Peugeot 3008 3008 BlueHDi 180ch S&S EAT8
2019 109719 km Automatique Diesel
Avec 3 abandons pour l’anglais contre seulement deux à l’allemand, il ne fallait pas négliger cette éventualité dans ces simulations qui devaient hanter les deux équipiers trustant pour la douzième fois de la saison, la première ligne.
Cette pression d’obtenir un classement final au championnat du monde des pilotes, Ricciardo ne la ressentait pas, assuré qu’il était de terminer sur le podium, alors que son équipier Vettel quatre fois champion du monde se savait menacé par Alonso – qu’il remplacera chez Ferrari l’an prochain- pour l’attribution de la quatrième place.
Grosjean plombé par un changement de moteur devait reculer de vingt places sur la grille. Comme la sanction n’était pas applicable en l’état il partait donc en pensant déjà à effectuer un stop and go supplémentaire, on peut imaginer que notre français espérait rapidement tourner la page de cette saison calamiteuse. Il n’était sans doute pas le seul à tenter d’oublier la saison avant même qu’elle ne soit terminée. Par exemple Alonso dans l’incapacité de décrocher un titre de champion du monde durant toute sa période Ferrari ou encore Button qui risque bien de se retrouver poussé vers l’endurance la F1 lui fermant semble-t-il la porte au nez.
La course tuée au tour 26
Au départ les deux Red Bull non conformes par rapport à l’aileron arrière partaient des stands et les Caterham étaient bien présentes la souscription par internet s’étant révélée fructueuse.
Il était dit que ce n’était pas le bon jour pour Rosberg qui se ratait au départ et devait reprendre provisoirement la tête de la course lors du ravitaillement d’Hamilton. Vettel et Ricciardo effectuaient une belle remontée dans le peloton, où les Ferrari à la peine naviguaient aux alentours de la dixième place. Vergne se signalait à l’attention des écuries avec une belle passe d’armes avec Ricciardo alors que les pilotes Mercedes se jaugeaient à coups de record du tour, avec un écart entre les deux hommes dépassant rarement les 2,5 secondes. Les Williams, un léger ton en dessous tenaient bien leurs positions de départ aux 3ème et 4ème places. On note une course assez solide des Force India même si Hulkenberg écope une pénalité de 5 secondes pour un accrochage avec Magnussen (Mc Laren). Et puis,au 26 ème tour alors que la course en compte 55, Rosberg se trouve au ralenti. La course bascule alors et c’est Massa qui reprend le rôle de chasseur, mais pour la gloire puisqu’Hamilton en gérant au mieux ses pneus, ses trajectoires et le trafic des attardés, s’achemine vers un second titre mondial et la victoire de la course. Alors que Rosberg traine sa misère et semble-t-il refuse d’abandonner, Hamilton lui prend un tour juste avant un drapeau à damier bienvenu pour célébrer le panache d’un grand champion. Le classement de la course s’établit ainsi : Hamilton, Massa, Bottas, Ricciardo, Button, Hulkenberg, Perez, Vettel, Alonso et Raikkonen. Vergne et Grosjean terminent aux 12ème et 13ème places.
La distribution des places d’honneur pour le championnat aura donc été marquée du sceau du doublement des points acquis lors de cette dernière course (système qui n’existera plus la saison prochaine) et c’est Alonso le dindon de la farce qui se fait doubler sur le fil de la cinquième place par Vettel. Derrière Hamilton champion du monde 384 points, on trouve donc Rosberg 317 points, Ricciardo 238 points, Bottas 186 points et Vettel 167 points.
Le rideau de la saison 2014 est tombé avec une ultra domination des moteurs Mercedes et un véritable séisme sportif au sein de la Scuderia. Gageons que les mois à venir ne manqueront d’être animés dans les coulisses d’une F1 malade, qui réclame sans doute plus des remèdes de cheval que des ajustements homéopathiques. A cela s’ajouteront les transferts qui ne nous feront pas oublier que les portes ne s’ouvriront pas toutes grandes comme on l’avait espéré pour Jules Bianchi.
2019 109719 km Automatique Diesel
2018 114165 km Manuelle Diesel
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