Fiabilité Lancia Occasion : un héritage prestigieux face aux aléas du temps

Fondée en 1906, Lancia est l’une des marques italiennes les plus emblématiques, ayant bâti son aura sur un raffinement technique et stylistique inégalé. Pourtant, derrière l’élégance de modèles mythiques comme la Delta, la Thema ou la Fulvia, la fiabilité a parfois été un sujet sensible. Entre l’électronique parfois capricieuse, les motorisations essence à haut rendement ou les diesels issus de la galaxie Fiat (Multijet), la réputation de Lancia oscille entre culte et méfiance. Alors, que vaut vraiment une Lancia sur le marché de l’occasion ? Quels moteurs essence, diesel ou hybrides faut-il privilégier, et lesquels éviter ? Découvrons ensemble l’état de la fiabilité des Lancia, des plus anciennes icônes jusqu’à la Ypsilon actuelle, dernière représentante de la marque en Europe.
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Lancia occupe une place à part dans l’industrie automobile italienne. Synonyme de raffinement, d’innovation et de design recherché, la marque est aussi marquée par une histoire mouvementée : rachats, fusions, collaborations techniques (avec Fiat, Chrysler, Saab, Alfa Romeo…), et un recentrage quasi exclusif sur le marché italien depuis la fin des années 2010.

Cette trajectoire chaotique a eu un impact direct sur la fiabilité des différents modèles Lancia. Les anciens modèles souffraient parfois de soucis d’électronique, de corrosion ou de pannes mécaniques liées à leur sophistication. Dans les années 2000, avec l’arrivée des blocs Fiat (Fire, TwinAir, Multijet…) et des échanges technologiques plus intenses, la fiabilité s’est souvent améliorée, mais certains modèles rebadgés (Lancia Voyager, Thema basée sur la Chrysler 300) ont également apporté leur lot de complications.

Dans cet article, je vous propose un état des lieux complet de la fiabilité des Lancia d’occasion, qu’il s’agisse d’essence, de diesel ou, plus récemment, de versions hybrides légères (mild-hybrid). Nous examinerons les modèles iconiques, les blocs moteurs les plus populaires, ainsi que les précautions à prendre pour ne pas faire un mauvais achat. En tant qu’ingénieur motoriste et après plus de 20 ans de suivi de l’évolution des gammes italiennes, je vous livre ici un panorama clair et objectif.


1. Les moteurs essence Lancia : du mythique au plus rationnel

1.1. Les « Lampredi » et autres moteurs sportifs historiques

Historiquement, Lancia a produit et utilisé des moteurs essence à la pointe de la technologie pour leur époque. On pense par exemple aux blocs V4 (Fulvia), V6 (Gamma, Thema 2.8 V6) ou encore aux fameux 2.0 Turbo sur les Delta HF Integrale qui ont fait la légende du rallye.

  • Points forts :

    • Performances souvent de haut niveau (Delta HF, Integrale, etc.).
    • Sonorité et caractère sportif.
    • Une cote de passionnés, surtout pour les versions rallye et collection.
  • Points faibles :

    • Entretien onéreux, pièces parfois introuvables (ou très chères) si on s’aventure dans les modèles de collection.
    • Fragilité de certains périphériques (suralimentation, allumage).
    • Risque de corrosion sur les châssis et carrosseries anciennes, qui peut entraîner des coûts de restauration élevés.

Pour un usage quotidien, ces moteurs d’ancienne génération peuvent se révéler délicats et exigeants en entretien. Sur le marché de l’occasion, ils relèvent davantage de la passion que de la raison.

1.2. Les blocs « Fire » et « T-Jet » (Fiat)

Au fil des années, Lancia a largement bénéficié du savoir-faire de Fiat en matière de motorisations essence plus accessibles :

  • Moteurs Fire (1.2 8v, 1.4 16v) :

    • Simples, robustes, et faciles à entretenir.
    • Présents sur les Lancia Ypsilon, Musa, Delta III (sur les versions d’entrée de gamme).
    • Faible consommation et coût d’entretien modeste, hormis les accessoires (courroies, pompes à eau) à surveiller périodiquement.
  • Moteurs T-Jet (1.4 Turbo) :

    • Développés pour offrir plus de couple et de puissance (jusqu’à 120 – 150 ch).
    • Agréables à conduire, bonne fiabilité globale si l’entretien est suivi (vidanges régulières, turbo préservé par un temps de refroidissement après usage intensif).
    • Sensibles à la qualité de l’huile (préconisée par le constructeur) et au respect des intervalles (maximum 15 000 km ou 1 an).

