Les raisons du développement timide du marché des voitures électriques sont toujours les mêmes : manque de capillarité du réseau de bornes de rechargement, et autonomie des véhicules encore trop réduite à ce jour (environ 150/200 km).
Face à ce marché qui ne décolle pas, le fabricant Siemens a décidé de jeter l’éponge, et se retire du jeu. Le potentiel sur les bornes n’est pas celui qui était prévu. En France, le nombre de bornes est de 4 000 en Ile de France, et 1 000 en Province. Sous l’impulsion d’Arnaud Montebourg, ce parc devrait passer à 8 000 fin 2014.
En Allemagne, marché référent de Siemens, 3 300 véhicules électriques se sont vendus du 1er Janvier au 30 Juin 2013, ce chiffre monte à 5 200 pour la France. Siemens n’abandonnera pas pour autant le marché des bornes de recharge qui sont installées chez les particuliers, et particulièrement la « WallBox » qui recharge la petite française « Zoe » fabriquée par Renault.
Un sondage GFK (Institut de sondages français, 4e société d’Etudes statistiques sur le marché mondial) indique que 79% des français interrogés sur l’achat d’un véhicule électrique déclarent que le réseau réduit de bornes est un frein à l’achat d’un véhicule électrique.
Décidemment l’électrique n’a pas la cote. Paradoxe étonnant ; les constructeurs automobiles n’arrêtent pas de rivaliser d’innovations et sorties en tout genre dans ce domaine, tel que Bmw et sa toute nouvelle i3 électrique qui est présentée ce moment sur le Salon de Francfort.
Siemens, qui est le 3e fabricant mondial de Trains à Grande Vitesse au monde derrière le Français Alstom en 1ère position et le Japonais Hitachi-Kawasaki entend se recentrer sur des marchés plus « juteux ». L’allemand avait signé une commande de la Deutsche Bahn (entreprise ferroviaire publique allemande) en 2011 pour la livraison de 300 TGV ! L’électrique oui, mais rentable.
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