Peugeot 3008 3008 BlueHDi 180ch S&S EAT8
2019 109719 km Automatique Diesel
Les Williams en qualification...
Qu’importe, la grille de départ comportait une réelle nouveauté en 2014, avec les deux Williams de Massa et Bottas en première ligne. Devait-on voir dans ces qualifications de rêve pour Williams et Massa, qui n’a plus goûté à la pôle depuis 2008, un signe de renouveau tangible ? Les Mercedes de Rosberg (3ème) et Hamilton (9ème) n’auraient-elles pas digéré leur contre-performance du Canada, contrairement à ce qu’annonçait leur manager ? On pouvait douter des propos de Toto Wolf car aucune pole potion, depuis le début de saison, n’avait échappé à Mercedes. Plus grave sans doute, les Red Bull qui roulaient à domicile ne figuraient qu’en cinquième (Ricciardo) et neuvième places (Vettel). Au vu de ces éléments constitutifs de la grille de départ on pouvait être assuré de sérieuses passes d’armes entre les écuries Mercedes Amg, Red Bull et Williams, sans oublier pour autant Ferrari avec un Alonso qui ne baisse jamais les bras.
Les Mercedes en course...
Le départ de la course est assez limpide avec un superbe envol de Rosberg. Hamilton gagne quelques places d’entrée de jeu et surprend même Alonso, en lui ravissant la quatrième position, si bien que l’on trouve les deux Williams, les deux Mercedes aux quatre premières places et, ceci en moins de cinq tours ! Oui, se dit-on à ce moment-là, les moteurs Mercedes sont vraiment au-dessus du lot et l’on redoute de retomber dans la routine des précédents Grands Prix.
La première salve de ravitaillements démarre avec Vergne (Toro Rosso) au 10ème tour et se poursuit en bousculant le classement, avec un Perez (Force India) en tête de la course. A noter que celui-ci était parti en quinzième position sur la grille, suite à une pénalité de 5 places à cause de sa responsabilité dans un accrochage au GP du Canada.
Une fois encore on se surprend à penser que la course se joue vraiment en fonction de la stratégie des changements de pneus et qu’à ce petit jeu-là, les équipes n’ont pas toutes les mêmes moyens de simulation pour maîtriser les situations.
Au 27ème tour, sur les 71 que compte le Grand Prix, Rosberg, incisif depuis plusieurs tours, fait enfin sauter le verrou Perez. Bottas en profite pour faire de même et, c’est ainsi que l’on retrouve en tête : une Mercedes, une Williams, une autre Mercedes et une autre Williams.
A la mi-course cette procession à grande vitesse semble pourtant un peu figée et l’on pointe en cinquième position Alonso à plus de 10 secondes du leader. Vettel qui trainait sa misère (problème de transmission ?) depuis le départ, va devoir renoncer, rejoignant Kvyat (Toro Rosso) sur la liste des abandons.
Hamilton marque son arrêt un peu avant celui de Rosberg. L’explication des deux grands rivaux va-t-elle vraiment avoir lieu tant il semblerait que Hamilton ne bénéficie pas de la même vitesse de pointe que son coéquipier.
En fonction de l’ordre dans lequel s’opèrent les ravitaillements, Alonso se trouve en tête du Grand Prix, ce qui constitue bien une première cette saison, première de courte durée ! En effet, au 48ème tour, Alonso rentre, laissant, Rosberg chassé par Hamilton à moins de deux secondes, assumer la responsabilité de mener la course. Bottas suit en troisième position alors que Massa cinquième ne peut pas passer Perez, décidément gênant avec ces arrêts décalés, alors que derrière, Alonso ne se prive pas de remonter dans les échappements, ou presque, de Massa.
Perez au stand, les cinq premiers de la course sont inchangés. Vergne qui naviguait en quatorzième position abandonne alors sur problème de freins.
... et toujours les moteurs Mercedes devant
On s’attend à des tentatives de dépassement dans les deux derniers tours de la course. Hamilton sur Rosberg, Alonso sur Massa, pour les autres, les positions semblent quasiment figées. Il est permis de s’interroger sur la liberté ou non laissée aux deux pilotes Mercedes de laisser éclater au grand jour leur hyper rivalité, au point de risquer de tout perdre en s’accrochant dans un dernier coup de reins de la part d’Hamilton.
Pour autant, Hamilton tente en vain semble-t-il de rentrer dans la zone où il pourra actionner son DRS, mais Rosberg fait tout pour rester hors de portée.
Finalement, Rosberg triomphe une nouvelle fois et conforte ainsi son avance au championnat du monde.
Décidément l’avance technologique prise par Mercedes en début de saison s’avère tellement importante que l’on ne voit pas émerger de véritables challengers. C’est bien ce qui est navrant pour l’intérêt déclinant que le public porte à la F1.
Classement du Grand Prix d’Autriche :
1-Rosberg, 2-Hamilton, 3-Bottas, 4-Massa, 5-Alonso, 6-Perez, 7-Magnussen, 8-Hulkenberg, 9-Ricciardo, 10- Raikkonen
Au championnat du monde des pilotes Rosberg bien entendu confirme sa première place avec 165 points devant Hamilton 136 points et Ricciardo 83 points.
Le prochain Grand Prix se déroulera en Angleterre le 6 juillet.
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2018 114165 km Manuelle Diesel
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