1.3. Les motorisations TwinAir

Sur certains marchés, Lancia a proposé le célèbre bicylindre turbo Fiat TwinAir (0.9) sur la Ypsilon ou la Musa. Si ce moteur séduit par sa compacité et son couple relativement élevé, il nécessite un entretien rigoureux :

  • Points forts :

    • Sonorité atypique, faible encombrement.
    • Performances correctes en ville, consommation maîtrisée (surtout sur parcours urbains).
  • Points faibles :

    • Vibrations parfois marquées.
    • Surconsommation d’huile possible sur certains lots, donc à vérifier régulièrement.
    • Coût d’entretien (bougies, vidanges) à ne pas négliger pour un si petit bloc.

1.4. Le 1.8 Turbo 16v ou 2.0 Turbo 16v (Delta III, Thema rebadgée Chrysler)

Sur la Delta III (2008-2014), Lancia proposait un 1.8 Di Turbo (200 ch) assez performant :

  • Points forts :

    • Agrément de conduite dynamique, couple généreux.
    • Fiabilité correcte si bien entretenu (vidange, turbo).
  • Points faibles :

    • Consommation d’essence assez élevée.
    • Certains capteurs de pression ou d’injection peuvent être coûteux à remplacer.
    • Peu courant, donc pièces potentiellement plus difficiles à trouver.


2. Les moteurs diesel Lancia : l’apport de la technologie Multijet

À partir des années 2000, la majorité des Lancia vendues en Europe (Ypsilon, Delta, Musa, Phedra, etc.) ont reçu des blocs diesel Multijet issus du groupe Fiat :

2.1. Le 1.3 Multijet (75, 90, 95 ch)

  • Points forts :

    • Très sobre, idéal pour les citadines et compactes (Ypsilon, Musa).
    • Fiabilité globalement correcte si les vidanges sont rigoureuses (tous les 15 000 km).
    • Couplé à une boîte manuelle ou robotisée, il reste souple en ville.
  • Points faibles :

    • Souci potentiel d’encrassement EGR/FAP si usage trop urbain.
    • Turbocompresseur sensible à l’huile de mauvaise qualité.
    • Les versions 75 ch manquent un peu de reprise, ce qui peut user plus rapidement l’embrayage en conduite soutenue.

2.2. Le 1.6 Multijet (105, 120 ch)

  • Points forts :

    • Polyvalent, bon compromis consommation/performances.
    • Entretien raisonnable, bloc assez répandu dans la galaxie Fiat/Alfa.
    • Moins bruyant et plus souple que le 1.3 dans les relances.
  • Points faibles :

    • Vanne EGR et FAP sensibles à l’usage urbain.
    • Exige une huile de haute qualité (ACEA C2/C3) pour la longévité du turbo et du FAP.

2.3. Le 1.9 et 2.0 Multijet (120, 140, 150, 165 ch)

Disponibles sur des modèles plus grands (Delta, Musa haut de gamme, Phedra, Thesis…), ces blocs sont plus adaptés aux longues distances.

  • Points forts :

    • Puissance et couple supérieurs, bonne capacité à tracter ou voyager à pleine charge.
    • Fiabilité bonne à très bonne, surtout sur les versions de dernière génération.
    • Coûts de pièces moins élevés que chez certaines marques concurrentes (injecteurs Bosch, turbo Garrett répandus).
  • Points faibles :

    • Gestion électronique complexe (FAP, EGR, volant moteur) sur les modèles plus lourds.
    • Nécessité de faire de l’autoroute ou des trajets suffisamment longs pour éviter l’encrassement.
    • Sur certains millésimes, une attention particulière à la courroie de distribution (ou kit chaîne sur le 1.9 Multijet) est de mise.

2.4. Le 2.4 Multijet (175, 200 ch)

Sur la Thesis et la Delta III haut de gamme, Lancia a parfois proposé un 2.4 Multijet 5 cylindres.

  • Points forts :

    • Sonorité agréable pour un diesel, couple très élevé (jusqu’à 400-420 Nm).
    • Performance de bon niveau, agrément sur autoroute.
  • Points faibles :

    • Entretien coûteux (5 cylindres = 5 injecteurs, etc.).
    • Accès mécanique plus complexe, moins de place dans le compartiment moteur.
    • Boîte automatique Aisin ou GM un peu fragile si pas vidangée régulièrement.


3. Lancia et l’hybridation : la Ypsilon Mild-Hybrid

Depuis 2020, la marque Lancia a introduit une version mild-hybrid (Hybrid) sur la Ypsilon, destinée essentiellement au marché italien. Le bloc 1.0 FireFly 70 ch, couplé à un alterno-démarreur et une batterie 12V, vise à réduire la consommation et les émissions en milieu urbain.

