Le Fiat 500L est la version familiale et pratique de la citadine éponyme. À l’image du Mini Countryman, le 500L veut conjuguer les aspects pratiques d’une voiture familiale au style branché de la 500. Un exercice qu’il réussit avec plus ou moins de brio, privilégiant la fonctionnalité au style : le monospace urbain est tout en rondeur et affiche des proportions devenues inhabituelles face aux nombreux crossovers qui peuplent les villes.
Des évolutions peu visibles :
Le restylage lui apporte un rafraîchissement bienvenu, avec de nouvelles optiques, une signature lumineuse propre à la 500 de Fiat ainsi que des retouches au niveau des boucliers. L’habitacle profite d’améliorations plus poussées, avec un nouveau volant, un combiné d’instrumentation plus présentable et un nouvel écran tactile de 7 pouces associé au système Uconnect, avec Apple Car Play et Android Auto.
Certains rangements gagnent aussi en volume, pour parfaire une prestation parmi les meilleures de la catégorie : le coffre, au seuil de chargement confortable, cube 455 litres en configuration cinq places et peut contenir jusqu’à 1 480 litres avec la banquette (coulissante sur 12 cm) à plat. L’espace habitable est appréciable, tout comme la bonne vision périphérique. On regrettera cependant des contre-portes trop éloignées pour pouvoir reposer les coudes sur les longs trajets.
Idéal pour le quotidien urbain :
Le Fiat 500L ne bénéficie en revanche d’aucun changement dans sa gamme de motorisations. On y retrouve toujours les deux diesels de 95 ch et 120 ch, ainsi que les quatre moteurs essence de 85 ch, 95 ch, 105 ch et le 1,4 litre T-Jet de 120 ch. C’est ce dernier bloc qui équipait notre version d’essai, avec sa configuration Easypower carburant au GPL.
Les sensations n’ont pas changé par rapport à la précédente mouture. Le Fiat 500L mise avant tout sur la douceur, un tempérament inhérent à sa vocation citadine. La direction à la légèreté satisfaisante permet de ne pas se fatiguer en ville et le diamètre de braquage est raisonnable pour une auto de son envergure, avec 4,27 mètres de long.
Des prestations limitées en dehors des villes :
La mécanique n’est pas à la peine entre les périphériques. Le 1,4 litre de 120 ch et 215 Nm de couple n’a pas de mal à suivre le flot de la circulation. La tâche sera toutefois bien moins aisée sur le réseau secondaire, ou le bloc GPL avouera quelques lacunes à mettre en mouvement ses près de 1 300 kg.
Avec l’ensemble de la famille à bord, il faudra jouer de la commande de boîte et ne pas hésiter à privilégier des régimes de rotation supérieurs à 4 000 tr/min. Ce qui n’est pas, vous en conviendrez, le tempérament demandé à une voiture de ce type. D’autant que le Fiat 500L fait preuve d’une relative quiétude à bord à rythme stabilisé et d’une consommation pouvant descendre à près de 7,0 l/100 km.
Encore de belles heures devant lui :
En tête de son segment avec plus de 82 000 exemplaires vendus en Europe l’année dernière, le Fiat 500L devrait conforter sa position avec son récent restylage : si les retouches ne lui offrent pas une nouvelle identité, il gagne un équipement plus technologique dans son habitacle, qui affiche toujours des volumes très intéressants. Dommage que les mécaniques calquées sur celles d’une petite citadine s’avèrent parfois un peu justes pour le monospace.
Si la dénomination dans le catalogue change, les versions habituelles sont toujours reconduites avec une version courte, une déclinaison longue à sept places et un baroudeur à l’assiette surélevée de 25 mm. L’offre débute à partir de 16 990 euros avec la version 1,4 litre 95 ch Popstar. Notre version d’essai, équipée du 1,4 litre T-Jet GPL en finition Lounge s’affiche au prix de 22 490 euros.
Note : 14/20
Bien vu :
- habitabilité
- volume du coffre
- direction vive et légère
A revoir :
- poids
- mécaniques essence un peu justes
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