Un modèle visant le haut de gamme
C’est en décembre 2013, que la GS 300h Full Hybrid, quatrième modèle de la gamme, se positionne au cœur du segment E Premium en profitant des évolutions du moment, tant au niveau du design, que la technologie ou encore de la sécurité.
Le design extérieur la Lexus GS 300 marie avec bonheur les notions de dynamisme, de puissance et d’élégance, avec une petite touche d’agressivité repérable sur la face avant avec la calandre en forme de trapèze et des phares ronds, astucieusement soulignés par une forme de flèche agrémentée de leds.
Pour l’arrière, on retrouve un grand classicisme pas très éloigné de certaines BMW, alors que latéralement, la fluidité apparait comme la signature d’un style maitrisé, voire intemporel.
Il semble bien que l’intérieur ait été particulièrement travaillé pour offrir un niveau de confort et un agrément d’utilisation très satisfaisants.
Ainsi, on ne sait trop quoi mettre en avant dans un inventaire qui risquerait de venir fastidieux, tellement il serait long.
Ce qui frappe, dès que vous vous installez au volant, c’est la multiplicité des réglages électriques dont vous disposez pour ajuster votre siège et la colonne de direction. Vous pouvez mémoriser (jusqu’à trois conducteurs différents) votre réglage personnalisé que vous retrouverez automatiquement lorsque vous pousserez le bouton Start de la voiture, sans avoir recours à une quelconque clé.
Ensuite, on est surpris par la grandeur et la belle lisibilité de l’écran multimédia (31 cm), qui offre un menu copieux. Qu’on en juge plutôt !
Les rubriques suivantes sont disponibles : Voiture ; Infos ; Configuration ; Navigation ; Audio ; Climatisation ; Téléphone.
Il faudra un certain temps pour prétendre tout comprendre et maîtriser la pratique de cet outil multimédia de dernière génération, même si, la commande Remote Touch Interface, pour circuler dans les menus, se veut pratique. En effet, pour l’utilisation immédiatement opérationnelle du GPS, il conviendrait de lire au préalable un manuel de plus de 250 pages ! Face à vous, un tableau de bord clair avec des figurines animées et une aiguille indiquent de manière explicite si vous utilisez uniquement la réserve électrique, si vous êtes en phase de recharge ou si vous sollicitez le moteur classique et la batterie.
Une astuce nous a bluffés. Lorsque vous choisissez le Mode Sport avec une molette centrale, automatiquement, c’est un compte tours qui vient se substituer au système précédent.
Bien évidemment, l’habitacle se montre à la hauteur de la réputation de prestige de la marque LEXUS avec des sièges en cuir, un tableau de bord impeccable, un brin désuet, des assises confortables, des espaces généreux, une belle luminosité, une finition très soignée, enfin tout ce qu’il faut pour apprécier un voyage dans d’excellentes conditions. Vous disposez également d’une climatisation bi-zone élaborée et efficace.
Signalons encore cette intégration réussie d’une montre à aiguilles au milieu du tableau, faisant fi du numérique tant à la mode ! Le coffre n’offre pas une « vastitude » étonnante (458 litres), mais son accès est aisé avec seuil assez bas. Il faut souligner le fait que la banquette n’est pas rabattable à cause du positionnement de la batterie.
Une hybridation maîtrisée
Pour notre part, c’est donc avec une version Luxe que nous sommes acheminés en direction de la Touraine, où nous avons pu réaliser quelques clichés dans le cadre charmant du Domaine de la Tortinière.
Avant le départ, prenons le temps de détailler la partie mécanique de notre véhicule d’essai. La Lexus GS 300 h dispose d’un moteur essence classique 2,5 litres, 4 cylindres et 16 soupapes à injection directe doté des dernières technologies avancées concernant le haut rendement et la réduction des émissions polluantes. Les techniciens ont obtenu une puissance de 181 cv pour un couple de 221 Nm obtenu entre 4200 et 5400 tours/minute.
Il faut s’appeler TOYOTA ou encore LEXUS pour passer avec succès à la phase suivante, un peu plus complexe, à savoir l’adjonction de puissance électrique. Ce moteur thermique, traité dans une optique de full hybridation, va donc être associé à un moteur électrique de 143 cv. Par l’intermédiaire d’une batterie nickel-métal hydrure située derrière la banquette arrière, la combinaison de cet ensemble permet de disposer d’une puissance combinée de 223 cv.
De manière classique sur ce type de véhicule, l’’entraînement des roues arrière est assuré via une boîte automatique à variation continue (ECVT).
Une invitation à la conduite paisible
Quand on connait la gamme TOYOTA hybride, nulle adaptation particulière, n’est requise pour la prise en mains. On reste dans la famille et le démarrage en mode totalement silencieux n’est plus une surprise.