  • Points forts :

    • Consommation réduite en ville grâce au Stop&Start et à l’assistance électrique.
    • Fiabilité a priori correcte, la technologie mild-hybrid étant moins complexe qu’une full hybride.
    • Agrément amélioré sur les démarrages, niveau sonore maîtrisé.
  • Points faibles :

    • Disponibilité quasi limitée à l’Italie, entretien chez des spécialistes ou concessions officielles.
    • Encore peu de recul sur la longévité de ce système mild-hybrid (batterie 12V spécifique, courroie d’accessoires renforcée).
    • Puissance modeste, convenant essentiellement à un usage urbain.


4. Les modèles phares de Lancia : atouts et faiblesses

Pour mieux aborder le marché de l’occasion, passons en revue plusieurs modèles emblématiques ou récents de la gamme Lancia, en tenant compte de leurs spécificités mécaniques et électroniques.

4.1. Lancia Ypsilon (toutes générations)

  • Ypsilon I / Y10 (1985 – 1995) : citadine chic, réputée pour son design. Fiabilité aléatoire sur les versions les plus anciennes (carburateur, corrosion). Aujourd’hui plutôt un modèle de collection.
  • Ypsilon II (2003 – 2011) : basée sur la plateforme Fiat, disponible en essence (1.2, 1.4 Fire) et en diesel (1.3 Multijet). Fiabilité correcte, surtout si l’entretien est suivi. Attention à l’électronique (vitres, verrouillage centralisé).
  • Ypsilon III (depuis 2011) : c’est l’actuelle Ypsilon, vendue principalement en Italie. Motorisations essence 1.2 Fire, 0.9 TwinAir, 1.2 GPL, 1.3 Multijet diesel et plus récemment mild-hybrid 1.0 FireFly. Fiabilité globalement satisfaisante, mais surveiller l’embrayage sur le TwinAir et l’encrassement sur le diesel si usage urbain.

4.2. Lancia Musa (2004 – 2012)

Monospace compact dérivé de la Fiat Idea.

  • Essence : 1.4 Fire, 0.9 TwinAir (sur certains marchés), T-Jet rare.
  • Diesel : 1.3 Multijet (70, 90 ch), 1.6 Multijet (105 ch).
  • Points forts : modularité, intérieur élégant, entretien similaire à la gamme Fiat (pièces disponibles).
  • Points faibles : électronique capricieuse (capteurs ABS, direction assistée), embrayage un peu fragile sur le 1.3 Mjt.

4.3. Lancia Delta III (2008 – 2014)

Compacte haut de gamme au design atypique.

  • Essence : 1.4 T-Jet (120, 150 ch), 1.8 Di Turbo (200 ch).
  • Diesel : 1.6 Multijet, 1.9 Twinturbo (190 ch), 2.0 Multijet (165 ch), 2.4 Multijet (rare).
  • Points forts : confort, style, moteurs Multijet performants et globalement fiables.
  • Points faibles : finition intérieure inégale sur certaines séries, amortisseurs arrière à surveiller, électronique parfois inconstante (clim, capteurs de recul).

4.4. Lancia Thesis (2002 – 2009)

Grande berline haut de gamme.

  • Essence : 2.0 Turbo 20v, 2.4 20v, 3.0 V6, 3.2 V6.
  • Diesel : 2.4 Multijet (175, 185 ch).
  • Points forts : confort royal, design exclusif, motorisations puissantes.
  • Points faibles : gros souci d’électronique (suspensions pilotées, GPS, etc.), coûts d’entretien élevés, rareté des pièces.

4.5. Lancia Phedra (2002 – 2010) / Voyager (2011 – 2015)

Monospaces familial haut de gamme.

  • Phedra (codéveloppé avec PSA/Fiat) : 2.0 JTD, 2.2 JTD, 2.0 essence (rare). Fiabilité dépendant du soin apporté (joint de culasse sur le 2.2 HDi/JTD, EGR, turbo).
  • Voyager (rebadgé Chrysler Town & Country) : V6 essence 3.6 ou 2.8 CRD diesel. Fiabilité moyenne : la boîte auto peut être fragile, pièces spécifiques chères.

4.6. Lancia Thema (2011 – 2014, rebadgée Chrysler 300)

Grande berline dérivée de la Chrysler 300.

  • Essence : V6 Pentastar 3.6 (292 ch).
  • Diesel : 3.0 V6 Multijet (190, 239 ch) développé par VM Motori.
  • Points forts : confort, espace à bord, design américain revisité. Moteur V6 diesel globalement fiable.
  • Points faibles : rareté des pièces en Europe, grosse consommation en essence, électronique (infotainment) parfois capricieuse.

