depuis 1955 en passant par les épopées aux 24 heures, à partir de 1963.
Un public, vibrant pour Alpine
Cette année, on peut s’attendre à ce que le public soit encore avide de vibrer avec ALPINE. Sait-on, au fait, que le nom d’ALPINE a été choisi par le créateur en référence à sa participation de rallyman à la célèbre Coupe des Alpes sur une 4 cv ?
L’an passé, il se dit que près de 20 000 spectateurs se sont pressés au Mans pour voir l’Alpine. En juin prochain, si la nouvelle voiture se drape dans une robe proche du futur produit de 2016, il est à prévoir une déferlante plus importante encore, sans doute.
En tout cas la programmation du travail chez Signatech, à Bourges est quelque peu perturbée. En effet, sans la participation de deux voitures aux 24 heures du Mans, il est difficile d’en engager deux au championnat. Or, le calendrier étant le suivant :
1-2 avril : essais officiels Paul Ricard ; 18-19 avril : Silverstone ; 17-18 mai : Imola ; 19-20 juillet : Red Bull Ring ; 13-14 septembre : Paul Ricard ; 18-19 octobre : Estoril , faudrait-il attendre la défection de deux concurrents invités aux 24 heures pour pouvoir prendre la décision de faire rouler deux autos quand même ? Non UBU n’est pas mort !
Pour les pilotes pressentis, l’attente n’est pas plus confortable et, si l’on regarde les documents publiés par l’ACO, on devrait en déduire que seuls, pour le moment, Paul-Loup CHATIN et Nelson PANCIATTICI sont assurer de rouler.
De l’impatience et de la frustration dans l’air à tous les étages, pourrait-on dire. La meilleure écurie privée 2013, en sport prototypes, ALPINE-SIGNATECH ne méritait pas de connaitre de telles affres.
On lui fait pourtant entièrement confiance pour nous gratifier d’excellentes performances et l’on sait que le team travaille d’arrache-pied pour tenir son rang.
Plus globalement, on ne peut manquer de souligner que l’esprit cocardier teinté de nostalgie est bien vivace, pour ce qui concerne notre patrimoine automobile. Après ALPINE revenu au Mans sous les vivats, cette année on trouvera également des Ligier et cette fois pas seulement au Mans Classic, puisqu’engagées également dans la catégorie LMP2 aux 24 heures par les teams OAK Racing Asia et Thiriet.
En tout cas, nous en sommes persuadés les 24 heures du mans 2014 seront intéressantes et disputées dans toutes les catégories et, si les monstres AUDI, PORSCHE et TOYOTA vont bien s’entredéchirer, en LMP2 comme dans les catégories GT, la lutte sera tout aussi farouche et palpitante à suivre. Tandis que le programme sportif Alpine 2014 cherche à trouver les moyens de faire rouler deux protos, l’autre information du jour, consiste à savoir que le comité d’établissement Alpine-Caterham a confirmé, tout dernièrement, lors d’un comité d’établissement la construction de l’Alpine de série pour 2016. Après le départ de C.TAVARES comme N° 1 chez Peugeot, certains esprits chagrins faisaient courir la petite musique du renoncement d’Alpine à ce projet de populaire. Il n’en est rien et, l’Alpine- Signatech doit entretenir la flamme sportive jusqu’à ce que la nouvelle Alpine, renaissant de ses cendres, enfante, un jour, un tout nouveau proto. Mais là, nous entrons dans une autre histoire qui reste à écrire.
Caractéristiques techniques Alpine-Nissan n°36
Châssis Alpine
Moteur V8 Nissan V8 type VK45
Puissance 500 ch
Carburant et lubrifiants TOTAL
Boite de vitesses X-TRAC séquentielle 6 rapports
Direction Assistée hydraulique
Freins Carbone-Brembo
Pneumatiques Michelin
Longueur 4610 mm
Empattement 2870 mm
Largeur 1995 mm
Poids 900 kg
Vitesse maxi 330 km/h
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