Après sa présentation officielle le nouveau modèle Alfa-Roméo est disponible en concessions contre 51 500 € (60 000 € pour l’Edition spéciale « Launch Edition »). Production limitée à 3500 exemplaires pour ce bel exercice de style équipé d’un châssis en fibre de carbone et capable de négocier le 0 à 100 km/h en 4.5 secondes seulement, l’équivalent d’une Jaguar F-Type V8 de 495 chevaux. Ni climatisation, ni GPS (disponibles en option, on peut le regretter compte-tenu du prix de l'italienne) et sans direction assistée afin de garder un vrai contact avec le sol.
Légère, la belle Alfa ne pèse que 875 kg pour 240 chevaux, ce qui compte-tenu de sa hauteur en fait un véritable karting. Mais plus qu’un nouveau modèle, la 4C est l’objet de la relance pour la marque italienne.
Prévue pour la première fois depuis 1995 à l’exportation vers les Etats-Unis, la sportive marque le retour d’Alfa-Roméo sur le sol américain. Mais en annonçant mercredi dernier que l’exportation vers l’Amérique du Nord était décalée à Mars 2014, on redoute quelques difficultés du groupe à relancer la marque au trèfle.
Sur 3500 exemplaires prévus par an, 1000 sont destinés à l’Europe, le reste à l’export. La volonté de s’étoffer mais aussi de se déployer à l’international est donc bien marquée avec l’arrivée du coupé 2 places. Les ventes d’Alfa-Roméo ont diminué de moitié entre 2000 et 2012 en Europe ; il était grand temps de réagir d’autant que les ventes Europe depuis le début de l’année 2013 ont chuté de 31.2% sur le vieux continent.
Sergio Marchionne, PDG du groupe Fiat et propriétaire d’Alfa-Roméo compte bien inverser la tendance Europe en annonçant un prévisionnel de vente de l’ordre de 300 000 unités vendues par an à partir de 2016 soit une multiplication par 4 du volume actuel. Pari ambitieux qui nécessitera d’autres lancements, la 4C ne représentant qu’une goutte d’eau avec ses 3500 exemplaires. 2015 verra ainsi l’apparition de nouveaux modèles qui sont dans les tiroirs tels qu’un roadster développé en partenariat avec le japonais Mazda, un Suv et une berline du segment D. L’objectif étant de passer de 2 à 8 modèles en 3 ans.
Autre axe de développement : la mutualisation des coûts. Alfa-Roméo va utiliser toutes les ressources disponibles au sein du groupe Fiat (Maserati, Fiat, Chrysler, Jeep) tant sur le plan structurel que technologique. Une augmentation en prix de vente de gamme s’annonce, ce qui repositionnera la marque entre Fiat et Maserati, pour mieux concurrencer les marques allemandes comme Audi, Bmw et Mercedes. Le prix moyen d’un véhicule Alfa-Roméo passera en effet de 25 000 € actuellement à 35 000 €, mais la marque au trèfle dispose des atouts nécessaires pour se positionner vers le haut de gamme qui marche si bien de nos jours ; une griffe sportive, un passé, des modèles de légende et l’image latine qui colle si bien à la sportivité.
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