Dès le premier coup d’œil
En fuselant sa nouvelle Classe C comme une flèche, Mercedes donne à sa nouvelle berline des allures de sportive. Un effet accentué sur notre modèle d’essai, avec son pack AMG, qui fait descendre la célèbre étoile du capot vers le centre de la nouvelle calandre béante.
De profil la ligne de caisse, descendante de l’arrière vers l’avant, donne une impression de mouvement permanent. Petite attention artistique, les flancs de portes sont sculptés par de subtiles surfaces convexes et concaves qui apportent à la carrosserie une touche architecturale du plus bel effet.
La proue, semble directement issue de la limousine Classe S avec la malle de coffre qui chute aux niveaux des feux, tout en reprenant des rondeurs vers le centre. Pour affirmer ses velléités de sportive, la partie basse reçoit une double sortie d’échappement chromée.
Un cockpit épuré et technologique
Mélangeant cuir et matériaux précieux, Mercedes soigne l’ambiance de l’habitacle. La finition ne suscite que des éloges et la sellerie combine confort, soutien et esthétisme. Difficile de lui reprocher quoique ce soit, tant la perfection se loge jusque dans les moindres détails, si ce n’est un élément, à savoir le système d’info-divertissement complet mais d’une ergonomie bien trop complexe.
En effet, l’écran trônant sur la planche de bord n’est pas tactile. Pour contrôler le mécanisme, il vous faudra soit jouer avec la molette centrale, soit utiliser (c’est une nouveauté chez la marque) un « Touch Pad ». A défaut de simplifier l’utilisation, il aura le mérite de faire des adolescents présents dans l’auto des formateurs en nouvelle technologie.
Elle tient le cap
Par rapport à l’ancienne génération, la nouvelle C perd en moyenne plus de 100kg. Une prouesse technique réussie grâce à l’utilisation en masse de l’aluminium et d’un nouveau procédé de fabrication de l’acier, limitant le poids structurel des composants.
A ceci se rajoutent des suspensions pneumatiques (AIRMATIC) à pilotage électronique, réglable en continu. Grâce au sélecteur AGILITY SELECT, le conducteur peut configurer son véhicule selon ses préférences : « Confort », « ECO », « Sport » et « Sport + ».
Dans les faits, la nouvelle Classe C garde le cap dans tous les cas de figure, avec une stabilité de roc et une agilité convaincante. Mais, si elle est capable de bousculer ses occupants sur routes sinueuses, son truc à elle, ce sont les voies rapides : confort princier, silence royal, salle de concert roulante… Le luxe a du bon !
Sous le capot
Pour son lancement commercial, la nouvelle Classe C ne dispose que d’un seul et unique diesel. Il s’agit d’un nouveau 4 cylindres à injection directe turbo de plus de 2,1 litres. Pour respecter les nouvelles normes anti-pollution, il reçoit d’office l’additif « Ad Blue » : produit miracle qui réduit de manière considérable les polluants en sortie d’échappement.
Dès les premiers tours de roues, notre C 220 BlueTEC, équipée de la boite automatique 7G-Tronic, égrène doucement les rapports alors que les 170 chevaux de la cavalerie du diesel procurent de solides reprises dès les plus bas régimes. Chaque relance est franche et rapide. En même temps, avec les 400 Nm de couple disponible dès 1.400 tr/min, il ne pouvait en être autrement. Le bémol de ce groupe motopropulseur, sera sa sonorité, encore trop marquée par la combustion du diesel. Par contre, sur les 500 km de notre essai routier, l’ordinateur de bord annonce une moyenne de seulement 6,1 litres.
Si nous étions des testeurs allemands, il nous serait facile de vérifier la vitesse de pointe de 233 km/h annoncée par le constructeur. Mais avec notre réglementation, Made in France, nous allons faire confiance à la marque pour les chiffres. Par contre, nous avons pu vérifier le 0 à 100 km/h et, notre voiture d’essai le réalise bien en 7,4 secondes.
Bientôt une hybride diesel
Comme sur les Classe S et Classe E, Mercedes-Benz proposera un moteur diesel combiné à un module hybride. Pour cette C 300 BlueTEC HYBRID animée par le même moteur diesel quatre cylindres avec en plus un moteur électrique 27 chevaux, la marque annonce une conso de 3,9 litres de gazole en cycle mixte selon la nouvelle norme européenne. Un autre modèle hybride économique bénéficiant de la technologie de Plug In ultramoderne lui emboîtera le pas.
Attention à la note !
Vous l’aurez compris, il nous est difficile de trouver des défauts à la nouvelle Classe C. Le système multimédia est alambiqué, mais après 3 à 4 semaines, il sera largement appréhendé. Le diesel, broute un peu trop à froid et lors des relances, mais il sait rester sobre. Et puis il faut l’avouer, elle est avec ce pack AMG, sublime ! Le vrai problème de la belle c’est l’addition. Il faut compter un minimum de 45 600€ pour en prendre les clefs avec cette finition : Sportline. Et si vous optez pour l’excellente boite automatique à 7 rapports, il vous faudra rajouter 2 350€. Enfin, la suspension AirMatic s’affiche dans le catalogue des options à 1 300€.
Note : 16/20
Bien vu :
- Le style dynamique
- Une finition intérieure parfaite
- Moteur sobre
A revoir :
- Tarifs de la finition Sportline
- Liste des options
- Système info-divertissement compliqué
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