Voiture électrique : 1/2 est chinoise ! La bataille est-elle déjà perdue ?

La transition écologique, les normes antipollution et autres attaques de front sur le moteur thermique poussent les automobilistes du monde entier à considérer l’achat d'une voiture électrique. Pour preuve, ces 9 premiers mois de 2021, le bureau d'étude Jato nous dit qu’il s’en est écoulé 2,97 millions. Certains parlent d'une opportunité industrielle jamais vue. Ils ont raison, mais le problème, c’est que 46% de ces voitures électriques étaient chinoises.

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L’avènement de la voiture électrique n’est plus une question. C’est une réalité économique avec une part de marché mondiale de 5,8 % au cours des neuf premiers mois, contre 2,6 % en 2020. De plus, le phénomène semble s’intensifier à travers le globe avec des aides en tout genre.

Tesla est devenu la marque des voitures électriques et elle est en tête du classement avec une part de marché mondiale de 23 %. Ceci étant dit, il convient de noter que, d’après les chiffres de Jato, ce sont les usines chinoises qui remportent la palme de la production.

En effet, sur les 3 millions de voitures électriques écoulées, Jato nous dit que 46 % sont issues d’une marque chinoise. Si nous connaissons bien Aiways et MG ou encore SERES, sachez qu’il en existe bien d’autres. Elles sont pour la plupart uniquement proposées sur le sol de l’Empire du Milieu et comme la Chine est également le plus grand marché pour les voitures électriques…
Voici d’ailleurs les chiffres des immatriculations mondiales sur les neuf premiers mois de cette année : 58 % des voitures immatriculées en Chine sont électriques, 27 % en Europe et 11 % aux États-Unis.

Il convient de noter que si l’étude dévoile que 46% des voitures électriques portent un logo chinois, 60% d’entre elles sont produites là-bas.
Comment expliquer ce phénomène ?
Puisque la Chine est vue comme l’usine du Monde, certaines voitures sont assemblées sur place. Les dernières Tesla Model 3 vendues chez nous et la BMW iX3 sont bien construites en Chine avant de poser leurs roues sur le Vieux Continent.

La bataille est déjà perdue ?

C’est malheureusement fort probable. Sauf si les marques européennes passent la seconde et sautent de génération. En effet, les batteries actuelles au lithium-ion sont sous le joug des Asiatiques, mais les générations prometteuses d’après à électrolyte solide ou au graphène, bien plus performantes en laboratoire pourraient nous faire reprendre la main. L’innovation et l’investissement sont donc une nécessité industrielle pour les Européens.