Il faut bien l'admettre, l'entrée de General Motors au capital de Peugeot à hauteur de 7% début 2012 n'a pas eu l'effet escompté.PSA comptait davantage sur son partenaire américain pour sortir de la crise mais ce dernier semble plus préoccupé à la collaboration Peugeot/Opel qu'à une relance du groupe tout entier.
PSA prit à la gorge avait même proposé à l'américain de prendre le contrôle du groupe. La famille Peugeot qui détient encore 25,44% des parts de l'entreprise et 38,07% des droits de vote était prête à lâcher prise avant de se raviser, et se tourner à nouveau vers la Chine.
Mais qu'ont-ils de si attrayants ces chinois pour que PSA ait mandaté deux banques internationales afin d'étudier un rapprochement avec son partenaire asiatique ? Ils n'ont pas peur ces chinois, c'est ce qui fait toute la différence avec un General Motors mitigé et timide pour s'engager dans un réel redressement de la marque française. La situation de PSA rend frileux les conseillers financiers les plus pointus, les constructeurs et les banques. Pas Dongfeng qui devient par conséquent un partenaire envisageable.
Mais les actionnaires du fabricant français ne voient pas ce rapprochement du même oeil. L'arrivée de Dongfeng dans le capital de PSA représente pour beaucoup un danger qui viendrait alors de l'intérieur. Le producteur chinois disposerait du savoir faire français et de l'ensemble de ses brevets pour développer lui-même ses propres modèles sur un marché plus que juteux. Compte-tenu de l'isolement économique de Peugeot la marque française peut-elle pour autant se priver d'un vrai partenaire ? Cas difficile en tout cas pour le groupe Peugeot-Citroën qui connaît bien malgré tout son partenaire chinois depuis 1992.
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