4.7. Les modèles iconiques et de collection (Fulvia, Beta, Delta Integrale…)

Si vous envisagez une Lancia de collection, la fiabilité dépendra surtout de la restauration et de l’entretien :

  • Fulvia (1963 – 1976) : Moteur V4, corrosion chronique sur la caisse, pièces mécaniques disponibles via les clubs.
  • Beta (1972 – 1984) : Mécanique attachante mais corrosion dramatique sur les premières années.
  • Delta HF Integrale (1986 – 1994) : Icône du rallye. Moteur turbo 2.0 8v ou 16v fiable si bien entretenu. Pièces rares et chères, électronique basique mais vieillissante.


5. Les bonnes pratiques d’achat d’une Lancia d’occasion

Quelle que soit la Lancia convoitée – qu’il s’agisse d’une Ypsilon récente, d’une Delta moderne ou d’une icône des années 80 –, quelques réflexes restent indispensables :

  1. Exiger un entretien limpide

    • Les moteurs Fiat/Lancia nécessitent des vidanges régulières (tous les 10 000 à 15 000 km pour les essences T-Jet et TwinAir, ou tous les 15 000 à 20 000 km pour les diesels Multijet).
    • Vérifier que la courroie (ou la chaîne) de distribution est remplacée selon les préconisations.
  2. Inspecter l’électronique

    • Lancia n’a pas la réputation la plus fiable en la matière. Testez tous les équipements (climatisation, vitres électriques, capteurs de recul, GPS, etc.).
    • Les défauts de contact, les fusibles grillés ou les boîtiers BSI/BSM défaillants peuvent rapidement chiffrer.
  3. Passage à la valise OBD

    • Un coup de diagnostic électronique peut révéler des codes défaut sur la gestion moteur, le FAP, l’EGR ou la boîte auto.
    • Vérifier aussi les capteurs ABS/ESP, souvent fragiles.
  4. Essai routier à froid et à chaud

    • Écoutez attentivement le moteur, surveillez d’éventuelles vibrations anormales (surtout le TwinAir), et la montée en température.
    • Sur les Multijet, un excès de fumée noire ou bleue est suspect (turbo fatigué, injecteurs défaillants).
  5. Prendre en compte l’usage

    • Les diesel Multijet exigent un usage mixte ou routier pour éviter l’encrassement.
    • Pour la ville, privilégiez la petite essence (Fire, TwinAir) ou le mild-hybrid sur la Ypsilon.
    • Pour un gros rouleur, un 1.6 ou 2.0 Multijet bien entretenu reste le meilleur compromis.
  6. Disponibilité des pièces

    • Certaines Lancia étant rares (Voyager, Thema rebadgée, Thesis), renseignez-vous sur le coût et la disponibilité des pièces mécaniques et carrosserie.
    • Les clubs et forums Lancia peuvent être d’une aide précieuse pour dénicher des références plus anciennes.


    Conclusion:

    Comment choisir une Lancia d’occasion fiable ?

    Le charme intemporel de Lancia ne doit pas faire oublier la réalité de l’entretien. La marque italienne, portée par le groupe Fiat, propose avant tout des véhicules à forte personnalité, parfois délicats à suivre au niveau de l’électronique ou de la corrosion (pour les anciens modèles).

    Pour un achat raisonnable et relativement serein, les motorisations issues de Fiat (essence Fire/T-Jet, diesel Multijet) constituent un compromis intéressant : on trouve facilement des pièces, les mécaniques sont éprouvées et, si l’entretien est suivi, la fiabilité reste honorable. C’est particulièrement vrai pour :

    • Lancia Ypsilon (II ou III) : petites citadines, essence ou diesel 1.3 Multijet.
    • Lancia Delta III : compacte élégante, 1.6 ou 2.0 Multijet en diesel, 1.4 T-Jet en essence.

    Pour les modèles plus premium ou plus anciens (Thema, Thesis, Voyager, Delta Integrale…), il faut bien mesurer :

    • Le budget d’entretien (pièces plus rares, main-d’œuvre spécialisée)
    • L’état de l’électronique
    • La qualité de la carrosserie, souvent sujette à la corrosion (sur les modèles d’avant les années 2000).

    Enfin, ne perdez pas de vue que Lancia, en 2025, est en pleine reconsolidation sous l’ombrelle Stellantis. La gamme va certainement évoluer, et une nouvelle Ypsilon (électrifiée) est annoncée, ce qui pourrait, à terme, faciliter ou complexifier la disponibilité des pièces pour les modèles plus anciens.

    En définitive, acheter une Lancia d’occasion, c’est avant tout un choix de cœur, une passion pour le design et la tradition italienne. Avec un historique d’entretien sérieux et une connaissance précise des points faibles, vous pouvez dénicher une perle rare, élégante et assez fiable pour vous accompagner au quotidien. À vous de jouer, en prenant soin de vous entourer des bonnes ressources (forums, clubs, garagistes spécialisés) et de bien évaluer votre profil d’automobiliste pour choisir la motorisation la plus adaptée !


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