Peugeot 3008 3008 BlueHDi 180ch S&S EAT8
2019 109719 km Automatique Diesel
Encore des absents
Pour cet avant-dernier Grand Prix de la saison, ni Marussia, ni Caterham n’étaient présents sur la ligne de départ. L’écurie de l’infortuné Jules Bianchi a été placée en liquidation judiciaire et s’en est terminé, semble-t-il définitivement, pour elle. Quant à Caterham, le team n’a pas renoncé à être présent lors de la dernière course de la saison et pour ce faire, a lancé une souscription sur Internet. L’objectif à atteindre est tout sauf modeste : 3 millions d’euros et l’on avoisine actuellement les 30% de la somme récoltée. Si le cœur vous en dit, les propositions de participation sont assorties d’échanges de marchandise et le choix est vaste. Avec des prix indiqués en livres vous pourrez au choix, viser de recevoir un insigne 5 £, une casquette 40 £, un tee shirt 85 £, une paire de gants de mécanicien 125 £, un aileron avant 2500 £, ou encore une invitation pour la course et une rencontre avec les pilotes à Abu Dhabi, pour autant que Caterham puisse s’aligner là-bas !
En attendant, les rumeurs continuent d’alimenter le paddock à propos des transferts et il semblerait que l’on soit rassuré sur le sort de nos pilotes français. Grosjean et Vergne laissent entendre très sereinement qu’ils seront en F1 l’an prochain. Alonso accepterait un très gros chèque et se retrouverait chez McLaren mais ce ne sont pas des supputations qui font un contrat, alors attendons les annonces officielles avant de reconfigurer la grille de départ 2015.
Nous sommes encore en 2014 et avec la double attribution de points lors de la dernière course, le suspense quant au titre de champion du monde des pilotes tiendra jusqu’au 23 novembre.
La course
Alors que Sutil (Sauber) partait des stands pour avoir changé un turbo, Rosberg (Mercedes) tenait bon à la première place alors que Vettel se faisait sauter par Magnussen (McLaren) et Alonso(Ferrari). La meute est lancée pour 71 tours. Les arrêts pour changement de pneus ne tardent pas, sans doute les pilotes partis en « tendres » ne sont-ils pas satisfaits de cette monte, parfois critiquée par le passé. Massa (Williams) trop pressé de monter des « médiums » écope de 5 secondes de pénalité pour vitesse excessive dans la voie des stands. Alonso (Ferrari), un vrai dur à cuire bloque les deux Red Bull de Vettel et Ricciardo. Une fois encore les stratégies concernant les pneumatiques peuvent faire un temps illusion avec par exemple, Hulkenberg (Force India) qui semble résister à Rosberg mais d’une manière artificielle puisqu’il devra lui aussi passer par les stands.
Les motoristes craignaient avant la course les effets négatifs de l’altitude et de la chaleur sur le rendement, il semble plutôt que ce sont les pneumatiques qui ont souffert. Effectivement avec une piste avoisinant les cinquante degrés, les gommes sont malmenées. Entre les tours 27 et 30, sur les 71 de que comporte la course, les leaders ont dû observer un second passage par les stands pour changer leurs enveloppes. La Scuderia alors reprend très provisoirement des couleurs puisque l’on voit Raikonnen et Alonso remonter vers la tête de la course (second et troisième), mais ce n’était qu’illusion et la vraie guerre va se poursuivre entre Rosberg leader et son brillant challenger Hamilton, occultant de cette manière, une fois de plus, quasiment toute mise en valeur passagère ou plus significative des autres pilotes.
Ricciardo, dont je persiste à penser qu’il constitue le meilleur espoir du peloton, n’a pas été à la fête pour cette épreuve tant aux essais que durant la course qu’il a quittée au quarantième tour sur problèmes de freins ou de suspension.
Comme trop souvent pour l’intérêt de la course, cette fois encore la vraie bagarre n’existe qu’entre les deux rivaux du team Mercedes et comme souvent Hamilton joue au chasseur en espérant bien pousser son avantage afin d’arriver à la dernière course avec quelques points d’avance supplémentaires au classement du championnat du monde des pilotes. On ne peut s’empêcher de se mettre dans la tête de Rosberg qui voit ce scénario à nouveau se mettre en place de manière implacable. Va-t-il encore commettre une petite erreur, se mélanger les doigts dans les boutons, lui qui se montre plus fort en qualifications devra-t-il plier pour un petit rien? Etre pilote de F1 réclame, outre les qualités intrinsèques au sport automobile du plus haut niveau, un équilibre et une force psychologiques hors du commun.
Hamilton implacable grignote petit à petit son retard, Rosberg défend sa place avec un record du tour, mais tout se joue dans une fourchette étroite. Gare au trafic doit penser Rosberg. Le trafic peut être ma chance espère Hamilton. L’écart entre les deux Mercedes est descendu à 5 secondes. Le suspense va-t-il tenir longtemps souhaitent les nombreux spectateurs.
Un peu plus loin dans le peloton deux autres équipiers s’expliquent sévèrement. Raikonnen quasi transparent cette saison résiste au teigneux Alonso, mais les chiffonniers s’écharpent pour la sixième place, qu’Alonso récupère finalement. Chez Ferrari c’est bien grandeur et décadence cette saison.
Grosjean(Lotus) abandonne au tour 66 sans doute pour préserver le moteur.
Nico Rosberg a bien résisté, Lewis Hamilton a bien géré son capital, et Massa sur sa Williams Mercedes a satisfait tous ses fans avec sa troisième place.
Le classement final s’établit donc ainsi : Rosberg- Hamilton-Massa- Button- Vettel-Alonso-Raikkonen- Hulkenberg et Bottas.
Pour le titre mondial Hamilton avec 334 points devance son équipier Rosberg 317 points. Si ce dernier gagnait le dernier Grand Prix et qu’Hamilton terminait second ce serait Hamilton champion du monde. D’autres simulations sont bien entendu possibles mais les deux gaillards auront de toute manière éclipsé tous les autres pilotes grâce à leurs moteurs Mercedes performants et fiables dès le début de saison, ce qui ne fut pas le cas des autres teams.
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2018 114165 km Manuelle Diesel
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