La boîte automatique s’avère d’un usage simple et classique, on peut récupérer un mode manuel avec palettes au volant, tout comme on peut changer la loi de passage en choisissant le mode sport, ce qui est un peu contraire à la philosophie même de la voiture « tout hybride », mais vous évite de subir ce moulinage assez désagréable, généré par le système de transmission à variation continue.Du point de vue directionnel, la voiture est parfaite. Avec une monte pneumatique en 17 pouces, la direction s’avère très agréable, le volant ne téléphone pas les irrégularités d’une chaussée abîmée et, permet une tenue de cap toujours excellente. En toute circonstance la tenue de route rassure. Les suspensions à double triangulation avant et bras multiples à l’arrière assurent un travail de grande qualité, autorisant le conducteur à la plus grande sérénité et comblant les passagers par un confort de bon aloi. Les phares au xénon, avec réglage automatique du faisceau, se montrent d’une rare efficacité.
Au volant, on appréciera forcément le petit indicateur lumineux dans les rétroviseurs extérieurs pour signaler la présence d’un véhicule soit à droite, soit à gauche.
On pourra également vérifier par des graphiques instructifs (rubrique auto sur le système multimédia) et, suivre de manière précise, les incidences de notre mode de conduite sur la consommation instantanée ou celle calculée sous forme de moyennes pour un parcours défini ou pour un cumul d’usages.
En ville on peut rouler 2 ou 3 kilomètres uniquement sur le moteur électrique, pour autant que la batterie soit à pleinement chargée. Il est possible également de rouler Eco et ce jusqu’à 50 kilomètres heure. Au-delà de cette vitesse, la combinaison des deux moteurs intervient selon des parts variables et, vous récupérez de l’énergie (recharge de batterie) lors des freinages.
Vous disposez en permanence au tableau de bord du niveau de charge de la batterie et, rapidement, vous allez faire joujou avec ces paramètres de l’hybridation, ce qui vous incitera inévitablement à rechercher à solliciter uniquement votre potentiel électrique, que vous n’aurez de cesse de vouloir préserver. Cette équation constitue tout simplement le cercle vertueux dans lequel LEXUS vous invite à cultiver votre différence avec les autres automobilistes. Il faut dire que vous goûterez ainsi, encore mieux, le confort feutré de l’habitacle, dans un silence de cathédrale.
Au niveau conduite, la petite réserve concernera le freinage. A l’attaque du freinage, vous avez toujours l’impression ne pas avoir assez appuyé sur la pédale. Pourtant, vous sentez bien, ensuite une décélération certaine et, la LEXUS s’arrête, en fait, bien en ligne sans qu’il ait de quoi s’inquiéter. Les 4 freins à disques ventilés sont puissants et efficaces ils stoppent donc sans difficulté les 1800 kilos de l’auto. Sans doute à l’amorce du freinage, le temps infime que le système bascule de la position fourniture à celle de récupération d’énergie, l’action n’a pas pris toute sa vigueur. Il faudra interroger les techniciens maison pour valider cette hypothèse.
Les consommations sont évidemment hautement indexables sur le mode de conduite adopté. La LEXUS GS 300h, que nous avons poussée sur circuit à sa vitesse maxi régulée de manière électronique, plafonne à un 200 au compteur (190 km/h réels). Dans ces conditions, il est évident que le pic de consommation se fait plus que sentir. Alors, indiquons les chiffres constructeur, validés rappelons-le par des organismes certificateurs agréés comme l’UTAC, en France. Avec toujours moins de 5 litres aux 100 kilomètres en cycle urbain, mixte ou extra urbain, le constructeur peut effectivement pavoiser et l’on comprend bien, où réside sa force de frappe pour attaquer les grosses berlines diesel. Pour notre essai, un peu plus vigoureux que les roulages normés, la moyenne s’élevait au chiffre étonnant de 5,9 litres.
Une bonne opportunité fiscale
A l’évidence, TOYOTA et LEXUS en France battent des records de vente de véhicules hybrides. Cette GS 300h vient, avec beaucoup d’à propos, s’intercaler dans le segment haut de gamme avec des atouts de bonus écologiques et d’incitation fiscale tout à fait déterminants pour les flottes, notamment (cartes grises gratuites dans bien des régions, en plus de l’absence de TVS). Notre modèle d’essai figure au catalogue au prix de 56 900 € et bénéficie du bonus écologique maximum de 3300 euros. AUDI A 6, BMW série ou encore MERCEDES Classe E sont dans le collimateur !
En conclusion
L’agrément de conduite en ville avec le silence et le confort est sans doute l’atout majeur de cette Lexus GS 300h. Le niveau d’équipement élevé rapporté au prix incitatif, du fait des avantages liés à la fiscalité écologique, sera sans doute une autre carte maitresse, tout comme un coût d’entretien moindre par rapport aux berlines diesel de standing similaire, que Lexus entend attaquer. Par contre, le coffre non modulable et la banquette non rabattable peuvent aller à l’encontre d’un choix, autant militant, qu’économique.
Finalement, la cible retenue par Lexus, visant des flottes ou des dirigeants d’entreprise constitue sans doute un bon choix. Par contre, pour notre part, à la Revue automobile, on entend qu’une voiture allume chez le conducteur un brin de passion et se montre un peu moins aseptisée que cette GS 300h.
Après concertation au sein de la rédaction nous attribuons donc un 14/20 à la Lexus GS 300h.
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