Mazda MX-5 Geshi : Un hommage au British Racing Green... mais Belge

Un roadster qui vieillit bien

Pour souffler ses bougies, la MX-5 n’a pas juste reçu un coup de polish. Mazda a opéré quelques retouches sur la version standard, notamment avec de nouveaux phares et un mode de conduite « Track » conçu pour ceux qui n’ont pas peur de titiller les limites de leur véhicule. Mais pour la b, c’est une autre histoire. Ici, pas de compromis, seulement 24 exemplaires. Le modèle s’inspire du calendrier solaire japonais, plus précisément du Sekki, qui rythme la vie agricole nippone. Et sous le capot ? Un 2.0 litres de 184 chevaux. Un détail qui pourrait sembler anodin si ce n’était pour le fait que ce bloc a été supprimé de la récente génération ND, où ne subsiste plus qu’un moteur 1.5 litre, moins nerveux.

La robe de cette édition spéciale en impose. Le British Racing Green est ici traité avec une profondeur qui rappelle le célèbre Soul Red Crystal, cher à Mazda. La capote beige et l’intérieur en cuir Kazari crème viennent compléter cet ensemble, évoquant subtilement la première génération NA de la MX-5, qui proposait une combinaison de couleurs similaires. Les nostalgiques apprécieront.

Une technique affûtée

Mais la MX-5 Geshi ne se contente pas d’une esthétique travaillée. Le travail réalisé va bien au-delà de la peinture et du cuir. Pour maximiser la tenue de route, le châssis a bénéficié de plusieurs ajustements. Les jantes BBS noires de 17 pouces ne sont que la partie visible de l’iceberg. À cela s’ajoutent des ressorts Eibach pour rabaisser la caisse, des amortisseurs Bilstein, connus pour leur précision, et un échappement sport signé Bastuck, qui promet d’ajouter une touche acoustique à l’expérience de conduite.

L'aérodynamisme n'est pas en reste non plus. Un pack complet, incluant spoilers avant et arrière, jupes latérales et aileron sur le hayon, est installé d'office. De quoi garantir une stabilité à haute vitesse, tout en ajoutant un côté résolument sportif au design.

53 000 €, un prix qui pique

Venons-en à ce qui fâche : le prix. Pour poser vos mains sur l'une des 24 Geshi, il faudra signer un chèque de plus de 53 000 €. Oui, vous avez bien lu. À titre de comparaison, on pourrait presque s’offrir deux MX-5 «      » pour ce tarif. Mais ici, ce n’est pas juste une voiture que vous achetez, c’est un morceau d’histoire, ou plutôt de culture automobile. Et les collectionneurs le savent bien.

Mazda et Gisèle Racing ne comptent pas en rester là. Cet automne, une nouvelle édition limitée, la MX-5 Shūbun, est déjà en préparation. Elle rendra hommage à l’équinoxe d’automne, toujours selon le calendrier Sekki, et elle sera, elle aussi, produite à 24 exemplaires seulement. Une autre occasion pour les amateurs de roadsters d’enrichir leur collection, à condition d’avoir le portefeuille qui suit.